• Georg-Friedrich Haendel, La grande sarabande

    Semaines un peu bousculées, traversées par des moments de pression et des moments de cafouillage avec si peu à faire, qu’on le repousse au lendemain.

    Entre-deux, vu « L’homme sans âge », FF Coppola. Film d’après une nouvelle de Mircea Eliade, (un chercheur et aventurier de la pensée qui cumule tellement de qualificatif que je vous en épargne l’énumération). En gros, c’est 1938, en Roumanie. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Et je ne vous dis pas la suite. Le film est nul à chier. Les acteurs sont bons mais le scénario ne vaut rien. On attend un truc qui ne vient jamais, et quant à la fin, c’est de la bouillie pour chat.

    Le seul temps fort de cette semaine qui vient de s'écouler, c’est la présence de Nicolas au bureau.
    Mais pour se dire « Au revoir ». Encore un qui quitte la boite. Et comment je fais moi, pour boire mon lait chaud, pour avoir des fous-rires, des quiproquos, des instants d’évasion et de bonheur dans une complicité hebdomadaire.

    Il me restera plus que les mails, le téléphone et une bouffe à l’occasion. Mais pourquoi faut-il que l’on m’abandonne comme ça régulièrement. Je sais : la boite ne va pas bien et ils s’en vont ailleurs. On ne peut vraiment pas leur en vouloir.
    A très bientôt Nicolas. Tu me manques déjà ....

    mis en ligne  20:40


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  • Dimanche : une glande totale. Juste une heure consacrée à un repassage de chemises. Puis lever fort tard pour me préparer au diner chez ma sœur.

    Lundi rtt et cinéma avec Lady S. Vu « Darling » avec Marina Foïs, Guillaume Canet et Océane Decaudain. Tiré d’un livre et d’un fait réel, nous suivons cette femme à travers les violences de sa vie familiale et conjugale. Elle se bat pour exister, pour que rien ne soit une fatalité. Même si ses rêves paraissent vains, elle avancera toujours et toujours avec force et lucidité.

    Rentrée à la maison, récupération de ma voiture avec un démarreur tout neuf.
    Mais demain matin, intermède plombier pour changer le siphon principal. Et c’est une autre société qui fait le boulot. Donc je ne verrai pas le plombier-choupinou de samedi. J’ai averti mon bureau de mon arrivée vers heu ... enfin, plutôt en fin de matinée. Restons vague, cela vaut mieux.

    mis en ligne 17:45


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  • Luz Casal, Es mehor que te vayas

    Coup de téléphone de ma sœur ce matin : on décale le déjeuner d’anniv’ de ma nièce à dimanche soir. A peine raccroché, coup de sonnette de ma voisine un étage au dessous. Sa douche déborde, ne se vide plus, et pire l’eau refoule. Aie, certain que la colonne est bouchée plus bas. Et me voilà montant et descendant l’escalier pour prévenir mes voisins de ne plus utiliser ni les éviers, lavabos ou douches ou ... sani-broyeur ! Ma voisine a appelé un plombier. Moi, pendant ce temps je suis allé dans ma cave pour dégager l’accès au siphon de la colonne.
    Le plombier arrive. Une bonne tête, super sympa. Mais pour intervenir, il faut attendre le syndic. Nous bavardons de choses et d’autres, et il me propose de filer boire un café en attendant que le syndic se pointe. J’ai trouvé que cette matinée qui avait commencée de façon chaotique l’était bien moins à présent. Le syndic débarque. Je lui laisse le plombier.
    Je remonte chez moi.

    Une heure plus tard, le plombier se pointe. Je lui avais demandé de me laisser ses coordonnées professionnelles et il venait me les donner en personne. Franchement, il a du charme, ce mec. Il m’a donné téléphone fixe et portable et il est reparti pour dégorger cette foutue colonne. Mais je ne suis pas assez culotté pour le draguer. Il est très expansif, très sociable, très avenant, mais pour le reste, je ne sais pas.
    Je redescends dans la cave : ils sont maintenant trois à bosser avec la haute-pression dans les tuyaux. Je repars et demande à Romain (le plombier choupinou) de me prévenir quand il aurait fini. Faut bien que je le referme cette cave.

    Je me dis que cet épisode est drôle. Je dois faire des courses puis aller chez le coiffeur. Mais il est déjà 16 h et le temps passe si vite. Je commence à écrire ce billet quand Romain arrive tout essoufflé au 5ème étage pour me dire que tout va bien mais que le siphon est à changer. Nous repartons à la recherche du syndic qui a annoncé son retour vers 16h et que l’on finit par attendre devant l’immeuble. Bavardage pendant une grosse demi-heure. Il mate sans équivoque les nanas qui passent, glisse très vite dans la conversation qu’il a une copine. Mais ne refuse pas que je pose main sur son torse vêtu d’un T-shirt noir quand je lui dis de rentrer dans le hall sinon il va attraper la crève.
    Le syndic se pointe.
    Je dis au revoir à Romain avec mes deux mains en débitant les phrases adéquates. Sa main est chaude est douce. Il ne la bouge nullement pour la retirer. A bientôt dans le quartier, me dit-il. Il est vrai qu’il bosse dans mon arrondissement.

    Il est 17h et j’ai le temps de faire quelques courses et d’aller chez le coiffeur.
    Et maintenant je suis sur mon ordi en train de vous raconter tout cela.
    Pourquoi une complicité aussi immédiate ? A moins qu’il ne soit pas seulement hétéro.
    Les rencontres de ce style me laissent toujours perplexes et teintées d’un goût amer.

    mis en ligne 19:32


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  • Craig David, Just a remenber

    Galère pour aller bosser. Les grèves et ma voiture. Cette dernière à décidé de suivre le mouvement et de plus faire aucun effort. Le démarreur est en rideau de façon très aléatoire. En prévision d’un démarrage douteux, j’ai garé ma voiture toute la semaine... dans une rue en pente avec rien devant son nez pour pouvoir me lancer ! Et histoire de me contrarier, mon véhicule à démarré tous les matins sans aucun incident. Ce soir je l’ai déposé au garage et je la récupère lundi et je serai en Rtt, c’est plus prudent.

    Visite au bureau ce matin et en coup de vent de Nicolas, le temps d’un café. Coup de téléphone à Seb qui aménage la maison qu’il vient d’acheter. Un téléphone rapide avec Lady S pour le ciné de lundi. Comme je suis rentré très tôt, j’ai eu le courage de me faire une ratatouille ! Vu la quantité, je crois que j’en aurais pour deux fois.

    Samedi, anniversaire de ma nièce,. Il va falloir que je sorte de mon lit samedi matin pour aller chercher un cadeau et je n’ai aucune idée. J’en profiterai pour aller chez le coiffeur, s’il n’y a pas trop de monde. Puis déjeuner chez ma sœur.

    Je me suis aperçu qu’il fallait faire encore du classement. Ma boite à courrier est pleine. Pourquoi faut-il archiver autant de papier ? C’est super gonflant, surtout aujourd’hui à l’heure du numérique. Dimanche, si j’ai le courage, si et si et si .....

    mis en ligne 22:00


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  • Césaria Evora, Bo e di meu cretcheu

    Je suis revenu de vacances depuis une semaine et le temps m’a encore joué un tour. Celui de m’engloutir dans le tourbillon du boulot. De me faire dépenser le prix d’une batterie pour ma voiture. De galérer très prochainement à cause des grèves. Mais ne soyons pas pessimiste.

    Tout d’abord « L’élégance du hérisson » de M. Barbery. Un livre à deux destins, une écriture superbe, la langue est ciselée et devient un met de choix. Des épisodes drôles, touchants, poétiques, philosophiques, étonnants, en fait la vie et toutes les variations et les humeurs qu’elle peut nous révéler. Je ne me jette pas sur les prix littéraires, mais ce livre mérite son prix des libraires et doit être lu.

    Et puis visite de Nicolas dans la semaine et découverte de ses photos de vacances en Asie (Cambodge et Vietnam). Un voyage superbe à travers ses photos.

    Samedi, retour au cinéma avec Lady S.
    L’affiche du film « Dans la vallée d’Elah » ne m’enchantais pas plus que les quelques lignes de l’argument du film : un officier de carrière à la retraite enquête sur la disparition de son fils, un soldat exemplaire dont la trace a été perdu après son retour d'Irak.
    Mais le film servi par Tommy Lee Jones et Charlize Theron est superbe d’émotion, subtile dans une histoire trouble et qui vous tient jusqu’au bout. Donc pas de regret.

    Vu des choupinous au fil de notre promenade de Montparnasse à Notre-Dame. Je trouve qu’ils étaient plus nombreux que d’habitude. Ou peut-être avais-je l’œil plus scrutateur ? Qui sait...

    Dimanche : hibernation.

    Et lundi ? Arrivée dans un état ... comme un lundi. Mais je savais que l’après-midi serai éclairée par la présence de Nicolas. Ce fut un bon moment de bavardage. Le café était normal pourtant, mais nos lapsus et nos esprits blagueurs ont déformés en sous entendus nos paroles et nous ont entrainés dans des fous-rires. Pas très discret quand on sait que le coin café est sur le chemin de l’escalier, en face d’une salle de réunion et visible d’un couloir à travers une demi baie vitrée, et qu’il y a un va-et-vient permanent ! Mais on ne s’est pas privé de notre café et du reste.

    mise en ligne 21:00


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  • Loupé, zappé, oublié .... de vous dire que je suis parti en vacances. Les miennes se déroulent régulièrement depuis plusieurs années au mois d’octobre. Je suis toujours débordé quelques jours avant le départ et après l’arrivée. Vous dire que je n’écrirai rien pendant un mois serai faux. Il faut dire que quand je suis au vert, j’adore ressortir un bloc de papier, remplir mon stylo-plume d’une encre noire à l’odeur si caractéristique, et me délecter du bruit soyeux de la plume glissant sur le papier et de la trace calligraphique si plaisante à l’oeil.
    Je sais que les mots ainsi assemblés ne forgent pas obligatoirement des phrases qui seraient le reflet de sublimes pensées, mais le plaisir des sens - avec des gestes aussi simples et des objets aussi quotidiens - est une vraie gourmandise. Après avoir pensé sublimement, une prodigieuse idée qui fera date dans ce foutu siècle, j’écris une ligne fade, sans odeur, incolore, presque transparente sans rapport avec la saveur de sa genèse. Tout s’effondre si platement qu’il appert que c’est pitoyable de devoir le constater. J’ai fantasmé une œuvre d’art et j’ai accouché d’un rien du tout. Déçu ? Non, ainsi va le monde.

    C’est tout le problème du fantasme. Comme tout à l’heure au magasin brico du coin (à 8 km tout de même). Je cherchais, non pas fortune dans les rayons, mais un vulgaire pinceau (pourquoi faut-il qu’il chamboule tout régulièrement ?). Avant de trouver l’objet, arrive au bout d’une allée, un grand et beau gaillard trentenaire en jean et T-shirt blanc sans manche. Je stoppe net ma progression, et regardant faussement un rayonnage de lessives, j’attends. Il avance doucement, il cherche lui aussi. On se regarde vaguement pour constater notre impuissance à retrouver nos rayons et il continu. Sa gueule a du charme, mais ce qui m’a accroché, mais le regard de ses yeux bleus acier ... foudroyé j’étais... Il était très bien de dos aussi... Je peux fantasmer quelques minutes. Mais quand j’ai entendu sa voix demander un renseignement à un vendeur, tout s’est écroulé, fantasme compris.

    J’ai fini par trouver mon pinceau et je ne ferais rien aujourd’hui.

    J’ai commencé à lire « L’élégance du Hérisson » de Muriel Barbery. Je vous en parlerai plus tard.

    mis en ligne : 21:00


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  • Lundi matin. Vaseux comme il se doit. Juste ce qu’il faut pour ne pas se perdre sur la route. La matinée démarre : connexion au réseau, lecture mails, et au boulot. Pause café vers 10h. Je reviens en touillant machinalement mon breuvage.

    Brusquement mon œil de caméléon capte une silhouette. Et, oui, j’ai pas rêvé. Y’a un choupinou derrière la vitre d’un autre bureau sur la face opposée de ce foutu bâtiment en cercle et en patios. Je me renseigne : c’est l’équipe de nettoyage des baies vitrées ! Waouh, je veux bien qu’il vienne nettoyer tous les jours. Le choupinou arrive dans mon bureau, gueule carrée, regard doux, cheveux blond court et en pagaille, un demi-sourire charmeur et un bonjour à peine audible. Je lui montre l’accès extérieur aux baies vitrées. J’ai réunion et je me sauve à regret.

    Une heure plus tard, il est là à deux mètres de moi. Lui à l’extérieur en train de nettoyer cette vitre de deux mètres de haut. Il tend le bras et en bout de course, la manche de sweet-shirt glisse sur un bras musclé et fuselé, pendant que le même sweat découvre une moitié de ses abdos et de son ventre jusqu’au jeans posé sur ses hanches. Elle est haute et longue cette foutue vitre. Je compte la cadence de découverte d'une partie de son anatomie : 12 fois pour ce morceau de baie. Je matte comme un malpropre mais tout en discrétion. 
    Ma collègue me lance : tu exagères, tu va te faire encore du mal avec des choupinous inaccessibles !

    Le choupinou finit tranquille et repasse dans mon bureau reprendre du matériel. Il souffle un au revoir délicieux de moelleux. Et ce n’était qu’un au revoir. Après le déjeuner, nous nous recroisons et je lui lance « re-bonjour ». Il sourit et me dit amusé « alors re-bonjour ». Oups, je craque mais tout en intérieur. Son chef était avec lui et un autre nettoyeur. Nous ne nous sommes pas dit au revoir ....

    Après avoir faussement décrété que ma vitre n’était pas si bien finie que ça dans les coins, un de mes collègues me balance qu’il faudra attendre un trimestre ! Oublions tout ça. Les équipes ne sont jamais les mêmes. Comment voulez vous entretenir un lien. Dommage.....

    mis en ligne 22:30


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  • Je vous le fais dans l’ordre. Samedi dernier, visite de l’expo Vollard à Orsay, puis visite du bâtiment et Musée de la Légion d’Honneur, juste en face du Musée d’Orsay. Vu un charmant et jeune militaire très appétissant, et qui doit « manger à la même cantine que nous. »

    Samedi soir, soirée à la fête du vin et du fromage en banlieue sud. Et à deux heures du mat, on se retrouve à six dans l’ascenseur qui se coince entre deux étages. Au bout d’une heure, nous sommes délivrés et récupérer par les flics du coin. Y’en avait un, blond roux, très choupinou. Le lendemain j’étais nase. La semaine qui vient de s’écouler était calme et sans saveur. Vendredi j’étais en rtt et je n’ai rien foutu de la journée ; mis à part un grand (presque grand) ménage.

    Et samedi je continue à ranger mon appart. J’ai prévu aussi d’aller chez mon coiffeur. Et puis depuis une dizaine de jour, j’ai ressorti ma boite à bijoux et je remets mes bagues. Je les redécouvre, c’est drôle. Je matin j’en choisis une ou deux pour la journée. Mon patron s’en est aperçu. Et ma posé la question de savoir pourquoi je portais celles d’aujourd’hui – acier et laque noire et acier uni - aux majeurs de chaque main. Réponse de ma part : c’est à ces doigts qu’elles vont le mieux. Le pauvre, je crois qu’il se demande quelle excentricité me pique en ce moment.

    Sur mon lieu de travail seul quelques uns savent que je suis gay. Inutile de le dire. Quand ton collègue, en bon macho qu’il est, fait une réflexion sur la beauté du cul de la nana qui passe et que toi tu lui dis que tu préfères le cul du mec qui discute avec elle, alors ton collègue te regarde, se marre et te balance : heureusement que j’ai le cul plat. Histoire de se rassurer que tu ne le désireras jamais. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il n’a pas le cul plat ! Je suis mort de rire.
    Mais si on devait désirer et avoir dans notre lit tous ceux que nous croisons.... nous serions dans quel état ?

    Je suis retombé sur cette photo de 2006 de Matt Lander ....

    mis en ligne 01:20


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  • Il (Seb) a bien reçu mon sms pour son anniv.
    Je lui ai parlé au téléphone. Mais je n’ai pas fait de scène ! Il avait une raison d’être tendu et je le savais.

    En plus de mes coups de fil professionnels, dans l’après-midi, une bonne surprise. La voix de Nicolas. On s’est raconté plein de choses, y compris la météo en Asie. C’est la destination imminente de ses vacances. Entre une chose et l’autre, nous avons bavardé plus de 45 minutes.

    Nouvel appel de Seb en fin de journée. Son souci s’est envolé. Son attente pour un financement, a pris fin avec une heureuse conclusion. Il peut acheter son home, sweet home. Et nous avons encore bavardé.
    C’était une journée Téléphone.

    mis en ligne 01:04


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  • Il a oublié le mien.
    Je ne lui en veux pas.
    Il a la tête pleine de choses importantes et trop sérieuses pour l’instant.
    J’ai préparé un sms, car je ne pense pas qu’il lise mon blog, ou du moins il ne doit plus le lire depuis un moment ; c’est sans importance.

    Le sms partira dès potron-minet.
    Il me téléphonera et je lui ferai une scène comme il les aime.
    Il me lancera des mots doux en rigolant et me parlera de l’avancement de son projet.

    Bon’Anniv et grosses bises à toi.
    (« Il », c’est Seb)

    mis en ligne 01:00


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  • Déjà une semaine que je n’ai pas vu passer.
    Pas d’événement extraordinaire.
    Vendredi, j’ai joué au Loto et j’ai perdu. Mais on peut toujours rêver...
    Samedi, un tour au musée quai Branly, avec Lady S., suivi d’un thé avec douceurs au chocolat.
    Samedi soir, diner tout simple chez ma soeur : c’était mon anniversaire !
    Dimanche, une paresse infinie. J’ai fais la marmotte malgré un temps radieux.
    Lundi retour au bureau pour un dernier café avec Nicolas, tout frais et rose. Il part un mois en vacances. Il va me manquer.
    Mardi c’est le 11 septembre et certains événements paraissent, parfois, si loin déjà et pourtant tellement proches quand l'info vous réveille. 

    mis en ligne 01:25


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  • Samedi, soirée chez Seb. Anniversaire de sa femme. Lady S et moi avons franchi les 90 km, Veuve Clicquot sous le bras, pour fêter l’événement. Nous étions peu nombreux car leur appart est petit. Causeries parfois décousues mais agréables, buffet assis, debout, au choix.
    Revoir Seb me fait toujours quelque chose, surtout qu’il me provoque en me caressant la nuque du bout des doigts, l’enfoiré.
    Rentrée sur Paris vers 2h du mat.

    Dimanche calme, très calme. Menues activités ménagères. Rien de passionant.

    Reprise du boulot avec une activité en dents de scie un peu chiante.
    Mais retour de Nicolas ! Séance papotages 2 fois par jour – matin et après-midi – comme une ordonnance . En revanche le plaisir lacté n’est plus au rendez-vous. La mousse de lait n’a plus cette légèreté aérienne d’il y trois semaines. C’est nul. Tout fout le camp, mon bon monsieur. J’ai ressorti mes bagues et Nicolas l’ayant remarqué avait mis les siennes aujourd’hui. Nous n’en sommes pas à faire des concours de bijoux, simplement à porter les jolies choses qu’on aime.

    A propos de jolies choses, je trouve la dernière couverture de Têtu scandaleuse d’envie. Pas acheté, mais regardé chez mon libraire. Pourquoi j’ai pas le même choupinou dans mon lit, hein ? Inutile de déprimer, mais ça met l’eau à la bouche....

    mis en ligne 23:51


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  • Nos déjeuners sur l'herbe n'ont pas atteins la notoriété donnée par les peintres, mais cette activité champêtre fut du goût de tous.

    En 1863, Manet peint son « déjeuner » : était-ce un prétexte pour avoir une femme nue ? La pose est aussi naturelle que si elle portait des vêtements. Osé pour l'époque.

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    En 1865, c’est au tour de Monet de peindre son « déjeuner », beaucoup plus académique et habillé. Le décor devient salon de verdure.

     

     

     

     

     

     

     

     


    Et puis au, hasard du net, un autre « déjeuner », à Giverny, de 1993. Ici la profusion de fleur et de végétation prend le pas sur les acteurs de ce déjeuner.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais nous restons dans le bucolique, la détente et l'impressionisme.

    mis en ligne 17:00


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  • Chose prévue, chose faite pour une fois. Nous avons déjeuné entre collègues au bord du lac. Lady S était aussi du déjeuner ; elle connaît tout le monde. Courses rapides chez Lecl... puis retour au bureau et en route pour le lac en quelques minutes.

    Installation sur l’épaisse table en bois bien ancrée au sol, sous les arbres. Déballage des nourritures : taboulé, macédoine, jambon, fromage, yaourt, raisin noir, pain et eau minérale ! Nous n’étions que tous les quatre à midi pour un pic-nic. Deux oies grises et deux canards blancs déambulaient de loin en nous regardant. Un couple allongé tendrement, beaucoup plus loin dans l’herbe, avait des velléités visibles de câlin. Une bande de mômes à tenues bariolées et à bicyclette, passa au bord du lac. Le temps était serein, mais la chaleur n’était plus celle de l’été (si nous avions eu un été).

    A la fin du déjeuner, nous avons rangé nos petites affaires et avons nourri les volatiles – peu farouches - avec le pain qui restait. Une heure plus tard, retour au bureau avec un crochet au distributeur pour prendre un café.

    Moment très agréable, détendu. La semaine prochaine, on remettra ça. Si le temps reste stable.

    mis en ligne 23:14


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  • Je savais que je possédais cet objet. Il me vient de mon père. J’avais en revanche oublié que je l’avais donné à ma soeur. Je l’ai un peu nettoyé (de sa poussière) et j’ai pris une photo. 

    D’où vient-il, quel est son histoire, que signifient les inscriptions visibles en bas à gauche ? Je ne sais pas.

    Mais je ne vous ai pas dit ce que c’était !

    C’est un « tsuba japonais ». C’est la garde d’un sabre japonais. On distingue très bien au centre le triangle qui correspond au profil de la lame du sabre.

    Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

    mis en ligne 23:02


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  • Vu sur Arte un documentaire d’une heure sur « La révolution Disco »
    (Prochaines rediff. : le 29 à 1h35 et le 01-09 à 8 :45)

    Bien monté, quelques lenteurs, mais très instructif pour se souvenir d'où est sorti le disco et ce qu'il est devenu et a généré.  

    [ in arte-tv]
    Au milieu des années 70, une vague de paillettes déferle sur les États-Unis. Quelles sont les origines de la musique disco ? Comment a-t-elle influencé la société américaine de l'époque ?
    Dans les années 70, un nouveau style musical fait danser l'Amérique. Il s'accompagne d'un sentiment d'euphorie et de liberté. Sa devise : "United in the name of fun !" Gloria Gaynor, Randy Jones des Village People et George Clinton se souviennent de la grande époque du disco et de la folle vie nocturne new-yorkaise à la fin des années 70. Certaines discothèques étaient alors de véritables temples de la musique où les DJ testaient les disques directement sur le public dès leur sortie. Le documentaire retrace l'évolution du disco depuis ses origines - le philly sound, un style musical underground très apprécié des minorités noires et homosexuelles. Le succès de musiciens issus de ces communautés leur a d'ailleurs permis d'être mieux reconnues et plus influentes. Le disco avait aussi ses ennemis : en 1979, des radios rock ont organisé une campagne anti-disco et des autodafés de disques. Plusieurs fois donné pour mort, ce style musical a pourtant largement influencé la dance, le R&B et la house... "I will survive", chantait Gloria Gaynor.

    En fait le prétexte était de vous remontrer ce moment d'humour
    sur « I will survive ... » !!!

     

    mis en ligne 23:04


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  • Un lundi matin laborieux et surtout pas envie de continuer sur un dossier commencé la semaine dernière. Mais à 11h58 très exactement un mail de Nicolas : je suis là pour quelques heures. Donc petit rendez-vous dans l’après-midi. Papotages devant un chocolat pour lui et le fameux lait pour moi. Mais la mousse était moins aérienne, toujours aussi douce et sans goût mais moins légère. Au final cela n’avait pas trop d’importance. Nico goûte aussi pour se rendre compte. J’étais super content de le voir après sa longue absence. Bon, il repart et je ne le reverrais que lundi prochain. En attendant, je me remets au café et je vais finir ce foutu dossier.

    Je me demande si demain et vu le temps très agréable, je ne vais pas proposer à mes deux potes, un pic-nic au bord du lac dans la semaine. Nous ne sommes plus que trois à manger ensemble et la bouffe du self est toujours aussi redoutable à digérer. Je crois donc que c’est une bonne idée.
    Mais j’y pense, j’ai aussi prévu de déjeuner avec Lady S dans la semaine. Donc faut organiser. Le lac est à cinq minutes, le boulot de Lady S est à 30 minutes. Pour le pic-nic, nous faisons les courses au centre commercial, à trois minutes en voiture. Et puis il faut profiter du soleil. La météo peut changer brutalement... nous verrons.

    A demain ...

    mis en ligne : 23:40


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  • Hairspray - Good morning Baltimore


    HAIRSPRAY

    Malgré son physique passablement arrondi, la jeune Tracy n'a qu'une idée en tête : danser dans la célèbre émission de Corny Collins. Par chance, ce dernier assiste à une de ses performances au lycée et lui propose de venir rejoindre son équipe. Tracy devient instantanément une star, s'attirant du même coup la jalousie d'Amber, qui régnait jusqu'ici sur le show.La chance de Tracy tourne lorsque, après avoir été témoin d'une injustice raciale, elle se retrouve poursuivie par la police pour avoir marché à la tête d'une manifestation pour l'intégration des Noirs. Désormais en cavale, ses chances d'affronter Amber au cours de la finale et de remporter le titre de " Miss Hairspray " semblent bien compromises... [ in Allociné ]


    La troisième version de cette œuvre culte, librement inspirée de la version de 1988 avait déjà fait l’objet d’une comédie musicale à succès en 2002. La version de 2007 reprend largement des éléments de la comédie musicale de Broadway agrémenter de nouveaux morceaux .

    Nous sommes à Baltimore en 1960. Même si le sujet sous-jacent de la ségrégation et tous les problèmes qu’elle engendre est présent, cette situation sert aussi de prétexte pour nous enchanter d’une comédie déjantée, pleine d’humour, de rebondissements, de danses et de chansons sixties. Un grand moment de comédie musicale US avec un happy end, comme il se doit !

    On peut aussi saluer la performance des acteurs qui tous, chantent et dansent sans doublure.

    vu samedi et mis en ligne vers 23:55


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  • Le café en bas de mon immeuble est fermé au mois d’août. Je fais donc cinquante mètres de plus pour prendre mon café dans un autre établissement. Le décor est nul à chier, les lumières sont terribles le matin. On se paye de ces têtes, effroyable ! Je n’y passe que trois minutes le temps de boire un café en jetant un œil rapide sur les gros titres du journal posé sur le bar à l’intention des clients.

    La porte de la cuisine est ouverte comme tous les matins, mais on ne voit qu’une partie du carrelage et de la hotte en inox. Et puis ce matin une surprise. Dans le l’encadrement de la porte, un cuistot choupinou. Grand, blond, cheveux très courts, yeux clairs, probablement moins de trente ans. Parfaitement sanglé dans sa tenue blanche, il parle d’une voix profonde avec la patronne. Dessert ananas ou tarte aux poires ? Ca sera tarte poire-chocolat.

    Et je continue à tourner la petite cuillère dans ma tasse en matant vers la cuisine. Maintenant mon café est tiédasse. Mais je m’en fous. Le Chef est reparti en cuisine. Alors que la pluie nous bouffe la lumière du matin, un petit rayon de soleil était aux fourneaux. Finalement, mes aléas de pneu crevé me semblent sans importance.

    mis en ligne 00:40


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  • Sortie du bureau à 20h00. Direction le parking presque désert. Quatre voitures éparpillées.
    Il est tard et je rentre. Contact, vroom, je bouge. Et puis un bruit de raclement. Arrêt en urgence. Merde et re-merde (c’est pas poli).

    Pneu arrière gauche crevé de chez crevé. J’ai intérêt à faire vite, la grille automatique du parking ferme dans 30 minutes pour la nuit. Ouverture de coffre. Poisse, où est passé la manivelle du cric dans tout ce foutoir ? Je me dépêche avec les moyens du bord, du coffre devrais-je dire. J’ai les mains noires du charbonnier. Les écrous de roues sont vissés à mort. Si je tenais l’enfoir... qui à serré si fort.

    Ouf, à peine 15 minutes et tout est rangé. Je repars, mais pas par l’autoroute, car mon pneu de secours n’a pas l’air d’être gonflé au top. Donc retour sur Paris, 12 km par le chemin des écoliers au lieu de l’autoroute et 12 km sur les voies rapides à 80 km. Un peu la galère pour me garer.

    Maintenant il est 21h45 et j’ai plus très faim. Ce qui me gave, c’est demain matin. Vérif du gonflage et dépose du pneu pour réparation et il faut que je sois au bureau à 8h30...

    A bientôt ....

    mis en ligne 23:54


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  • J’hésitais. A sa sortie début août, il y avait un tel battage que je me suis retenu d’y aller. Et puis finalement, un tour à Montparnasse samedi avec Lady S., et nous nous sommes faits une séance sympa. On rit, on apprécie les clins d’yeux à des BD connues, le rythme est soutenu ; les animations de qualités ; l’histoire est drôle et émouvante.
    Ne boudons pas notre plaisir et laissons nous porter par du divertissement pur - servi par une réalisation irréprochable - avec le regard d’un môme. C’est ce que nous étions venu chercher.

     [in AlloCiné : Ratatouille - Synopsis]
    Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... et le fait d'habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit.
    Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'être ce qu'il est : un rat qui veut être un grand chef...

    mis en ligne : 01:00


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  • Avec Lady S., nous avons l’habitude de courir dans le culturel, à travers Musée et autres lieux. Or il s’avère qu’il y a plus d’un mois, je suis passé, seul et en coup de vent, au Musée Bourdelle. Ses sculptures démesurées et commémoratives ne sont pas toutes à mon goût, mais c’est un artiste contemporain de Rodin et c’est intéressant à voir.

    J’en parle donc à Lady S en lui disant, qu’il y a un centaure de bronze dans une attitude lascive. Le pubis humain, garni de prémisse poilu du centaure, est très troublant. L’absence de sexe à cet endroit rend la chose suspecte. Et on imagine ce qu’aurait put être la suite de l’homme sans le prolongement du centaure. Je délire donc à fond en érotisme et volupté et je dis à Lady S. qu’il faut que l’on fasse un saut voir Bourdelle.

    Il y a quelques jours nous entrons au musée. Lady S, intriguée, me presse de lui montrer cette chose qui a mis en émoi mes sens au point de faire un commentaire dithyrambique sur le sujet.

    Je tourne, je vire, je reviens... je ne trouve pas l’objet qui a provoqué en moi tant de passion. Lady S, déçu mais philosophe et résignée, commence à trouver mes délires inquiétants.

    Finalement, le centaure est le « Centaure mourant », qu’il n’a rien de particulièrement érotique et qu’en matière de nu masculin troublant, « Adam » du même sculpteur et beaucoup plus désirable et sexy !

    Je n’ai pas compris cette confusion qui a encombrée mon esprit....

    mis en ligne : 02:00


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  • Nicolas était de nouveau à la boite pendant une quinzaine de jours avant de repartir. Nous avons pris l’habitude de nous donner rendez-vous pour un café au distributeur. Mais vers 15h, le café ne passait plus. Après une saine hésitation je choisis le « lait ».

    Je prends le gobelet. Une mousse légère quasi-aérienne flotte sur la surface du lait. J’approche les lèvres avec précaution, tant pas crainte de défaire cette construction que par la crainte d’une chaleur trop forte.

    Et, là, une tiédeur se pose sur mes lèvres. Un voile de mousse les enveloppe, je ferme les yeux, hummmm, une sensation de velours si doux m’électrise si bien qu’un frisson me parcours de la tête au pied. Je lève les yeux et regarde Nicolas qui m’observe en se demandant ce qui m’arrive. « Mais c’est de la pure volupté, une sensation érotique extrême... » lui dis-je le ton enjoué et la voix suave et je replonge dans la mousse, « mais c’est divin, si tu savais... », mes lèvres se délectent encore de cette mousse si légère qui passe en bouche telle une onde de plaisir...

    Je regarde Nicolas et nous éclatons de rire !

    Le même scénario a duré deux semaines. Et chaque fois je me pâmais en absorbant cette érotique mousse de lait tiède si douce.

    Nicolas se marrait en supportant mon cirque quotidien. Il est indulgent pour mes délires... Merci Nicolas et à bientôt...

    mis en ligne : 01:32


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  • J'ai été un peu absent. Plein de choses trop absorbantes et pour avoir le temps et le courage d'écrire. Et puis, il faut bien l'avouer, je n'avais pas envie d'écrire, ni de lire ni de bien grand chose. Mais je suis resté fidèle à mes virées culturelles avec Lady S. La dernière date de vendredi. Visite du Hameau de la Reine à Versailles. Le temps mitigé voire couvert et une température pas-de-saison, n'ont pas entamé notre joie de découvrir le travail accompli pour restaurer ce lieu champêtre et royal. Un vrai village de conte fée de plus de deux siècles. Peu de monde et donc une promenade très agréable, suivi d'une tasse de thé en fin d'après-midi.

    mis en ligne 19:33


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  • Por una cabeza (tango)

    Jeudi : mon banquier est absent pour deux jours... Ben il attendra aussi mon coup de fil pour mercredi ! Fête de la musique... rien fait cette année.

    Jeudi après-midi : 14h00 le téléphone sonne. Seb à l’autre bout. Un rayon de soleil dans ma tête. Ça fait du bien 1h10 de conversation. Trois semaines sans nouvelle, c’est long quand on est à moitié morose.

    Vendredi : journée intense en boulot, mais courte. A 16 heures je me suis sauvé. C’est pas souvent du tout, mais là, ça fait du bien et on apprécie.

    Samedi : le samedi quoi !  Tâches ménagères et pas de sortie pour acheter quoique ce soit. Pas de vague sur le compte en banque.

    Dimanche : rendez-vous avec Lady S. pour une expo d’architecture au Pavillon de l’Arsenal. Puis un déjeuner à Bastille. Temps agréable, discussion sérieuse et papotages moins sérieux. Une journée sereine. Rentrée maison vers 16h.

    J’ai presque retrouvé un peu la pêche.

    mis en ligne 21:00


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  • Don't explain, Nina Simone

    1 et 1 font 2 et 2 et 2 font 4 !  C’est une évidence absolue pour un banquier. Cela est aussi devenu une évidence pour moi ce matin. Je ne sais où j’ai merdé, mais le résultat est bien là. J’ai du me tromper à un moment avec des différés de factures des travaux chez ma mère. Quand les sommes sont rondelettes, on a tendance à faire moins attention aux deux ou trois derniers chiffres et on arrondit. Oui, mais 5100 euros et 5900, c’est pas dans les 5000. C’est 5 ou 6000 mais pas 5. C’est franchement le genre de fourchette où le grand écart de 800 devient casse-gueule.

    Donc, va falloir téléphoner à Monsieur le Banquier, pour lui dire que mon budget a subi un dépassement non autorisé, certes, mais prévisible et maitrisable et que les mouvements de capitaux étant ce qu’ils sont, ce n’est qu’un léger glissement qu’il convient de maitriser. La voix ferme et sans énervement, il faut que je lui tienne ce genre de discours pour ne pas le paniquer, lui.
    Et moi, je fais quoi ? Si il est sympa, il laisse filer jusqu’à la fin du mois, sinon, il faudra aviser. Je renonce à faire appel à l’épargne publique et je renonce aussi à me vendre. Première raison : ne pas faire supporter aux autres mes erreurs de calculs et la deuxième raison : je ne crois pas que je puisse me vendre autrement qu’en discount de 4ème démarque !  Ne me dites pas que je suis dur avec moi-même. Je suis simplement réaliste.

    A propos de réalisme (et de gaieté absolue ...), mardi soir Arte diffusait dans l’émission Tracks, un sujet sur Big Brother and C°. Trois thèmes et des dossiers sur le net Arte. Au final, 1984 d’Orwell est vraiment en marche et j’ai vraiment eu froid dans le dos – sans paranoïa - en regardant les sujets et les documentaires diffusés. Mais comme toujours, des sujets traités en profondeur et de façon magistrale.
    En bref  (histoire de vous coller le moral plus bas) :
    (issu du site : http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=688220,day=4,week=25,year=2007.html

    Demain, nous serons tous fichés, tracés, voire "pucés". Déjà la cybersurveillance est en marche et les milices du Net prolifèrent. Illusion sécuritaire ? Ce documentaire mesure les risques et paradoxes d'une fuite en avant technologique.
    TOTAL CONTROLE : Des experts en nouvelles technologies dressent un panorama inquiétant des dispositifs de surveillance mis en oeuvre de Pékin à Paris, en passant par Tunis ou Berlin, avec des outils de traçage et d'identification sans cesse plus perfectionnés et plus nombreux. La géolocalisation évoque les applications prochaines où l'on combinera la puce avec un émetteur GPS pour localiser en temps réel un objet ou une personne... Ce documentaire met efficacement en perspective le prix que nous risquons de payer pour une sécurité en partie illusoire.

    Petit tour du monde des collectifs citoyens qui, de plus en plus, tentent d'unir leurs forces pour défendre les libertés individuelles. L'Empire citoyen contre-attaque !
    RESISTANTS.COM : Des associations, des collectifs, des fondations émergent un peu partout à travers le monde pour dénoncer les risques d'atteinte aux libertés individuelles... À Paris, le collectif "Souriez vous êtes filmés" s'est donné comme but le retrait des caméras de vidéosurveillance ; à Berlin, les "hacktivistes" du groupe Quintessenz montrent comment pirater les réseaux de la police ; à Los Angeles, Ian Clarke a inventé le Freenet, une Toile cryptée et anonyme...

    Une visite guidée et critique de Londres, capitale mondiale de la surveillance tous azimuts.
    BIG BROTHER CITY : Avec plus de 4 millions de caméras en activité, soit une pour quatorze habitants, la Grande-Bretagne est aujourd'hui le pays dont les citoyens sont le plus surveillés au monde. Duncan Campbell, journaliste indépendant et auteur d'un rapport sur le système d'écoute Echelon fait découvrir la dimension orwellienne de la capitale britannique, véritable laboratoire des technologies de contrôle.

     

    J’ai pas le moral au beau fixe, mais je suis sûr que d’ici la fin de la semaine, tout ira mieux ! Il le faut. Et puis samedi rendez-vous avec Lady S. pour le déjeuner et une visite à l’expo (gratuite !) qui vient de s’ouvrir au Pavillon de l’Arsenal : « Logement, matière de nos villes », chronique du logement collectif en Europe depuis 1900, rassemble 100 réalisations qui ont nourri la pensée urbaine au XXe siècle. Documents d’époque, plans, coupes, photos et vidéos retracent un siècle d’histoire de l’habitat européen au regard de leur contexte politique, social et économique. »

    Dernier imprévu : une équipe de tournage cinéma s’installe pour 2 jours (je crois...) dans le quartier. Ils ont squatté pour les petits et les gros camions plus de 30 places de stationnement. En plus des travaux en cours, j’ai tourné pour trouver une place ! C’est un peu la galère. Mais je vous l’avais dit, cette semaine est à rayer du calendrier. Et tant pis pour la Fête de la musique, na !

    mis en ligne  23:31


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  • The look of love, Nina Simone

    Pourquoi les semaines finissent dans le bordel et recommencent en pire.
    8h du mat. Surprise, en partant de chez moi et en arrivant à proximité de ma voiture : glace avant droite explosée. Du verre partout dedans et dehors. Un petit mot de la police pour me dire qu’ils ont constatés la dégradation hier, en fin d’après midi et que je dois leur téléphoner sur une ligne directe. Ce matin je les contacte : une main-courante a été ouverte. Mais les vandales sont inconnus. Si je veux déposer plainte, je peux passer sans problème.
    Finalement je renonce. Je me sens pas de passer une heure au commissariat pour encombrer le dossier des plaintes contre X, sans aucun résultat. Il est déjà 8h45. Le ou les casseurs de vitres n’ont strictement rien volé dans la voiture. La condamnation des portières n’était même pas déverrouillée.

    Coup de fil à mon assurance et direction les Changeurs de vitres et pare-brises. C’est ok. Ma voiture sera prête dans une heure. Et pour 132 euros, j’ai une vitre neuve. En route pour le bureau avec une arrivée à 11h !!! Merveilleux pour commencer un lundi.

    Du coup j’avais pas une pêche d’enfer. Et j’ai encore perdu les coordonnées du mec qui doit transférer des vidéos perso sur CD-rom... Je devrai pas ranger les papiers aussi consciencieusement : je ne les retrouve jamais. Je peux pas non plus passer ma vie à prier St-Antoine pour lui demander de me faire retrouver les objets perdus (et oui, il a ce pouvoir aux dires de certains).

    J’ai bossé sans avancer vraiment. En toute logique je devrai retrouver toute une pile de trucs chiants à faire demain. Mais on ne va pas se laisser aller. Allons, du nerf !
    Je n’ai qu’une envie, c’est de rester chez moi à glander, même pas partir en vacances, non, simplement glander, rien que ça.

    Ben c’est pas gagné tout ça. Va falloir que je me pousse aux fesses, sinon, si je vous attends... je risque de faire du sur-place !

    A bientôt et bonne semaine à vous tous...

    mis en ligne : 23:55


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  • Rien qu'aujourd'hui, deux anniversaires à souhaiter : ma mère et ma tante. Il y a quelques jours, mon beau-frère et demain une vieille amie. Bref je suis cerné par les gémeaux. Coups de fil, sms et bisous pour tout le monde. Et à l'année prochaine !

    Nicolas est revenu au bureau. Donc café le matin et  l'après-midi. On discute un petit moment de tout et de rien, de ses travaux dans son futur appart, de futilités ou de choses plus sérieuses. Moments rares de décompression dans cette ambiance un peu bizarre où l'on est pas submergé de boulot,  mais pour les projets en cours les calendriers se chevauchent et nous font courir. C'est un rythme un peu con, mais nos clients l'ignorent. Nicolas va repartir et je sens que le café redeviendra un plaisir solitaire... (no comment).

    Il fait chaud et le choupinou se laisse aller ... pour nous montrer ses abdos... et là je vous jure qu'il attend que la température baisse.....

    mis en ligne 23:46


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  • Brancusi, sculpteur (1876-1957)
    Constantin Brancusi né en Roumanie en 1876, entre à l'Ecole des arts et métiers de Craïova en 1894 puis à l'Ecole des Beaux-arts de Bucarest en 1898. En 1904, il arrive à Munich avant d'arriver à Paris où il obtient son diplôme des Beaux-arts en 1907. De 1916 à 1957, Constantin Brancusi possède plusieurs petits ateliers juxtaposés, Impasse Ronsin à Paris.
    En 1956 il lègue son atelier (oeuvres achevées, ébauches, meubles, outils, bibliothèque, discothèque, photographies...) à l'État français, à la condition que ce dernier le reconstitue dans l'état où se trouvera l'atelier à la mort de l'artiste. Une première reconstitution partielle a lieu en 1962 dans le musée au Palais de Tokyo. Sa réplique exacte est réalisée en 1977, à l'extérieur du Centre G. Pompidou.
    [source : http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-brancusi/ENS-brancusi.htm]

    Cette reconstitution est trop propre, trop blanche, l'atelier n'est plus dans son "jus". Il y a un coté un peu aseptisé qui dérange. Y avait-il un juste milieu entre ce coté atelier tellement vide de vie de Brancusi et une reconstitution hollywoodienne ? Je ne sais pas.

    Une peinture moins blanche, plus subtilement patinée eu mieux convenu aux œuvres lumineuses et entassées.
    L'atelier s'ouvre sur ses trois volumes, derrière d'immenses baies vitrées. On ne peut pas circuler dans l’exiguïté de l'atelier et donc tourner autour des œuvres. On peut encore moins les toucher. Seul l’œil a droit de cité en ce lieu.
    La main ne peut pas toucher les courbes sensuelles du marbre, sentir la densité charnelle du bois, saisir au bout des doigts, les yeux fermés, cette volupté si particulière des matières « inanimées ».

    Le parallèle peut paraître osé, mais c'est la même chose avec le mec que vous apercevez. On regarde, on observe, on se laisse aller au fantasme, mais on ne se lève pas pour mettre la main sur son pectoral si bien dessiné. Il y a le risque d'une réaction non souhaitée....

    Alors que toucher une sculpture, ne présente pas de risque et je me suis senti frustré. Donc dans les deux cas je suis frustré.

    A moins de draguer le visiteur choupinou qui visite l'atelier et qui ressort aussi frustré que moi !

     

     

    mis en ligne 21:00


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  • Y'a pas à dire, il y a des années qui passent plus vite que d'autres. Eh, oui, le dimanche 28 mai 2006, je commençais ce blog. Déjà un an. Avec des hauts des bas dans l'écriture mais aussi dans la lecture des autres. Et puis en un an, la disparition de certains de la toile, l'arrivée d'autres dans notre "club" de bloggeurs et surtout la rassurante présence des bloggeurs découvert au début de mon propre blog.

    Pour fêter l'événement, je suis parti en vacances !!!
    Le motif est faux, mais les vacances sont vraies. Il fallait bien finir mon solde de congés, ordre du big boss qui en a marre de voir tous les ans des débordements sur l'exercice suivant. Avec la super menace : "si vous ne voulez pas de vos vacances, je vous les supprime !". Pffff, n'importe nawak, mais avec ça il a l'impression de montrer son autorité. Le pauvre, tous les ans c'est le même cirque.

    Tout cela pour vous dire que je continue ce blog, après un mois de mai très faible. J'ai encore des choses à dire et à faire. Vous allez donc me supporter encore et encore. Et puis je vous aime trop pour me passer de vous.

    Pour toute votre fidélité, je vous envoie chers lecteurs et chères lectrices mille bises en vous souhaitant plein de bonheurs (vaux mieux plusieurs bonheurs qu'un seul grand bonheur envahissant...)

    A bientôt...

    mise en ligne le mardi 29 mai 2007 à 23h30


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