• Jeudi : journée très speed, trop...

    Vendredi : déjeuner avec mon patron et Lady S. Considérations professionnelles et bavardages personnels. Bonne cuisine et convives agréables. Un bon moment pour un vendredi. Rentrée à temps au bureau pour une autre invitation : café avec Nicolas. Bavardage un bon moment. Nous n’avons pas l’humeur travailleuse. Sa barbe de trois jours lui fait un beau visage et je ne me prive pas de le lui dire. Je lui parle de Sébastien, de Paris-carnet, de mon blog, de moi. Je me suis un peu beaucoup livré. Pourtant je n’ai bu que deux verres de vin au déjeuner. Ce fut une bonne journée qui clôturait une semaine très mal engagée. Ouf.

    mis en ligne : 01:44


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  • J’avais découvert le lien chez un blogueur. Je me suis donc inscrit. Oh, c'est juste une inscription pour dire que je serai présent à cette réunion mensuelle et très libre à tous points de vue (pas de règle).

    Et puis c'est la première fois que je vais y aller. Le nom de certains blogueurs que je lis me rassure. Pas évident de débarquer dans une assemblée déjà rodée aux rencontres. On se sent paumé, sauf si on connaît au moins un ou deux personnages. Car nous lisons pleins de billets sans mettre un visage, une voix, un regard, au fil des lignes que nous savourons. Cela n'est un problème, mais parfois on a envie de connaitre, par simple curiosité ceux que nous apprécions.

    J'arrive un peu à la bourre, vers 21h. Il y foule et les carnettistes se sont déjà installés dans la soirée. Je repère XIII dont je connais le visage et je me présente. Puis je me retrouve attablé près de deux autres blogueurs, Adrian et Pierre. Nous avons beaucoup parlé de blogs, d'écriture, de voyages, de tout et de rien, devant un pavé de viande délicieux accompagné d'un vin italien très gouleyant. Dernière nous, une joyeuse tablée joue aux cartes dans les rires et un joyeux vacarme. Plus loin encore, assis ou debout, d'autres discutent chopes de bières en main. Un autre, concentré, prends des photos des différents groupes. Est-ce le même qui photographie aussi les pliages de cocottes et de (sais-pas) en papier ... je ne sais pas. J'aperçois monsieur KA hors de portée. Shagoo serait-il là, mais où.

    La soirée avance, mes deux compagnons du début se sauvent. Je parle un instant avec Fred, qui part aussi. Il est 23h. Pour une première séance, cela me convient et je suis fatigué. Aggelos porte une cape somptueuse à capuche. Je veux la même ! Je vais dire au revoir à XIII : mais sa caméra remarche et on peut faire une interview ! OK et me voilà face à lui et à son objectif qui scrute et à son micro qui enregistre tout dans un bruit ambiant peu propice. En plus j'ai la voix éraillée par un mal de gorge persistant ! Sitôt fini, autant en profiter et XIII refait une interview avec un inconnu pour moi. Mais il semblerait que ce soit Les Tamaris qui m'a succédé ... c'est idiot, je lis son blog. Nous aurions pu nous présenter ! Et après je suis parti, au moment où d'autres carnettistes arrivaient : l'équipe de nuit en quelque sorte ! J'ai pu saluer M. KA en partant.

    En janvier je ne pourrai pas assister à la réunion, mais je compte bien être présent en février et je prendrais quelques photos.

    Pour les liens des carnettistes cités ici, voir sur Paris-carnet : http://paris-carnet.org/
    Il y a aussi la liste des présents et quelques comptes rendus.

    mis en ligne 23:50


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  • Samedi vers onze heures : petit tour à la Fnac. Achat du dernier d'Ormesson « la création du monde », rachat d'un Queneau.

    J'offre à Lady S "Les miscellanées" de Mr Schott, qui en retour m'offre "La fée carabine" de Daniel Pennac (et, oui, j'ai rien lu encore de lui...)

    Citoyen londonien d’une trentaine d’années, Ben Schott a fait un carton en Grande- Bretagne avec cet étrange recueil de miscellanées. De quoi s’agit-il ? D’un petit bouquin élégant dans lequel il a rassemblé toutes sortes d’informations, schémas et anecdotes sur les sujets les plus loufoques : la liste des travaux d’Hercule, les apparitions d’Hitchcock dans ses propres films, les ingrédients du Big Mac, le code irlandais du duel, les 100 décimales de Pi, l’échelle de dureté des mines de crayon, bref, tout un bric-à-brac pour briller en société et épater vos amis. Drôle, excentrique, futile, bref so british.
    (in Epok, l'Hebdo de la Fnac.)

    Mot de l'éditeur : " C'est une bien triste chose que de nos jours, il y ait si peu d'informations inutiles. " Oscar Wilde. " Un couteau suisse en forme de livre. " Elmar Krekeler, Die Welt. " .. vous, Monsieur, vous lisez les livres d'un bout à l'autre ? " Samuel Johnson. " Il n'a appris à lire qu'à moitié, celui qui n'a pas aussi appris l'art encore plus subtil de feuilleter & de sauter des pages. " Arthur Balfour. " Prenez garde à l'homme d'un seul livre. " Saint Thomas d'Aquin. " Si un livre vaut la peine d'être lu, il vaut la peine d'être acheté. " John Ruskin.

     

    " Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ? "
    Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même (" l'innocence m'aime ") et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale. (4ème de couverture)

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    Déjeuner crêperie bretonne : la bolée de cidre à l’air d’avoir un effet bénéfique sur mon début de bronchite ... Direction le cinéma avec Lady S. Nous avons quelques films en retard ...
    -----------------

    Film « BABEL »
    Réalisé par: Alejandro González Inárritu 
    Avec: Brad Pitt, Cate Blanchett, Gael García Bernal, Mahima Chaudhry, Jamie McBride, Kôji Yakusho, Shilpa Shetty, Lynsey Beauchamp, Paul Terrell Clayton,

    En plein désert marocain, un coup de feu retentit soudain. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
    (in http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=8060

    Quatre films, quatre destins qui démarrent et qui vont se rencontrer sur le fil ténu de leurs douleurs et de leurs solitudes aux quatre coins du monde. Superbement bien tourné. Des acteurs dont on oublie le nom à la ville, tellement leurs rôles les imprègnent. Des sentiments rugueux et bruts dans des situations de mal-être, de mal- vivre. Des prises de vues sur un visage, du sang qui coule, mais aussi sur l’immensité des paysages ou villes qui sont les cadres des drames et qui les rendent plus féroces encore.

    Un film à voir. On ne reste pas insensible aux questions qu’il porte ou qu’il soulève. Mais on n’est non plus obligé de se questionner ou de se torturer sur le message cinématographique ! On regarde d’abord un film ; on le savoure, on y repense et éventuellement on y pense autrement.

    Sortie deux heures plus tard, l’oeil content et l’esprit satisfait. Un tasse de thé avant de rentrer. J’ai un début de bronchite et je suis vaseux.

    Dimanche : au lit et au chaud avec de l’aspirine. Sage, pas bouger ! On se repose entre sommeil et tisane ....

    Lundi : je suis mieux. Arrivée au bureau à dix heures. Mais le temps de lire un peu et d’écrire ce post il est presque minuit. Bonne nuit ....

    mis en ligne 00:54


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  • Chose promise : Lady S répond à ce foutu questionnaire qui a inondé la blogosphère ...
    Merci Lady S de vous être prêtée à ce jeu.

    Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
    Après Alésia, les Gaulois ne voient pas d'un mauvais oeil l'occupation
    in Les grandes dates de l'histoire de France par Jean-Joseph Julaud
    Sans vérifier, quelle heure est-il ?
    7h10
    Vérifiez :
    7h08
    Que portez-vous ?
    jeans et pull
    Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
    le blog d'un ami
    Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
    les machines de l'atelier, je suis au boulot
    Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
    mardi, je suis allée danser
    Avez-vous rêvé cette nuit ?
    oui, pfft parti !
    Quand avez-vous ri la dernière fois ?
    hier vers 16h00
    Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
    des calendriers
    Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
    un billet d'avion pour le premier qui part vers n'importe quelle destination
    Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
    casino royal
    Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
    non pas suivant mes critères
    Que pensez-vous de ce questionnaire ?
    parlez-moi de moi y'a que ça qui m'intéresse
    Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
    je ne suis pas venue en vélo ce matin
    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
    Lauriane et Mathilde
    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
    Arnaud
    Avez-vous déjà pensé vivre à l'étranger ?
    oui
    Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
    Désolé
    Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
    Supprimer l'envie
    Aimez-vous danser ?
    oui
    Georges Bush ?
    la partie visible de l'iceberg
    Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
    les guignols de l'info
    Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
    je n'ai pas de blog, ce questionnaire va s'arrêter

    Signé Lady S

    mis en ligne 23:10


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  • J'aurais mieux fait de ne rien dire... Merci particulier à Morts ou Vifs

    Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
    ... trois laboratoires, dont celui de l'université d'Arizona ont pratiqué la datation carbonique...
    in "L'évangile de Jimmy", de D. van Cauwelaert

    Sans vérifier, quelle heure est-il ?
    0:30

    Vérifiez :
    0:40

    Que portez-vous ?
    Caleçon bleu marine et ... chemise blanche !

    Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
    Je faisais le tour des blogs.

    Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
    Un léger fond sonore avec Nina Simone.

    Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
    Diner chez ma frangine ...  deux étages plus bas ! (mon frigidaire était vide)

    Avez-vous rêvé cette nuit ?
    Oui, mais de quoi ? That is the question....

    Quand avez-vous ri la dernière fois ?
    Au diner de ce soir.

    Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
    Rien pour l'instant. Mais c'est prévu...

    Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
    Ma liberté ... de ne plus bosser (égoiste, va !)

    Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
    Ne le dis à personne. (non, c'est pas une blague, tu peux le dire...)

    Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
    Moi : mon corps en réunion de travail et mon esprit ailleurs.

    Que pensez-vous de ce questionnaire ?
    Que du mal : je hais les questionnaires

    Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
    Ce que vous ne savez pas encore, je ne le sais pas non plus (oui, je sais, c'est une pirouette)

    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
    Un prénom qui commence par ... comme Olympe.

    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
    Celui d'un dieu grec

    Avez-vous déjà pensé vivre à l'étranger ?
    Canada ou Italie.

    Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
    Vous aviez rendez-vous ?

    Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
    Pourquoi voulez-vous à tout prix changer quelque chose ? Y'en a tellement ...

    Aimez-vous danser ?
    Oui, quand mon genou me fout la paix

    Georges Bush ?
    Vous faites les poubelles maintenant !

    Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
    Les retro pour Philippe Noiret.

    Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
    Sans obligation : Lady S (je lui prête mon blog pour répondre), Sébastien (je lui prête aussi mon blog...) et deux volontaires, mais personne n'est obligé de se fourrer dans ce pétrin ! mdr !

    mis en ligne 1:14


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  • Dîner vendredi soir avec des ex-collègues éparpillés entre campagne, province et banlieue. Grand plaisir à les revoir. J’espère qu’ils ont eu le même plaisir. Nous nous sommes tous connus quand la boite allait bien et que nos activités respectives, denses et sans temps mort, nous donnaient satisfactions et envie de progresser. Nous avons gardé des contacts, chose rare en ces temps agités. La cuisine indienne était à l’honneur et moi j’adore. Mais la prochaine fois il faudra une table ronde : à six personnes c’est plus facile pour avoir des conversations croisées ou générales. Il était presque minuit quand nous nous sommes séparés. Qui son train, qui son métro et moi, privilégié entre tous, raccompagné en voiture... par Seb et sa femme.

    Samedi. Réveil à neuf heures par le téléphone de l’inondée du deuxième étage, à qui j’explique, de mauvaise humeur, que c’est pas moi qui inonde son appart (voir post précédent). Je me lève un peu zombi. Autant me préparer. J’ai rendez-vous avec Lady S pour une virée au Musée des Arts décoratifs. J’arrive en avance, je fais la queue, j’achète les billets. Lady S qui est en retard pour des raisons « sncf » arrive grande dame en passant devant tout le monde (elle adore ça !)
    Que dire de ce Musée. Il est immense et on y marche pendant des kilomètres. Il vaut mieux arriver plutôt à l’ouverture qu’à 11 heures. Le parcours est fléché, mais pour nous cela ne doit pas suffire puisque nous nous sommes retrouvés à contresens du troupeau ! Nous avons vu le moyen-âge, le Renaissance. Puis en accélérant le pas, les 17-18ème siècles et les années Art Déco, mais partiellement. Globalement nous pouvons accéder facilement à tout pour voir et admirer les collections. Mais je crois qu’il vaut mieux faire plusieurs visites sinon vous risquez d’y passer des heures et d’y ressortir avec la tête comme un tambour. Nous avons déjeunés vers 14 heures, dans un restaurant indien (je vous l’ai dit, j’adore).

    (http://www.lesartsdecoratifs.fr/)

    Et pas de cinéma cette fois ci. On ira samedi prochain.

    Dimanche, rien ....

    mis en ligne 23:50


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  • Nina Simone - My baby don't care

    Ne croyez pas que je suis les pieds dans l’eau, dans un autre hémisphère, et tout et tout. Non, rien de tout cela.

    2006 est pour moi l’année des inondations en tout genre. En juin une inondation de terrasse et toute l’eau dans la cave ! Puis une autre fuite sous le lavabo. Pause jusqu’à novembre. Et on remet ça avant hier : une fuite sur un joint du robinet d’arrêt qui a inondé les deux étages plus bas (3 et 2). Et hop, deux constats à l’amiable et un plombier. Tout est ok. Hier appel en catastrophe du 3 pour me dire que sa cuisine devient piscine ! Oui mais maintenant c’est le robinet du 3 qui fuit au 3 ! Puis ce soir message de l’assurance du 2 qui me dit que ça inonde encore ! Oui mais, c’est le 3 qui fuit maintenant chez le 2. Vous avez compris.

    Cela commence à me gonfler sérieusement qu’on me rende responsable de toutes les inondations des étages inférieurs. Quel temps perdu à téléphoner à droite et à gauche et puis j’ai pas que ça à foutre. Je boooosse moi !! (heu, les autres aussi ...), pffff quelle galère !

    Et à par mes inondations et leurs fuites, tout est calme. L’étude (sérieuse) de la future baratte du 21 siècle n’est pas vraiment démarrée...

    mis en ligne 20:30


    3 commentaires
  • Ma lecture des blogs n'est plus journalière. Elle s'étale sur plusieurs jours et je lis ainsi le même blogueur au fil de plusieurs post. Il apparaît des sujets tournés vers la politique avec des prises de positions franches et sincères. L'expression de rêves à notre portée. Des mesures simples et qui reflètent un réel bon sens chez nos concitoyens.

    Pourquoi les politiques sont-ils obligés de fonctionner à coté de leurs pompes ? Ah, oui, le système ? Il a bon dos celui là. Comment nos idées sont trop basiques ? La clarté du discours n'est-elle pas la preuve que la vision et la volonté sont claires ? Les ténors - devrais-je dire les dinosaures - sont en train de roder leurs voix et leurs voies ! J'attends de voir et d'entendre. Mais depuis plusieurs lustres - l'impression qu'il y a des siècles - j'ai le sentiment que ça tourne en rond. Chacun fait ses tours de piste et son show à tour de rôle et quand on a viré les uns par la porte, les autres reviennent par la fenêtre. Suis-je pessimiste ou simplement détaché et cynique ?

    La politique : elle me fascine et je la hais. Ou n'est-ce pas plutôt ceux qui la font que j'aime et que je hais ? Le trouble est encore en moi. Mes idées ne sont pas encore claires. Suis-je naïf au point de croire qu'il peut y avoir des changements dignes de ce nom. Notre bipartisme est-il encore viable et satisfaisant ?

    Pour l'instant je vais être un observateur et essayer de comprendre où on veut nous emmener...

    A part ces réflexions, Nicolas - un mien collègue de bureau - est venu pour me donner une recette de beurre ! Nous nous lançons dans la conception d'une baratte ... Je pense que ça va être un délire de plus, et comme nous aimons les mêmes choses - l'humour, la déconne, et les mecs entre autres - cela peut durer un moment !

    mis en ligne 23:45


    6 commentaires
  • Vendredi, 16h30

    Seb passe au bureau. Direction Dreux. Nous allons acheter des chemises « Status » à prix « déstockage ». Et nous voilà devant les bacs de chemises. On fouille, on regarde, lui propose, moi je prends ou pas. Il ne prend rien car il a déjà fait ses achats il y a quelques jours. Après les chemises, les chaussettes, et de nouveau on fouille et on choisit. Puis un tour au sous-vêtements, rapide, mais nous ne prenons rien. Et Seb de me dire sur un ton amusé « on va nous prendre pour des mecs qui ... » et moi de lui répondre joyeusement « m'en fous, faut assumer ». Il fait nuit et nous reprenons la route du retour. Arrivée chez lui, bisous à sa femme, il est 19h00, il faut que je file sur Paris, j'ai un diner et je ne veux pas arriver en retard. Sur le retour, j'ai pensé à ces deux heures, tout seul avec lui, et lui choisissant pour moi des fringues. Je vous l'ai dit, il est le mec avec qui j'aurais pu vivre, etc, etc, ...


    Samedi, 11h00

    Lady S et moi filons à Beaubourg voir deux expos :
    - Yves Klein, « corps, couleur, immatériel »
    - Robert Rauschenberg « combines »
    Pas trop de monde à cette heure. A la caisse, un mec épais comme un criquet famélique avec une voix de folle ... mais très affable.

    > Expo : Yves Klein
    >> (Ex-voto dédié à Sainte Rita de Cascia)

    Klein, artiste prolixe et fulgurant - il meurt à 34ans en 1962 - touchera d'autres domaines que la peinture. L'artiste aux tableaux monochromes jongle avec trois couleurs : le bleu (le bleu Klein IKB !), le rose et l'or. Mais il fait aussi des conférences, organise des événements autour de son oeuvre, compose une musique avec un seul son, devient 4ème dan de judo au japon, lit les Rose-Croix et Bachelard dont il sent la proximité de pensée, etc...
    Je connaissais ses grands tableaux et ses objets bleus, mais j'ai découvert ses grands tableaux à la feuille d'or. Ils sont fascinants. Mais je n'irais pas plus loin. Il existe beaucoup d'informations sur cet artiste majeur du XXème siècle, en bibliothèque et sur internet.

    http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-yves_klein/ENS-Yves_Klein.htm
    http://www.yveskleinarchives.org/

     

    > Expo : Robert Rauschenberg
    >> (Rebus)

    Rauschenberg, né en 1925 et toujours vivant a participé au renouvellement des avant-gardes. Les "combines" exposées, qui couvrent la période 1954-1961, sont des oeuvres qualifiées de néo-dadaïstes. Assemblage d'objets nombreux et variés, souvent très colorés. Objets, images, huile, papier, tissu, morceaux de textes sont la base de grandes compositions tridimensionnelles où l'artiste et le public sont à égalité face à l'oeuvre. Les compositions sont denses. Il faut avoir plusieurs regards : de loin, puis de près pour les détails. Mais son oeuvre - si elle est la plus novatrice à l'après-guerre - est aussi la plus complexe. On peut être dérouté devant ce travail, où l'art est du quotidien et inversement, avec de subtils liens avec le Bauhaus ou Picasso

    http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-rauschenberg/ENS-rauschenberg.htm
    http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Rauschenberg


    Samedi 13h30

    Film : « Ne le dis à personne », de Guillaume Canet.
    Adapté du roman « Tell No one » d'Harlan Coben.

    Synopsis :
    Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu. Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...

    Et là je vous renvoi (oui, je sais sur ce coup là je suis féniasse) à l'article de Matoo : http://blog.matoo.net/index.php/archives/2006/11/14/ne-le-dis-a-personne/

    C'est un très bon film à voir, une pléiade de bons acteurs, et une bonne histoire. Juste un détail : Guillaume Canet en violeur et cogneur, on y croit pas !


    Samedi 16h30

    Lady S et moi, sommes morts de faim. Qu'à cela ne tienne : un salon de thé fera notre bonheur. Très bon thé et pâtisseries contentent nos estomacs pendant que nous papotons de tout et de rien... Tiens le serveur est pas mal : pas très grand, mais châtain aux yeux bleus, ça c'est bien !

    mis en ligne 23:54


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  • Un petit clin d’œil en passant !

    Dalida "Il venait d'avoir 18 ans"

    mis en ligne 21:40


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  • Au boulot, semaine démarrée en trombe, dossier de l'année dernière, exhumé pour mise à jour, crash d'un serveur, liaison internet out. Conclusion : bosser dans notre monde moderne c’est le pied total !
    Mais pour me distraire ce week-end, j’ai acheté des entrées cinéma à prix réduits via notre comité d’entreprise, ça c’est cool.

    Et coté maison, boite aux lettres bourrée à bloc tous les jours. Les grandes enseignes de la distribution ne se contentent plus de distribuer des feuillets. Ce sont maintenant de vrais romans illustrés de leurs produits, et comme les fêtes sont dans un mois et demi, il s’agit de mettre les consommateurs avides, que nous sommes, en appétit. Je vous passe les autres pubs modestes mais tout aussi polluantes. Je crois que si on m’écrivait pour me dire que je suis milliardaire, la lettre serait perdue dans ce fatras de papier... d’ailleurs il m’est arrivé de jeter par mégarde une facture de téléphone que j’ai prétendu n’avoir jamais reçue ! Depuis je m’astreins à l’effeuillage systématique des pubs !

    Envahi de papier, je suis aussi envahi de bouquins. Ou alors ce sont les rayonnages qui deviennent trop petits. Il faut avouer que j’ai des livres un peu vieux qui n’ont pas d’autre intérêt qu’un intérêt purement affectif. Cadeau d’anniversaire, cadeau amical, amoureux, enthousiaste. Plein de raisons pour conserver parfois des textes sans grande valeur. Va falloir revoir entièrement la chose... mais choisir le bon critère pour libérer de la place ou trouver la « bonne » excuse pour garder l’ouvrage. Et encore je ne vous parle pas du trafic de livres avec ma sœur. Elle en achète et en lit plus que moi, et je ne stocke pas  !

    J’ai à peine commencé dimanche, mais je n’ai fait que déplacer ça et là sans vraiment réorganiser. Autres solutions : déménagement ? Autodafé ? Don à une bibliothèque ?... On verra plus tard. 

    Demain, rendez-vous avec mon banquier. Faut que j’arrive à lui soutirer quelques sous pour quelques menus travaux. C’est pas gagné, mais si je demande rien, j’aurai rien ! Une bonne nuit de sommeil et je serai prêt pour une discussion en règle.

    mis en ligne 23:10


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  • Nina Simone, I want a little sugar in my bowl

    Vendredi : déjeuner avec Seb. J’étais super content de le revoir. Voire un peu ému. Puis fausse manœuvre avec le café dans les mains : il me suivait, j’ai ralenti brutalement et comme monsieur me suivait de très près, son propre café a atterri sur ma veste. Il était emmerdé mais mort de rire. Moi aussi. Un autre aurait fait ça, j’aurais gueulé comme un putois. No comment. Quand on aime, on ne compte pas... On se voit jeudi prochain, pour faire des « affaires » de chemises. J’adore quand il choisit pour moi !

    Je pensais que le 11 novembre, les magasins restaient ouverts ... Ben, non, le pharmacien, le café du coin, le pressing étaient fermés. Mais la librairie, les magasins de bouffes étaient ouverts et pour ceux qui n’auraient pas vus les lumières, une affiche précisait que c’était bien ouvert !
    Faut dire que j’avais un peu zappé que c’était une journée de commémoration de l’armistice et qu’il ne reste plus que quatre poilus, le cinquième ayant tiré sa révérence la veille à 112 ans !

    J’avais prévu de me bouger un peu Dimanche, et je n’ai rien fait. C’était la glande totale !

    J’aurais pu aller à ma librairie préférée :
    Il n’a pas encore 112 ans, Jean d’Ormesson, et la librairie organisait ce dimanche matin, une séance de signature pour son dernier livre « La création du monde ». Cela a du être un foutoir avec cette signature et le marché dominical. Un encombrement absolu des caddies jusqu’au blocage des trottoirs ! J’aurais pu y aller par curiosité et être certain de rencontrer - non pas l’homme de ma vie, ce serait trop beau – mais une connaissance qui, faux cul, aurait dit « mais c’est incroyable ce monde ce matin ». En mourant d’envie de faire dédicacer par l’auteur un exemplaire de son livre.
    (Je me demande si je ne vais pas le lire...)

    Mais, j’aurais pu aller aussi au kiosque à journaux. Le jeune mec qui officie le dimanche matin est choupinet, a des mains superbes, un beau sourire, les cheveux noirs mi-longs, très aimable et je craque, voilà !
    Et dans la foulée acheter un poulet rôti au marché. L’éleveur-rôtisseur le fait à la broche et met, si on le désire, un peu d’estragon entre chair et peau. Le résultat est sublime.

    Et je n’ai rien fait, rien vu, rien entendu de tout cela. Je suis resté comme une loque chez moi, trainant entre un rangement et un autre, en accomplissant sans enthousiasme des tâches ménagères et en me vautrant devant la TV.

    Je crois finalement que j’aurai du mettre le nez dehors....

    mis en ligne 23:55


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  • I'll be with you in apple blossom time (The Clare Sisters)

    Déjà deux, non, quatre jours que je suis rentré de vacances. Le boulot a littéralement absorbé mon esprit comme une éponge monstrueuse. J’ai fait une grande tournée des blogs après un mois quasiment sans lecture. J’ai les yeux explosés et la tête bouillonnante et je n’ai pas tout a fait fini.

    En plus, un mois sans film, alors qu’il y en a des bons à voir, c’est donc parti pour un rattrapage en règle ! Faut dire que les blogs de copin(es) y sont pour beaucoup.

    J’ai eu un message de Tom. Calme. Son coup de grisou est passé. On se voit fin novembre. Dîner en vue. A trois, car il vient en France avec son mec (que je connais aussi). Il ne comprend pas pourquoi il a eu une telle angoisse de rentrer l’année prochaine en France. Et c’est pas moi qui risque de lui expliquer. Affaire à suivre, mais je sens que cela n’a plus grand intérêt. Finalement, nos ex peuvent être très chiants quelquefois ...

    J’ai téléphoné à Seb. Va bien. Et on déjeune demain ou lundi. On a des choses à se raconter quand même ! Déjà à entendre sa voix au téléphone, j’étais tout chose, j’savais plus quoi dire, j’étais comme un con, sortant des banalités... C’est nul !

    Sans rapport avec ce qui précède (non, vraiment sans aucun rapport !), je ne peux résister à vous livrer deux anecdotes (reçues par email), mais quelque part ça me rappelle quelqu’un ...

    Un jour, mon "homme-de-maison" de mari décide de laver son maillot de foot.
    Quelques secondes après être entré dans la buanderie, il me crie:
    « Quel cycle j'utilise pour la machine ? »
    « Ça dépend , que je lui répond, Qu'est-ce qui est écrit sur ton maillot? »
    Il me crie: « P.S.G »
    Et ils diront qu'il n'y a que les blondes...
    (P.S: Non, Non... il y a aussi les Parisiens)

    Un matin, je décide de mettre une lessive en route avant de partir travailler et
    je lui dis :
    «Tu seras mignon de mettre le linge à sécher quand ce sera terminé ... »
    En cours de matinée je me dis " Zut ! J'ai oublié de mettre le lave-linge en marche...
    Et quand je suis rentré le soir... le linge était étendu, sec et sale !
    Je ne pouvais plus m'arrêter de rire ...
    Consciencieusement il m'avait obéi, trouvant quand même que "la machine essorait bien, mais qu'elle ne lavait pas parfaitement"
    (Non non il n'est pas blond non plus)

    Bon, je continue la lecture de vos écrits... A plus tard...

    mis en ligne 23:15


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  • Il y a quelques jours, l’hiver n’était pas encore là. Les roses aux boutons timides la semaine dernière, s’étaient laissées aller jusqu’à l’éclosion complète. C’était un sublime concentré dans le rouge pur, le rose soutenu, et dans les parfums.

    poires

    Plus loin, les poires qui devaient être mûres fin novembre, avaient déjà leurs belles couleurs solaires.

    Le soir est tombé, le ciel a viré au violet et s’est chargé de légers nuages. Une brume gonflée d’humidité s’étire lentement sur la colline. La nuit tombe de plus en plus tôt. De violentes averses ont détrempé le sol. Le vent souffle en tempête : rafales et tourbillons. Puis le soleil est revenu mais sans la chaleur et les gros pulls sont de mise dès 6 heures du soir.

    Je suis à J-2 de mon retour. Comme je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche, il faut que je bosse... comme beaucoup d’autres !

    A bientôt... bises...

    mis en ligne 22:45


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  • Ultra Marine (Version Piano-Voix), Art Mengo, album La Vie De Château

    Un peu de musique... piquée chez Shag... chut, j’lui ai pas dit !

    (un bel inconnu en plein soleil, miam !)

    J’aime cet air, surtout en ce moment. J’ai du vague à l’âme, alors qu’un insolent soleil et une température de fin d’été surprend son monde et que certains recommencent à se baigner. C’est proprement scandaleux. Et puis je hais ces ciels bleus imbéciles, un bleu tout plat, si clair que sa lumière écrase toute forme... Non je ne suis pas de mauvaise humeur, juste un peu ... je ne sais même pas au juste. Je pense à mes mecs. Tom, qui ne sait pas ce qu’il veut et pour Seb, c’est moi qui ne sais pas ce que je veux. J’ai rêvé de lui l’autre nuit, mais le souvenir brouillon et vague de ce rêve s’est évanoui très vite après mon réveil. Donc je ne saurais jamais ce qui s’est tramé dans mes neurones !

    Et puis après, nada. Les copains bloggeurs attendront, désolé. Les pages sont longues à charger et quand c’est trop long, les déconnexions arrivent. C’est démoralisant. Je rage de ne pas pouvoir lire vos blogs régulièrement, quant à y laisser une trace, c’est devenu impossible ou presque.

    J’ai pas vingt cinq solutions : donc je me contente d’une technologie ancienne, pour l’instant et pour la semaine qui reste.

    En attendant, je ne peux que vous donner quelques nouvelles et vous dire combien j’apprécie que vous me lisiez, et que vous laissiez des traces, même invisibles...

    Bises à tous.

    mis en ligne 23:55


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  • petit coup de blues... j’écoute aussi du blues... blues d’automne... deux jours de pluie ininterrompue... un spleen de saison flotte autour de moi... « ultramarine » en boucle... tourne les pages d’un catalogue ... des toiles vierges attendent... les pinceaux sont au garde-à-vous... les tubes de couleurs sont au bord de l’explosion...envie de peindre sans envie... envie de rien finalement... coeur vide... tête au ralenti...retour du soleil... habitants du jardin détrempé : une salamandre jaune et noire, une tortue... un chat inconnu traverse en courant l’herbe haute... rose éclot très doucement... petit bananier se porte bien... connexion internet merdique... et tout va presque bien...

    Reçu un mail de Tom. Il confirme son passage à Paris en novembre et cela me parait très loin.

    Pensée pour Seb : comment gère t-il son départ ? Il fait celui qui encaisse, mais je sais que c’est moins simple qu’il n’y parait.

    Oui, je sais que je ne vous raconte pas grand chose de palpitant, mais c’est ainsi que mon esprit évite de s’agiter sur les faiblesses sentimentales et celles de la chair.


    Et j’ai repris mes lectures... Alternance de littératures françaises et étrangères


    Avant moi,  (Julian Barnes)

    Romancier anglais, né à Leicester en 1947, J. Barnes est l’auteur du roman « Le perroquet de Flaubert », prix Médicis et « Une histoire du monde en 10 chapitres 1/2 » (traduits en plus de vingt langues)

    « Avant moi », met en scène le thème éternel de la jalousie. Mais pas de la façon la plus classique. Cette jalousie obsessionnelle, Graham Hendrick, va la développer au fil du passé de sa nouvelle épouse Ann. Nous découvrons aussi son ex-femme Barbara, avec ses coups tordus et Alice, leur fille. Jack, romancier, critique, et confident-psy pour ses amis tels que Graham et Ann, est un joyeux drille, original, inventif qui apporte une réelle fantaisie à cette histoire de jalousie rétroactive grandissante par écran (de cinéma) interposé où se mélange folie et amour.


    La vie de Disraëli,  (André Maurois)

    Inutile de présenter l’auteur qui nous brosse, dans un style parfait, le portrait de cet homme politique anglais, qui malgré les obstacles, se hissa au plus haut rang du pouvoir britannique sous le règne de la reine Victoria, qui devint vers la fin une véritable amie.

    André Maurois, ne nous abreuve pas de dates, de faits et de lieux à la manière d’un historien. Il s’est appuyé sur une centaine d’ouvrages nombreux et variés pour nous raconter la vie de cet homme remarquable, dont la vie fut une lutte permanente pour la réalisation de ses rêves.
    Nous découvrons un Disraëli, humain, dandy, romancier (*), poète, politique au sens noble du terme. Une intelligence brillante qui entre deux moments d’actions politiques, prenait le temps de la réflexion dans l’écriture. Un homme à qui l’on mit des bâtons dans les roues pendant quarante ans (il était juif et on le tolérait à peine dans certains cercles), qui essuya de nombreux échecs et qui à l’aube de sa retraite, devient le Premier ministre adoré de la reine et une figure adulée en Angleterre (enfin, pas par tout le monde !).
    Le parcours et l’homme, l’homme et ses rêves, sa vision du monde et ses craintes sentimentales, le beau parleur en galanterie, le fidèle en mariage, l’orateur exceptionnel à la Chambre des Communes, le fin stratège et le timide, le fonceur et le prudent, Disraëli est tout cela et même plus encore. C’est une personnalité complexe, attachante et fascinante, dans un monde à la réalité complexe.
    André Maurois, nous le raconte magistralement en histoires et anecdotes et dépeint très bien l’ambiance des années Victoria, des us et coutumes de la société anglaise et de son si particulier système politique en vigueur alors.
    (*)Entre autre sa trilogie, Tancrede, Coningsby et Sybil, est un chef d'oeuvre d'écriture

    mis en ligne 12:45


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  • Il faisait encore une température agréable, puis le vent s’est mis à souffler en rafales. Les nuages gris et noirs roulent à l’horizon. Une veste s’impose. La pluie viendra surement. Inutile de s’alarmer. Le temps change vite et cette ile en méditerranée possèdent des micros climats au gré de ses montagnes et des ses vallées. Je continue entre deux sorties à explorer la bibliothèque. Je retrouve des livres lus que je relis très vite. C’est très reposant. On peut laisser l’ouvrage et le reprendre plus tard sans perdre le fil de l’histoire.

    Donc relecture :

    Arrête ton cinéma !  (Nicole de Buron)

    Le livre date un peu, fait trois cent pages et se lit très vite. J’ai souri, rigolé quelques fois et ne me suis pas ennuyé.
    Il m’a surtout replongé dans le monde du cinéma vu et vécu de l’intérieur. Du temps où je trainais en marge du septième art, même si j’ai joué et tourné dans des courts métrages d’écoles et même si j’ai prêté ma voix dans du film porno en post synchronisation !
    Ici, Nicole de Buron nous livre ses souvenirs d’auteur de comédies cinématographiques et de séries tv. Tous les métiers, qu’elle a côtoyés de près ou exercés, sont dépeints et racontés avec la verve humoristique qui la caractérise. Ses démêlés avec producteurs, metteurs-en-scène, acteurs et techniciens rappelleront peut-être des souvenirs à certains... Et puis elle nous donne aussi quelques anecdotes cocasses sur les grands du septième art européen ou américain.
    A lire dans les transports pour passer un bon moment.
    (Pas compris pourquoi il mette sur la couverture « Roman » ?)

     


     


    Perles de la littérature  (Pierre Ferran)

    Tous les auteurs, mêmes les plus grands, emportés dans leurs élans écrivent des lignes surprenantes. Dans la foulée, le lecteur ne s’aperçoit pas de l’énormité de la chose. Le second degré n’existe pas nécessairement, et reste le sens littéral.
    Pierre Ferran, puis Dominique Jacob, proposent un florilège de ces perles littéraires laissées par nos ainés, les plus célèbres comme les moins connus.

     

     

    Voici quelques extraits :

    Les animaux extraordinaires,
    « Enfin, mettant la main sur ses yeux, comme les oiseaux qui se rassurent... »
    Prosper Mérimée (Colomba)

    Anachronismes,
    « On accrochera les spéculateurs aux becs de gaz, comme en 1789 ! »
    Georges Buisson (La Chambre et ses députés)

    Chercher l’erreur !
    « Il est onze heures, répéta le personnage muet. »
    Honoré de Balzac (Scènes de la vie privée. La Bourse)

    Pierre Ferran, Perles de la Littérature, tome1, Ed. Horay.
    Dominique Jacob, Perles de la Littérature, tome2, Ed. Horay.

    mis en ligne 00:25 avec les galères d'une liaison RTC !!!_______


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  • J’avais préparé un post sur la suite de mes lectures/relectures et puis un coup de téléphone a modifié mes plans.

    Je suis en vacances, mais avant de partir, l’ambiance au bureau était exécrable et pour cause : notre business, lié aux investissements du monde automobile qui se porte moyennement, se retrouve en chute libre. Baisse d’activité, certainement durable, et donc plans de départ : entre licenciement, mise à la retraite, départ volontaire, démission, etc., le choix est large. A vous de choisir votre style et on vous fait un paquet cadeau. C’est pas tout à fait ça mais presque. En revanche, il règne une ambiance merdique dans la boite. Plus personne n’est motivé pour finir ou continuer le peu d’affaires en cours. Certains sont déjà partis sous d’autres cieux. Et notre petite bande de potes se réduit comme une peau de chagrin. C’est morose, presque mortel.

    Vous souvenez-vous, il y a quelques temps, que je vous avais dit que Seb, mon collègue bien aimé et avec qui j’ai toujours eu une complicité amoureuse, devait partir.

    Cette fois, c’est bon. Il m’a téléphoné aujourd’hui, 18 octobre au soir, pour me le dire, que je ne sois pas surpris à mon retour. Il part. Tout s’est décidé très vite. Quand je vais rentrer de vacances, son bureau sera vide. Envolé ! Ok, on se verra quand même à l’extérieur, mais c’est pas pareil. Je m’attendais à ce départ, mais pas aussi vite et tout du moins pas avant mon retour. Bah, c’est la vie.

    Quand il est rentré dans la boite, c’est moi qui l’ai reçu pour son entretien et qui ai dit oui à son embauche : il avait la compétence (et en plus je lui trouvais du charme !). Au bout de quelques mois, j’étais tombé amoureux de lui très platoniquement, mais quand même amoureux. Depuis on se voyait tous les jours au boulot, et pour cause il travaillait en face de moi. Après son changement de poste, il était encore à dix mètres de moi dans un autre bureau ! Ca fera plus de huit ans que l’on vit ensemble... au travail (soit 1900 jours !). Et tout ça compte énormément. Il a été très souvent responsable de mon énergie pour venir bosser. Quand vous savez qu’en allant travailler plus de huit heures par jour, vous retrouverez des têtes sympas et des gens qui s’apprécient mutuellement, ça aide sacrément. Il a été souvent mon rayon de soleil, même si c’est banal de le dire. Ses arrivées vaseuses, les lundis de lendemain de match de rugby, avaient quelque chose de craquant. D’ailleurs, il a une discrète cicatrice sur la pommette gauche que je trouve super sexy et avec ses lunettes fines et allurées DG, j’aime ce visage si viril et si tendre à la fois !

    Maintenant va falloir aussi que je me passe de ses fausses dragues, sourire aux lèvres et oeil rigolard, du massage de mes épaules quand je suis stressé devant mon écran d’ordi. Je ne pourrai plus lui passer une main dans les cheveux, ni lui faire un bisou dans le cou, ni mettre mes bras autour de ses épaules en passant une main sur le sein, ni caresser sa barbe de trois jours, ni déjeuner avec lui, ni prendre mon café de nine o’clock en sa compagnie. Fini aussi ces discussions courtes et impromptues, parfois intimes, au fil de la journée. Fini son regard, son sourire, et le son de sa voix veloutée pour me dire tout doucement « psst, tu viens », mots uniques et complices pour me dire qu’on va prendre un café (celui de l’après-midi)... Merde, trois fois merde...

    Mais je suis quand même super heureux pour lui : il part à temps de cette boite qui risque de tourner bizarrement voire de mal tourner dans les mois à venir. Il va faire sa vie ailleurs, de jeune marié (eh, oui ! et no comment, svp), dans une autre société, avec un autre job et de nouvelles connaissances.

    Nous aurons simplement à organiser autrement notre amitié. Ca arrive fréquemment. Et la vie n’est faite que de ces changements de rythmes.

    Mais je peux le dire aujourd’hui, qu’un chapitre se ferme et qu’un autre s’ouvre, Seb était un des rares mecs avec qui j’aurai pu vivre une histoire de mecs. Il y a eu des périodes où j’ai fantasmé à mort. Des jours où, pas très en forme, je me disais qu’il fallait que je cesse de tomber amoureux des hétéros, merde ! Au fond, il est encore un de mes grands amours de ces dernières années, et là j’ai super mal en disant ça... zut et rezut.

    Bientôt, faudra faire 'sans' au quotidien. On survivra. Pour le moment, je suis en vacances et je vais oublier à nouveau le boulot, mais pas Seb.

    Bisou, my love et à bientôt.

    Mis en ligne, ... peu importe.


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  • Ça ne rajeuni personne. Et pourtant cette musique connu son heure de gloire vers 1900, puis s’effaça devant l’ascension du jazz avant les années 1920.

    The Cascades (Scott Joplin, 1868-1917)

    En 1950, la publication de l'ouvrage historique " They All Played Ragtime " marqua un renouveau d'intérêt pour cette musique. Le ragtime connut quelques années de popularité auprès des masses en Amérique du Nord au milieu des années 1970 à la suite du succès du film américain « The Sting / L'Arnaque (1974) », avec Paul Newman et Robert Redford, dont la musique incluait plusieurs rags de Joplin.
    Durant les années 1970 et 1980, les compositions en ragtime figuraient au répertoire de groupes aussi divers que le Canadian Brass et plusieurs orchestres de jazz traditionnel et de dixieland.
    Le ragtime continu de nos jours à être joué et la composition de nouveaux morceaux, notamment français, fait l’objet d’albums musicaux et de festivals appréciés.

    Hymn of Freedom, Philippe Audibert Trio, Album "From Ragtime To Swing" 2006

    Mais le ragtime a aussi pour moi un autre écho.
    J’ose avouer que ragtime et sexe ont été un certain temps associés dans ma tête et ailleurs !

    Cette musique, je l’ai connu grâce à mon-amour-brun-aux-yeux-verts, dans une salle de cinéma qui faisait des reprises. Cycle américain, cette semaine là. Cette salle de la rue Soufflot n’était ni grande, ni confortable, mais le prix des places étaient parfaitement dans nos moyens. Les fauteuils-strapontins en velours-crin rouge fournissaient une assise furieusement inconfortable : autant être assis sur des hérissons. Mais notre amour de la salle noire, partagée avec mon-amour-brun-aux-yeux-verts, me faisait tout endurer et plus que le raisonnable : telle le voisinage d’un spectateur, franchement clodo, se grattant furieusement toute une séance ! En sortant, nous avons décrété, plus jamais cette salle. Mais un baiser tendre et chaud m’entraina la semaine suivante dans ce cinéma pouilleux, pour un autre cycle. Fallait-il que j’aime ce mec et un peu le cinéma pour me laisser embarquer ! Un grand amour pour moi et deux pour lui : le septième art et moi. Le cinéma était un amant exigeant et qui lui demandait une attention considérable, voire obsessionnelle. Notre relation à trois ne survécu pas à ce rythme. Son autre obsession a été un temps le ragtime. Et pour moi le ragtime était toujours associé à mon-amour-brun-aux-yeux-verts dont les préliminaires moelleux et bouillants démarraient sur les dernières notes, de ce foutu ragtime of course. Ahhh, rien que d’y penser, j’ai la peau des cuisses frémissantes. Non, je rigole (...quoique). Mon amour pour lui fut une longue coulée de lave incandescente et le refroidissement prit un certain temps.

    Voilà pourquoi je peux de nouveau écouter du ragtime sans avoir une révolution hormonale. Sans avoir un réflexe pavlovien sexuel !
    Voilà aussi pourquoi j’avais envie de vous parler de ce rythme, de lui et de moi, d’un bout de notre histoire.

    Références pour les curieux du ragtime...
    http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ragtime
    http://www.starzik.com/mp3/produits/Scott_Joplin___Ragtimes-50514.html
    http://www.ragtime-france.net

    mis en ligne 21:00


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  • Peut-on tomber amoureux d’un être du monde numérique ? Je ne parle pas ici d’un tchateur avec qui s’établit un dialogue au fil des rencontres de clavier. Non, je veux parler d’un être qui blogue. Un être qui raconte parfois beaucoup de lui-même, parfois moins. Qui emploie un ton, un style qui vous accroche, qui donne envie de parler avec lui. Dans tous les blogs que nous lisons, nous avons nos préférés. Ceux où nous allons voir si il n’aurait pas laissé un nouveau post, voir si il a répondu à notre commentaire. Bref, une assiduité de lecture et une attention qui lèsent les autres certains jours. Mais en même temps nous ne nous écartons pas trop d’une certaine retenue. Pas de déclaration qui puisse mettre l’objet de vos obscurs désirs en pleine lumière pour les autres. Ecriture discrète, mesurée, allusive, tendre et sous-entendue.

    Et si je m’étais trompé. Que le désir ne soit pas partagé. Aie ! Mais pour le savoir faudrait-il que je m’exprime, franchement, que l’échange ne soit pas que des phrases et des mots. Que voir l’autre (une image de l’autre) donne ce plus de sensualité que les posts avaient éveillé en moi.

    Et puis après l’image, le son. Le son de sa voix. Ces intonations qui charment quelque soit la banalité des mots prononcés.
    J’entends dire « envoie lui un mail, au moins c’est perso et la blogosphère reste ignorante. » Oui, mais j’aimerai qu’il fasse le premier pas (refrain bien connu). « Alors reste dans ton fantasme et arrête de vouloir la lune ! »
    Quand votre pudeur vous empêche de sauter le pas, quoi faire ? Se faire violence ?

    Sentir le bout de ses doigts, rien que ses doigts, puis sa main, rien que sa main, puis la vibration de son corps qui approche, son souffle court, et ses lèvres entr’ouvertes, chaudes et gourmandes... plonger dans ses yeux... sentir sa peau... et la suite qui ne se raconte pas... les mots manquent, vertige, jouir, aimer... passion, sexe, s’oublier dans le désir...

    Heureux quand il est heureux, morose quand il est mal et tout et tout. S’il lui manque quelque chose, j’ai envie de lui donner. S’il formule un voeu, j’ai envie de l’exaucer. Pour son plaisir, c’est aussi mon plaisir. Si ça c’est pas tomber en état amoureux...

    Merde, je suis toujours pas guéri de mes rêves de bonheur et d’amour impossibles.
    Coeur d’artichaut, je rêve de l’autre ... du Prince Charmant ?... impossible, je suis le Prince Charmant. Arffff... .

    Mais j’aime... hé, docteur, c’est grave ou pas ?
    Éclats de rire... .

    Ps. : Faudra quand même que je lui dise un jour ! A qui ?
    Mais à celui qui attend le Prince Charmant !

    mis en ligne 23:10


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  • Arrivée au soleil. Mille kilomètres entre nous. Vent en rafales. Végétation verte, jaune et rousse. Couleurs d’automne. Poires d’hiver en pleine croissance. Un couple de milans plane en cercles descendants ininterrompus. Les bûches de bois pour l’hiver s’amoncellent en tas réguliers. Quelques frêles cosmos mauve offrent leurs ultimes corolles. Les dernières petites marguerites blanches disputent le terrain aux autres fleurs jaunes ou orange. Un chat traverse en courant l’espace découvert entre deux haies. Des rosiers aux tiges turgescentes s’apprêtent à lancer leurs tardives floraisons. Au loin des bruits mécaniques. Une voiture approche et continue sa course sans marquer d’arrêt. Le soleil décline doucement. L’air si doux il y a un instant se charge de fraicheur. Il est temps de rentrer.

    Déjà une semaine d’un rythme différent. Pas encore de sorties ou de vadrouilles programmées. J’ai besoin de me poser. De me laisser aller sans bouger.

    Pas de télévision. Je plonge dans la bibliothèque au hasard ou presque. Des livres écrits il y a quelques temps. Pas de nouveautés de la dernière ou même de l’avant-dernière saison littéraire. Juste des ouvrages à lire tranquillement sans être dans la bousculade d’une vie où le boulot occupe plus de temps que la lecture.

    Promenade dans le jardin. J’aimerai tellement la faire avec JL, mon cousin préféré et aimé qui est en ce moment loin, ailleurs.

    Lecture. Déjà lu trois livres en quatre jours ! Cela fait une éternité que ce rythme ne m’était pas arrivé. Mais je ne tiens pas à établir un record. Un démarrage rapide ne préjuge pas de la suite en ce domaine.

    Et puis je prends aussi le temps de vous écrire, de préparer ce post à l’avance. Ma connexion internet est une petite vitesse téléphonique. Donc je compose hors ligne et je pose tout d’un bloc en ligne ! Le plus vite possible pour éviter la déconnexion intempestive. Car je suis dans un petit village, d’une vingtaine d’habitants, posé à 450 mètres d’altitude entre mer et montagne. La ligne aérienne du téléphone est ballotée par le vent. Seule consolation, si ce lien avec le monde se rompt, je verrai débarquer le technicien des téléphones. Et c’est le seul beau mec, athlétique, coupe en brosse très courte, peau halée et très aimable de 35 ans qui soit comestible à la ronde. Mais ne rêvons pas, la ligne téléphonique est toujours en place et je ne suis même pas sûr qu’il soit disponible pour autre chose que des télécommunications ! (...une mauvaise pensée me vient : et si j’arrachais la ligne... ).

    C’est aussi pour ces raisons bêtement techniques que lire vos blogs et y répondre est toujours une aventure qui n’a pas fatalement de happy end ni l’inverse non plus. En revanche on est sûr de la lenteur... 

    Voici mes lectures de ces derniers jours.

    Les quatre vérités, David Lodge, Ed. Rivages.

    Est-il encore nécessaire de présenter David Lodge de Birmingham ? Depuis 1987, essais critiques, romans, théâtre, jalonnent la vie de cet écrivain, ancien prof de littérature anglaise, qui est traduit et reconnu dans le monde entier.

    « Les quatre vérités », au départ une pièce de théâtre à 4 personnages. D. Lodge reprend sa pièce et la transforme en une « Novella », une œuvre romanesque, pleine de dialogues. Le pari est réussi. A qui l’auteur veut-il dire ses quatre vérités. Adrien, écrivain d’un premier succès et qui malgré ses autres livres, n’arrive pas à la gloire du premier. Eleanor, sa femme qui le supporte mieux depuis qu’ils se sont retirés à la campagne et dont la poterie est une nouvelle source de joies. Sam, ami depuis l’université du temps de leur trio et qui est un scénariste riche et à succès. Fanny Tarrant, jeune journaliste culottée aux dents longues, aux articles acides et aux interviews sans concession. Quelles vérités, nouvelles ou anciennes, vont surgir en cascade après une chronique féroce sur Sam.
    D. Lodge avec son style brillant, fluide, vivant et souvent drôle, nous entraine dans les histoires individuelles et collectives de ses personnages et montre le conflit entre littérature et exigences médiatiques.

    Les Mérovingiennes 486-714, Roger Xavier Lantéri, Ed. Perrin.

    Sur 250 pages réparties en 39 récits, cet enquêteur de l’histoire du Moyen-Age, revisite pour nous une période injustement méconnue et sur laquelle on a dit des tonnes de bêtises, voire des énormités. En plusieurs chapitres courts au style vif et non dénué d’humour, Lantéri nous convie à rencontrer ces femmes qui avaient autant d’importance que les hommes, maris, et oncles, de leurs temps. Il nous montre le politique, comme le quotidien, le public comme le privé, le pouvoir civil et le pouvoir religieux, les fiançailles et la polygamie, le mariage et le divorce, les lois, us et coutumes, à la guerre, au quotidien, en amour, en religion, en fêtes, en danses, en chorales, en couches, en folle, en sainte, en femmes de pouvoir. Ces femmes que l’on découvre, à travers la grande histoire et les anecdotes pittoresques, comme les piliers fondateurs de notre histoire. Une société qui va amalgamer les peuples de cette Gaule multi ethnique et dont le langage est un joyeux mélange du sud, du nord et de l’est. Ces femmes, reines, moniales ou ordinaires, jeunes ou vieilles qui traverseront cette période si riche en transformations pour l’économie, la façon de penser, d’apprendre et de vivre. Ces tranches de vies racontées parfois par elles-mêmes, sont un bonheur de découverte. Au passage, un certain nombre d’erreurs historiques est mis à mal et la vérité remise en selle !

    (Cf aussi : La femme aux temps des cathédrales de Régine Pernoux, ouvrage plus ancien.)


    Place de Sienne, coté ombre, Fruttero & Lucentini
    (Carlo Fruttero & Franco Lucentini), Ed. du Seuil, coll. Points.

    Voici une étrange histoire qui a pour cadre la célébrissime et colorée fête (compétition) du Palio sur la Place du Campo à Sienne en Italie. Celui qui connaît cet affrontement séculaire y retrouvera l’explosion des émotions et des couleurs qui agitent toute la ville pendant trois jours. Celui qui découvre cette fête aura une idée très juste de l’événement servie par une écriture alerte, prenante, émaillée de drôleries posées dans des parenthèses qui ne nuisent en rien au rythme et au récit. Et le récit : l’aventure d’un couple en vacances et pour lequel ce repos commence par un désastre météo qui vont les détourner de leur première destination pour les conduire dans une grande et étrange demeure où les maitres des lieux et leurs invités cultivent un on ne sait quel mystère. A travers le Palio, ses secrets, ses rites, ses règles, ses intrigues de jockeys, ses luttes pour des quartiers vivants ou quartiers morts, quelles vérités attendent notre couple, où l’amour, la vie, la mort, le passé, le présent, deviennent inextricables.

    Prochain post à une date ultérieure... Bisous à tout le monde...

    mis en ligne 20:35


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  • Glenn Miller, Boulder Buff, 1941

    Je pars demain matin et je suis encore le nez dans ma valise. Je suis sûr d'oublier quelque chose, mais quoi ? Certainement un truc parfaitement inutile ! Et il me reste plein de trucs à faire : répondre vite fait à mes e-mails, faire un chèque pour les charges de mon logis, laisser un mot chez ma soeur avec mes clés (faut arroser mon ficus ...), ne pas oublier les clés de la voiture aussi. J'oublie rien ...?  Pas comme l'année où je suis parti en oubliant CB et liquide sur ma table ! C'es fou comme tout devient subitement compliqué ... sans un sou en poche et sans moyen de dépannage. Ma banque a fini par me faire un mandat postal pour que je récupère du cash ! 
    Donc à priori, j'ai tout.

    Je suis donc en vacances demain jusqu'au 6 novembre ! Activité bloggesque très ralentie. 

    Mais je penserais fort à vous tous ... et je vous dit à bientôt, et pas d'étonnement si je laisse quelques traces ici et là sur vos blogs...

    mis en ligne 22:55


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  • Glenn Miller, Frenesi, 1940

    Pour ceux qui lisent depuis quelques temps ce blog ... se souviennent-ils que je me sauve tout un mois  ?  Un doute m'assaille, ai-je seulement évoqué cette absence par écrit ?

    Donc, je pars en vacances dimanche et je serai de retour à Paris le 6 ou 7 novembre. Conclusion : le blog sera très peu, très, très peu alimenté en articles. Et de la même façon je ne vous lirai que très, très épisodiquement. D'ailleurs vous me manquez déjà rien que d'en parler. Mais où part-il le Pouxi ?

    "Mystère" vous dirons ceux qui me connaissent mais qui ajoutent "Il le dira peut-être si on ne lui demande rien". Pffff... ce qu'il faut entendre.
    Je pars pour me refaire une santé. L'été et la rentrée ont été difficiles. Il y a toujours l'affaire "Tom". Je dois le voir en novembre lors de son passage à Paris. Il est étrangement silencieux en ce moment. Mais je ne suis pas plus inquiet que ça. Après les grandes agitations il a besoin de digérer.

    mis en ligne 22:10


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  • Il fait le tour du Web .... et bientôt chez vous !

    A consommer avec modération...
    dans les transports, c'est un coup à louper sa correspondance...

    mis en ligne 23:50


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  • Un peu de musique ...

    " Dream a little dream of me " avec Louis Armstrong et Ella Fitzgerald
    (créée par The Mamas and The Papas - Paroles : Gus Kahn - Musique : W. Schwandt & F. Andrée)

    .


    Un peu de cinéma ...

    Dans la nuit de dimanche à lundi, FR3-Cinéma de Minuit, diffusait dans son Cycle Britannique « Oscar Wilde » film N&B de 1959, de G. Ratoff.
    (Acteurs : Phyllis Calvert, Ralph Richardson, Robert Morley)

    Résumé : Londres, 1895. La première de «L'Eventail de lady Windermere», la nouvelle pièce du dramaturge irlandais Oscar Wilde, est un triomphe. Le soir de la représentation, Wilde est assailli par Alfred Douglas, le fils de lord Queensberry, qui le supplie de le sauver des griffes d'un maître chanteur. Troublé par le jeune homme, Wilde accepte et parvient à mettre la main sur une correspondance compromettante. Coup de théâtre : lord Queensberry père accuse publiquement Oscar Wilde de relations «contre nature» avec son fils. Poussé par celui-ci, le poète irlandais attaque le vieux lord en diffamation...

    Pourquoi vous parler de ce film : pour cette joute oratoire durant son procès, où les mots et les termes n’ont pas les mêmes significations selon que vous êtes poète ou avocat … Où se mêle un discours, s’ouvre une discussion byzantine, sur vie privée, société, apparence, tolérance, visible, non visible, amour, amitié, dire, ne pas dire, l’intrusion de la chose publique dans la sphère du privé, des thèmes récurrents, encore évoqués aujourd’hui au quotidien. Être homosexuel sous la Reine Victoria, soit, c’était possible. A condition que cela ne se voit pas et que la morale soit sauve. Sinon, les cachots de la Reine, et pour O. Wilde cela dura deux longues années dans des conditions qui le briseront à jamais. Il mourra en 1900, miné et ruiné. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.
    (voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde )

    « L’église Anglicane a consacré une plaque commémorative à l'abbaye de Westminster, dans le "Coin des poètes", pour le centenaire de la première de "De l'importance d'être constant" . ».  (in http://www2.unil.ch/spul/allez_savoir/as1/3.1_owilde.html)

    (Existe les œuvres complètes chez Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1 volume)

    Et puis je voulais vous livrer quelques pensées et aphorismes de cet auteur :

    Je vis tellement au-dessus de mes revenus qu'en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée.

    Il n'y a que deux sortes de gens vraiment attrayants : ceux qui savent absolument tout et ceux qui ne savent absolument rien.

    Un rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes.

    La vie est tout simplement un mauvais quart d'heure composé d'instants exquis.

    Aujourd'hui tout le monde est intelligent. On ne peut aller quelque part sans rencontrer des gens intelligents. C'est devenu un véritable fléau social.


    Un peu de peinture ...

    J’avais aussi envie de vous parler ou du moins de vous montrer un tableau de Magritte… Il m’invite au voyage et à l’évasion …

    « Il faut que la peinture serve à autre chose qu'à la peinture » disait René Magritte.

    Et il est en cela l’homme du décalage, d’un certain rêve de nous même. The Human Condition, 1935, Huile.

    Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Magritte
    Et la boites à images : http://laboiteaimages.hautetfort.com/archive/2006/09/28/le-magritte-sans-peine.html

    mis en ligne 22:10


    2 commentaires
  • " Le Diable s'habille en Prada "

    Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche le job de rêve. Mais en tant qu'assistante de la tyrannique rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot "enfer" veut dire...; (in Allociné)

    Tout le monde en parle et les critiques sont dans la majorité, excellentes. Il est vrai que celui qui a traîné dans ce milieu de la mode et des magazines y retrouvera un concentré de situations à peine exagérées et que ceux qui n'y ont jamais trainé, passeront deux heures de divertissement tambour-battant.

    Le film est servi par une distribution parfaite. Meryl Streep (Mirenda) en tête nous donne encore une fois un rôle de composition d'une justesse diabolique avec juste deux ou trois touches d'humanité. Anne Hathaway (Andrea) , (qui joue aussi dans Brokeback Mountain) lui donne la réplique avec toute sa candeur et ses illusions. Les rôles masculins servent très bien cette patronne, dans le stress et la précipitation. Le boyfriend d'Andrea, Nate (Adrian Grenier) est le sosie d'un ancien ami et ça, ça m'a géné ! C'est idiot, non !

    Coté costumes : c'est la mode et la haute couture. Les grands de la mode sont présents et c'est bien le moins pour un film pareil. On a droit aussi à un défilé à Paris.

    Dialogues : rapides, nerveux, des réparties à se rappeller pour les reservir à l'occasion !

    Décors : des vues d'avions de nuit de NY et de Paris. Des prises de vues en villes super bien réglées. Et puis, il y a une séquence Paris avec défilé de mode, manifestations haute couture et évidemment le baiser d'une idylle ... so romantic !

    Vous pouvez aller voir ce film et ne pas chercher à y voir une peinture de société, ou un reportage. C'est simplement une comédie, rien qu'une superbe comédie.

    lien : www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61445.html
    lien : www.diableenprada-lefilm.com/

    mis en ligne 23:45


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  • Rien de spécial, ni de particulier...

    Toujours les e-mails de Tom, plus espacés, plus court, plus posés....

    Seb* a un rhume d'enfer. Cela lui donne un air de nounours tout tendre. Il est craquant, mais infréquentable ! En revanche, il garde son humour, joue l'allumeuse et lance " tu veux un bisou ? " . Réponse réflexe : " ah non, garde ta crève ". Et lui de se marrer. J'suis idiot ... La prochaine fois je dis "oui" ....
    (* Pour ceux qui ne suivent pas, Seb est un collègue (ami) de boulot)

    C'est tout pour aujourd'hui !

    Je suis encore un peu obsessionnel avec cette musique ...

    Glenn Miller, When Johnny comes marching home, 1942

    mis en ligne 22:11


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  • Mon humeur en musique et en couleur....

    Glenn_Miller, Oh-You Crazy Moon, 1939

    et

    Mark Rothko, n°12


    mis en ligne 22:10


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  • Incomplete, Backstreet Boys, (extrait)

    Ma soeur me propose une virée dans Paris : Le Palais de Tokyo. Je lui fais confiance. Et ça, je n’aurais pas du. Autobus jusqu’au Pont de l’Alma et on finit le chemin à pied en passant par les quais et en remontant une sacrée volée de marches jusqu’à l’avenue. Mais en arrivant, il faut bien se rendre à l’évidence que le Palais de Tokyo est fermé ! Ils sont en plein travaux ! Son vis à vis, le Musée d’Art Moderne de Paris est fermé, justement le lundi ! Qu’à cela ne tienne, allons au Musée du Costume au Palais Galliera, juste en face. Ben, non, fermé lui aussi ; faudra attendre 2007. Nous finissons par prendre la chose en riant comme un immense gag. En fait nous sommes partis le nez au vent sans consulter le web ! Nous redescendons vers la Tour Eiffel. Arrêt au centre culturel de Corée. Ma frangine a failli craquer sur une ravissante petite boite à bijoux en laque rouge sombre incrustée de nacre.

    Au pied du Trocadéro, visite du CinéAqua, l’aquarium du Trocadéro fermé en 1985 et ré-ouvert en 2006.

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    Le CinéAqua est la fusion, enfouie sous terre dans la colline de Chaillot à Paris, du spectacle de la mer et du spectacle de l'écran. Visiter CinéAqua c'est découvrir :
    Des studios de production de dessins animés (BDs, cartoons, sons, musiques), une présentation de la robotique et la biomécanique par l'élaboration de poissons robots exposés dans un bassin de l'AquaStudio, 3 grandes salles de cinéma et des dizaines d'écrans, chefs d'oeuvre de design et de technologie, 43 bassins immenses contenant 4 millions de litres d'eau de mer dont un bassin à requins de plus de 10 mètres de profondeur. Loin d'être une simple collection de poissons, le nouvel Aquarium CinéAqua emmène le visiteur se promener au coeur des environnements aquatiques des eaux françaises, de la Seine aux tréfonds de l'Océan Indien en passant par les récifs corraliens de la Polynésie française. Sont présentés 12 000 spécimens, 500 espèces d'animaux, 600 coraux et plus de 30 requins.
    </pub !>

    Bon, c’est sympa. Y’avait pas un chat, ni poisson-chat, mais l’entrée est à 19,50 euros ! C’est super cher même si une raie, intriguée par mon doigt collé contre la vitre, l’a suivi un moment. Je crois qu’il faut le voir une fois. Et si vous voulez caresser des poissons, c’est prévu. Sortie de l’eau, traversée sous la Tour Eiffel, mais déjà 3h30 et nous étions encore sur nos petits déjeuners. On monte sur la Tour ? Non, dit ma frangine à la vue d'une file d’attente de 55 minutes et que la faim rendait moins conciliante.

    Traversée du Champ de Mars puis petit arrêt collation quiches et boissons sur l'Avenue de Suffren. Tours et détours au Village suisse. Jailli des vestiges de l'exposition universelle de 1900 et créé sur les fondations de la Grande Roue de 1920, le village Suisse est un lieu des marchés de l'art de Paris. 150 antiquaires, décorateurs et galerie d'art, y tiennent boutique. Retour sur le boulevard pour reprendre un bus, direction la maison.

    C’est bête, je n’avais pas pris mon appareil photo. Il y avait pourtant matière à photographier.

    En conclusion, ne faites pas confiance aux propositions de virée décidée au dernier moment (surtout si elles émanent de ma soeur ! Non, je rigole !).

    En revanche il faisait un temps idéal pour se balader dans Paris et ce fut une bonne journée. Au fond, mon long w-e avait bien démarré et c’est bien terminé ! Faut-il vous dire que travailler demain ne m’enchante guère ?

    Encore un mail de Tom. Il a l’air d’être plus clair dans sa tête. Il me demande de ne pas répondre pour le moment... Il n’a pas fini de tout écrire ...
    C’est bizarre cette façon de procéder, mais bon, je laisse faire. Cela m’évite d’avoir à faire des réponses écrites. D’ailleurs, j’aimerai bien qu’on passe à l’oral maintenant. Ça commence à devenir ridicule. Oulala, en écrivant ça, je me rends compte que je suis prêt à assumer une décision. Laissons-lui encore un peu de temps et nous verrons bien. Mais faut pas que ça dure dix ans. Aurais-je la patience d’attendre novembre, lors de son séjour, pour dire des choses définitives ou pas ? Attendons encore un peu ...

    Et maintenant, je vais faire un petit tour des blogs...

    mis en ligne 21:34


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  • Glenn Miller, Blue evening, 1939

    [ musique pendant que j'écris, dimanche soir,]

    Cela avait bien démarré. Lady S et moi avions rendez-vous, vendredi en fin de journée, à la Biennale des Antiquaires au Grand Palais. J'avais plusieurs raisons d'y aller.
    La première : Lady S ne connaissait pas et je voulais revoir ce somptueux édifice restauré, revoir sa verrière, sentir la hauteur de sa coupole sous laquelle j'avais déambulé à l'époque où le Salon des Indépendants s'y installait et que mon adorable cousin exposait ses toiles aux nus masculins très équivoques.
    La deuxième : la Biennale des Antiquaires a le coté odieux du fric quand il est puant, mais tout en même temps on peut admirer dans cette manifestation un concentré d'art et d'artisanat sous toutes ses formes (mobiliers, bijoux, objets, peintures, miroirs, parquets, sculptures, antiquités) sur 1000 ans. Ce soir là, la majorité des visiteurs semblaient plus agir comme des touristes dans un musée plutôt que comme des acheteurs ne sachant comment dépenser leur argent. C'est pour cela que la visite fut agréable et instructive. Lady S a bien craqué sur une bague de 1 cm2 de diamant blanc pur à 125.000 euros, mais j'ai résisté ! J'ai pas eu de mal !

    Sortie du Grand Palais et bavardages sur nos amours si minces qu'on se demande si elles existent encore. Dîner chez un indien et télé pour "sex & the city". A la fin, la chaise en bois et cannée qui me supportait, s'écroule sous moi ! Qui ose dire que je suis lourd, alors que c'est la chaise qui est vieille ! Je raccompagne lady S et retour au logis. Couché tard.

    J'aurais du prendre comme avertissement des dieux, ce bris de chaise...

    Samedi, lever fort tard vers midi. Encore deux mails de Tom. Des mails qui ne demandent pas de réponse. C'est plutôt un monologue ou des notes prises sur un carnet au gré de son humeur.
    Je suis crevé. J'ai la tête en vrac. Je décide de ne pas me lever. Vais-je rester toute la journée à traînasser au lit ? C'est pas raisonnable, j'ai des trucs à faire. Lesquels d'ailleurs ? Je ne sais pas. Mon frigidaire est vide, mais demain c'est dimanche et j'ai le marché. Au pire j'ai un G*20 ouvert toute la journée ! Quand on a de telles facilités on a une tendance à la paresse.
    Plus la journée passait, moins j'avais envie de sortir de mon lit. Une mollesse prenait mon corps et un vague à l'âme envahissait mon esprit. Je ressassais les problèmes et les tracas en cours sans qu'aucun embryon de solution ne vînt calmer cette agitation cérébrale. Bilan peu brillant : entre un p'tit-déj et deux faux déjeuners-dîners ponctués de siestes éphémères ma journée du samedi termina sa course sur une nuit quasi normale.

    Dimanche : frais et dispos. Levé 9h00. Petit-déjeuner. Agitation ménagère. Déjeuner. Puis je décide de sortir et de faire un tour au Café. J'adore faire ça le dimanche dans l'après-midi. Je discute avec mon barman (quand il est de service), le lis le journal, parfois un copain passe par là et nous discutons. Mais aujourd'hui, rien comme un dimanche. Mon barman n'était pas là. Le nouveau a oublié de me donner du sucre. Aucun pote n'est passé. En repartant je me suis fait agresser verbalement pas un mec (un habitué du quartier, nourri par tout le monde) qui voulait 10 euros pour bouffer. Je lui donne ma monnaie (environ 2 euros) et il me traite de salaud et d'en*culé. Je reste cloué, halluciné. Puis je bouge en lui lançant un « va te faire foutre ! » Je sais, j'aurais pas du, mais merde, je lui donne souvent une ou deux pièces. J'ai eu l'impression désagréable qu'il me rendait responsable de sa misère...

    Je traverse et sur le trottoir d'en face, je fous le pied dans une merde fraîche. L'agacement est à son comble. En route pour le G*20 pour faire quelques courses. Je redescends la rue derrière un couple de petits vieux. A mon approche, des effluves nauséabonds atteignent mes narines. J'accélère et je double au moment où le vieux disait à sa femme « tu sais, ces légumes se donnent des gaz ». J'ai eu envie de lui dire « a qui le dites vous !. » 
    Pas d'incident pendant mes courses ni lors de mon retour at home.

    Encore un mail de Tom. J'ai l'impression de jouer les analystes à distance. Et puis il dort quand, pour m'envoyer des mails à cette heure ci ? Je lui réponds, tout en douceur et en nuance. Qu'attend t-il de moi maintenant ? Il a commencé à raconter, à se raconter. Suis-je prêt à tout entendre ? Beaucoup, oui. Tout, je suis pas sûr. Attendons le prochain mail...

    Je peux dire que c'était un dimanche de merde ! (jeu de mot facile, désolé) et un week-end un tantinet chaotique !

    Demain lundi : RTT !!!

    mis en ligne 23:50


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