• Ça ne rajeuni personne. Et pourtant cette musique connu son heure de gloire vers 1900, puis s’effaça devant l’ascension du jazz avant les années 1920.

    The Cascades (Scott Joplin, 1868-1917)

    En 1950, la publication de l'ouvrage historique " They All Played Ragtime " marqua un renouveau d'intérêt pour cette musique. Le ragtime connut quelques années de popularité auprès des masses en Amérique du Nord au milieu des années 1970 à la suite du succès du film américain « The Sting / L'Arnaque (1974) », avec Paul Newman et Robert Redford, dont la musique incluait plusieurs rags de Joplin.
    Durant les années 1970 et 1980, les compositions en ragtime figuraient au répertoire de groupes aussi divers que le Canadian Brass et plusieurs orchestres de jazz traditionnel et de dixieland.
    Le ragtime continu de nos jours à être joué et la composition de nouveaux morceaux, notamment français, fait l’objet d’albums musicaux et de festivals appréciés.

    Hymn of Freedom, Philippe Audibert Trio, Album "From Ragtime To Swing" 2006

    Mais le ragtime a aussi pour moi un autre écho.
    J’ose avouer que ragtime et sexe ont été un certain temps associés dans ma tête et ailleurs !

    Cette musique, je l’ai connu grâce à mon-amour-brun-aux-yeux-verts, dans une salle de cinéma qui faisait des reprises. Cycle américain, cette semaine là. Cette salle de la rue Soufflot n’était ni grande, ni confortable, mais le prix des places étaient parfaitement dans nos moyens. Les fauteuils-strapontins en velours-crin rouge fournissaient une assise furieusement inconfortable : autant être assis sur des hérissons. Mais notre amour de la salle noire, partagée avec mon-amour-brun-aux-yeux-verts, me faisait tout endurer et plus que le raisonnable : telle le voisinage d’un spectateur, franchement clodo, se grattant furieusement toute une séance ! En sortant, nous avons décrété, plus jamais cette salle. Mais un baiser tendre et chaud m’entraina la semaine suivante dans ce cinéma pouilleux, pour un autre cycle. Fallait-il que j’aime ce mec et un peu le cinéma pour me laisser embarquer ! Un grand amour pour moi et deux pour lui : le septième art et moi. Le cinéma était un amant exigeant et qui lui demandait une attention considérable, voire obsessionnelle. Notre relation à trois ne survécu pas à ce rythme. Son autre obsession a été un temps le ragtime. Et pour moi le ragtime était toujours associé à mon-amour-brun-aux-yeux-verts dont les préliminaires moelleux et bouillants démarraient sur les dernières notes, de ce foutu ragtime of course. Ahhh, rien que d’y penser, j’ai la peau des cuisses frémissantes. Non, je rigole (...quoique). Mon amour pour lui fut une longue coulée de lave incandescente et le refroidissement prit un certain temps.

    Voilà pourquoi je peux de nouveau écouter du ragtime sans avoir une révolution hormonale. Sans avoir un réflexe pavlovien sexuel !
    Voilà aussi pourquoi j’avais envie de vous parler de ce rythme, de lui et de moi, d’un bout de notre histoire.

    Références pour les curieux du ragtime...
    http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ragtime
    http://www.starzik.com/mp3/produits/Scott_Joplin___Ragtimes-50514.html
    http://www.ragtime-france.net

    mis en ligne 21:00


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  • Peut-on tomber amoureux d’un être du monde numérique ? Je ne parle pas ici d’un tchateur avec qui s’établit un dialogue au fil des rencontres de clavier. Non, je veux parler d’un être qui blogue. Un être qui raconte parfois beaucoup de lui-même, parfois moins. Qui emploie un ton, un style qui vous accroche, qui donne envie de parler avec lui. Dans tous les blogs que nous lisons, nous avons nos préférés. Ceux où nous allons voir si il n’aurait pas laissé un nouveau post, voir si il a répondu à notre commentaire. Bref, une assiduité de lecture et une attention qui lèsent les autres certains jours. Mais en même temps nous ne nous écartons pas trop d’une certaine retenue. Pas de déclaration qui puisse mettre l’objet de vos obscurs désirs en pleine lumière pour les autres. Ecriture discrète, mesurée, allusive, tendre et sous-entendue.

    Et si je m’étais trompé. Que le désir ne soit pas partagé. Aie ! Mais pour le savoir faudrait-il que je m’exprime, franchement, que l’échange ne soit pas que des phrases et des mots. Que voir l’autre (une image de l’autre) donne ce plus de sensualité que les posts avaient éveillé en moi.

    Et puis après l’image, le son. Le son de sa voix. Ces intonations qui charment quelque soit la banalité des mots prononcés.
    J’entends dire « envoie lui un mail, au moins c’est perso et la blogosphère reste ignorante. » Oui, mais j’aimerai qu’il fasse le premier pas (refrain bien connu). « Alors reste dans ton fantasme et arrête de vouloir la lune ! »
    Quand votre pudeur vous empêche de sauter le pas, quoi faire ? Se faire violence ?

    Sentir le bout de ses doigts, rien que ses doigts, puis sa main, rien que sa main, puis la vibration de son corps qui approche, son souffle court, et ses lèvres entr’ouvertes, chaudes et gourmandes... plonger dans ses yeux... sentir sa peau... et la suite qui ne se raconte pas... les mots manquent, vertige, jouir, aimer... passion, sexe, s’oublier dans le désir...

    Heureux quand il est heureux, morose quand il est mal et tout et tout. S’il lui manque quelque chose, j’ai envie de lui donner. S’il formule un voeu, j’ai envie de l’exaucer. Pour son plaisir, c’est aussi mon plaisir. Si ça c’est pas tomber en état amoureux...

    Merde, je suis toujours pas guéri de mes rêves de bonheur et d’amour impossibles.
    Coeur d’artichaut, je rêve de l’autre ... du Prince Charmant ?... impossible, je suis le Prince Charmant. Arffff... .

    Mais j’aime... hé, docteur, c’est grave ou pas ?
    Éclats de rire... .

    Ps. : Faudra quand même que je lui dise un jour ! A qui ?
    Mais à celui qui attend le Prince Charmant !

    mis en ligne 23:10


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  • Arrivée au soleil. Mille kilomètres entre nous. Vent en rafales. Végétation verte, jaune et rousse. Couleurs d’automne. Poires d’hiver en pleine croissance. Un couple de milans plane en cercles descendants ininterrompus. Les bûches de bois pour l’hiver s’amoncellent en tas réguliers. Quelques frêles cosmos mauve offrent leurs ultimes corolles. Les dernières petites marguerites blanches disputent le terrain aux autres fleurs jaunes ou orange. Un chat traverse en courant l’espace découvert entre deux haies. Des rosiers aux tiges turgescentes s’apprêtent à lancer leurs tardives floraisons. Au loin des bruits mécaniques. Une voiture approche et continue sa course sans marquer d’arrêt. Le soleil décline doucement. L’air si doux il y a un instant se charge de fraicheur. Il est temps de rentrer.

    Déjà une semaine d’un rythme différent. Pas encore de sorties ou de vadrouilles programmées. J’ai besoin de me poser. De me laisser aller sans bouger.

    Pas de télévision. Je plonge dans la bibliothèque au hasard ou presque. Des livres écrits il y a quelques temps. Pas de nouveautés de la dernière ou même de l’avant-dernière saison littéraire. Juste des ouvrages à lire tranquillement sans être dans la bousculade d’une vie où le boulot occupe plus de temps que la lecture.

    Promenade dans le jardin. J’aimerai tellement la faire avec JL, mon cousin préféré et aimé qui est en ce moment loin, ailleurs.

    Lecture. Déjà lu trois livres en quatre jours ! Cela fait une éternité que ce rythme ne m’était pas arrivé. Mais je ne tiens pas à établir un record. Un démarrage rapide ne préjuge pas de la suite en ce domaine.

    Et puis je prends aussi le temps de vous écrire, de préparer ce post à l’avance. Ma connexion internet est une petite vitesse téléphonique. Donc je compose hors ligne et je pose tout d’un bloc en ligne ! Le plus vite possible pour éviter la déconnexion intempestive. Car je suis dans un petit village, d’une vingtaine d’habitants, posé à 450 mètres d’altitude entre mer et montagne. La ligne aérienne du téléphone est ballotée par le vent. Seule consolation, si ce lien avec le monde se rompt, je verrai débarquer le technicien des téléphones. Et c’est le seul beau mec, athlétique, coupe en brosse très courte, peau halée et très aimable de 35 ans qui soit comestible à la ronde. Mais ne rêvons pas, la ligne téléphonique est toujours en place et je ne suis même pas sûr qu’il soit disponible pour autre chose que des télécommunications ! (...une mauvaise pensée me vient : et si j’arrachais la ligne... ).

    C’est aussi pour ces raisons bêtement techniques que lire vos blogs et y répondre est toujours une aventure qui n’a pas fatalement de happy end ni l’inverse non plus. En revanche on est sûr de la lenteur... 

    Voici mes lectures de ces derniers jours.

    Les quatre vérités, David Lodge, Ed. Rivages.

    Est-il encore nécessaire de présenter David Lodge de Birmingham ? Depuis 1987, essais critiques, romans, théâtre, jalonnent la vie de cet écrivain, ancien prof de littérature anglaise, qui est traduit et reconnu dans le monde entier.

    « Les quatre vérités », au départ une pièce de théâtre à 4 personnages. D. Lodge reprend sa pièce et la transforme en une « Novella », une œuvre romanesque, pleine de dialogues. Le pari est réussi. A qui l’auteur veut-il dire ses quatre vérités. Adrien, écrivain d’un premier succès et qui malgré ses autres livres, n’arrive pas à la gloire du premier. Eleanor, sa femme qui le supporte mieux depuis qu’ils se sont retirés à la campagne et dont la poterie est une nouvelle source de joies. Sam, ami depuis l’université du temps de leur trio et qui est un scénariste riche et à succès. Fanny Tarrant, jeune journaliste culottée aux dents longues, aux articles acides et aux interviews sans concession. Quelles vérités, nouvelles ou anciennes, vont surgir en cascade après une chronique féroce sur Sam.
    D. Lodge avec son style brillant, fluide, vivant et souvent drôle, nous entraine dans les histoires individuelles et collectives de ses personnages et montre le conflit entre littérature et exigences médiatiques.

    Les Mérovingiennes 486-714, Roger Xavier Lantéri, Ed. Perrin.

    Sur 250 pages réparties en 39 récits, cet enquêteur de l’histoire du Moyen-Age, revisite pour nous une période injustement méconnue et sur laquelle on a dit des tonnes de bêtises, voire des énormités. En plusieurs chapitres courts au style vif et non dénué d’humour, Lantéri nous convie à rencontrer ces femmes qui avaient autant d’importance que les hommes, maris, et oncles, de leurs temps. Il nous montre le politique, comme le quotidien, le public comme le privé, le pouvoir civil et le pouvoir religieux, les fiançailles et la polygamie, le mariage et le divorce, les lois, us et coutumes, à la guerre, au quotidien, en amour, en religion, en fêtes, en danses, en chorales, en couches, en folle, en sainte, en femmes de pouvoir. Ces femmes que l’on découvre, à travers la grande histoire et les anecdotes pittoresques, comme les piliers fondateurs de notre histoire. Une société qui va amalgamer les peuples de cette Gaule multi ethnique et dont le langage est un joyeux mélange du sud, du nord et de l’est. Ces femmes, reines, moniales ou ordinaires, jeunes ou vieilles qui traverseront cette période si riche en transformations pour l’économie, la façon de penser, d’apprendre et de vivre. Ces tranches de vies racontées parfois par elles-mêmes, sont un bonheur de découverte. Au passage, un certain nombre d’erreurs historiques est mis à mal et la vérité remise en selle !

    (Cf aussi : La femme aux temps des cathédrales de Régine Pernoux, ouvrage plus ancien.)


    Place de Sienne, coté ombre, Fruttero & Lucentini
    (Carlo Fruttero & Franco Lucentini), Ed. du Seuil, coll. Points.

    Voici une étrange histoire qui a pour cadre la célébrissime et colorée fête (compétition) du Palio sur la Place du Campo à Sienne en Italie. Celui qui connaît cet affrontement séculaire y retrouvera l’explosion des émotions et des couleurs qui agitent toute la ville pendant trois jours. Celui qui découvre cette fête aura une idée très juste de l’événement servie par une écriture alerte, prenante, émaillée de drôleries posées dans des parenthèses qui ne nuisent en rien au rythme et au récit. Et le récit : l’aventure d’un couple en vacances et pour lequel ce repos commence par un désastre météo qui vont les détourner de leur première destination pour les conduire dans une grande et étrange demeure où les maitres des lieux et leurs invités cultivent un on ne sait quel mystère. A travers le Palio, ses secrets, ses rites, ses règles, ses intrigues de jockeys, ses luttes pour des quartiers vivants ou quartiers morts, quelles vérités attendent notre couple, où l’amour, la vie, la mort, le passé, le présent, deviennent inextricables.

    Prochain post à une date ultérieure... Bisous à tout le monde...

    mis en ligne 20:35


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  • Glenn Miller, Boulder Buff, 1941

    Je pars demain matin et je suis encore le nez dans ma valise. Je suis sûr d'oublier quelque chose, mais quoi ? Certainement un truc parfaitement inutile ! Et il me reste plein de trucs à faire : répondre vite fait à mes e-mails, faire un chèque pour les charges de mon logis, laisser un mot chez ma soeur avec mes clés (faut arroser mon ficus ...), ne pas oublier les clés de la voiture aussi. J'oublie rien ...?  Pas comme l'année où je suis parti en oubliant CB et liquide sur ma table ! C'es fou comme tout devient subitement compliqué ... sans un sou en poche et sans moyen de dépannage. Ma banque a fini par me faire un mandat postal pour que je récupère du cash ! 
    Donc à priori, j'ai tout.

    Je suis donc en vacances demain jusqu'au 6 novembre ! Activité bloggesque très ralentie. 

    Mais je penserais fort à vous tous ... et je vous dit à bientôt, et pas d'étonnement si je laisse quelques traces ici et là sur vos blogs...

    mis en ligne 22:55


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  • Glenn Miller, Frenesi, 1940

    Pour ceux qui lisent depuis quelques temps ce blog ... se souviennent-ils que je me sauve tout un mois  ?  Un doute m'assaille, ai-je seulement évoqué cette absence par écrit ?

    Donc, je pars en vacances dimanche et je serai de retour à Paris le 6 ou 7 novembre. Conclusion : le blog sera très peu, très, très peu alimenté en articles. Et de la même façon je ne vous lirai que très, très épisodiquement. D'ailleurs vous me manquez déjà rien que d'en parler. Mais où part-il le Pouxi ?

    "Mystère" vous dirons ceux qui me connaissent mais qui ajoutent "Il le dira peut-être si on ne lui demande rien". Pffff... ce qu'il faut entendre.
    Je pars pour me refaire une santé. L'été et la rentrée ont été difficiles. Il y a toujours l'affaire "Tom". Je dois le voir en novembre lors de son passage à Paris. Il est étrangement silencieux en ce moment. Mais je ne suis pas plus inquiet que ça. Après les grandes agitations il a besoin de digérer.

    mis en ligne 22:10


    4 commentaires
  • Il fait le tour du Web .... et bientôt chez vous !

    A consommer avec modération...
    dans les transports, c'est un coup à louper sa correspondance...

    mis en ligne 23:50


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  • Un peu de musique ...

    " Dream a little dream of me " avec Louis Armstrong et Ella Fitzgerald
    (créée par The Mamas and The Papas - Paroles : Gus Kahn - Musique : W. Schwandt & F. Andrée)

    .


    Un peu de cinéma ...

    Dans la nuit de dimanche à lundi, FR3-Cinéma de Minuit, diffusait dans son Cycle Britannique « Oscar Wilde » film N&B de 1959, de G. Ratoff.
    (Acteurs : Phyllis Calvert, Ralph Richardson, Robert Morley)

    Résumé : Londres, 1895. La première de «L'Eventail de lady Windermere», la nouvelle pièce du dramaturge irlandais Oscar Wilde, est un triomphe. Le soir de la représentation, Wilde est assailli par Alfred Douglas, le fils de lord Queensberry, qui le supplie de le sauver des griffes d'un maître chanteur. Troublé par le jeune homme, Wilde accepte et parvient à mettre la main sur une correspondance compromettante. Coup de théâtre : lord Queensberry père accuse publiquement Oscar Wilde de relations «contre nature» avec son fils. Poussé par celui-ci, le poète irlandais attaque le vieux lord en diffamation...

    Pourquoi vous parler de ce film : pour cette joute oratoire durant son procès, où les mots et les termes n’ont pas les mêmes significations selon que vous êtes poète ou avocat … Où se mêle un discours, s’ouvre une discussion byzantine, sur vie privée, société, apparence, tolérance, visible, non visible, amour, amitié, dire, ne pas dire, l’intrusion de la chose publique dans la sphère du privé, des thèmes récurrents, encore évoqués aujourd’hui au quotidien. Être homosexuel sous la Reine Victoria, soit, c’était possible. A condition que cela ne se voit pas et que la morale soit sauve. Sinon, les cachots de la Reine, et pour O. Wilde cela dura deux longues années dans des conditions qui le briseront à jamais. Il mourra en 1900, miné et ruiné. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.
    (voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Wilde )

    « L’église Anglicane a consacré une plaque commémorative à l'abbaye de Westminster, dans le "Coin des poètes", pour le centenaire de la première de "De l'importance d'être constant" . ».  (in http://www2.unil.ch/spul/allez_savoir/as1/3.1_owilde.html)

    (Existe les œuvres complètes chez Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1 volume)

    Et puis je voulais vous livrer quelques pensées et aphorismes de cet auteur :

    Je vis tellement au-dessus de mes revenus qu'en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée.

    Il n'y a que deux sortes de gens vraiment attrayants : ceux qui savent absolument tout et ceux qui ne savent absolument rien.

    Un rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes.

    La vie est tout simplement un mauvais quart d'heure composé d'instants exquis.

    Aujourd'hui tout le monde est intelligent. On ne peut aller quelque part sans rencontrer des gens intelligents. C'est devenu un véritable fléau social.


    Un peu de peinture ...

    J’avais aussi envie de vous parler ou du moins de vous montrer un tableau de Magritte… Il m’invite au voyage et à l’évasion …

    « Il faut que la peinture serve à autre chose qu'à la peinture » disait René Magritte.

    Et il est en cela l’homme du décalage, d’un certain rêve de nous même. The Human Condition, 1935, Huile.

    Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Magritte
    Et la boites à images : http://laboiteaimages.hautetfort.com/archive/2006/09/28/le-magritte-sans-peine.html

    mis en ligne 22:10


    2 commentaires
  • " Le Diable s'habille en Prada "

    Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche le job de rêve. Mais en tant qu'assistante de la tyrannique rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot "enfer" veut dire...; (in Allociné)

    Tout le monde en parle et les critiques sont dans la majorité, excellentes. Il est vrai que celui qui a traîné dans ce milieu de la mode et des magazines y retrouvera un concentré de situations à peine exagérées et que ceux qui n'y ont jamais trainé, passeront deux heures de divertissement tambour-battant.

    Le film est servi par une distribution parfaite. Meryl Streep (Mirenda) en tête nous donne encore une fois un rôle de composition d'une justesse diabolique avec juste deux ou trois touches d'humanité. Anne Hathaway (Andrea) , (qui joue aussi dans Brokeback Mountain) lui donne la réplique avec toute sa candeur et ses illusions. Les rôles masculins servent très bien cette patronne, dans le stress et la précipitation. Le boyfriend d'Andrea, Nate (Adrian Grenier) est le sosie d'un ancien ami et ça, ça m'a géné ! C'est idiot, non !

    Coté costumes : c'est la mode et la haute couture. Les grands de la mode sont présents et c'est bien le moins pour un film pareil. On a droit aussi à un défilé à Paris.

    Dialogues : rapides, nerveux, des réparties à se rappeller pour les reservir à l'occasion !

    Décors : des vues d'avions de nuit de NY et de Paris. Des prises de vues en villes super bien réglées. Et puis, il y a une séquence Paris avec défilé de mode, manifestations haute couture et évidemment le baiser d'une idylle ... so romantic !

    Vous pouvez aller voir ce film et ne pas chercher à y voir une peinture de société, ou un reportage. C'est simplement une comédie, rien qu'une superbe comédie.

    lien : www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61445.html
    lien : www.diableenprada-lefilm.com/

    mis en ligne 23:45


    4 commentaires
  • Rien de spécial, ni de particulier...

    Toujours les e-mails de Tom, plus espacés, plus court, plus posés....

    Seb* a un rhume d'enfer. Cela lui donne un air de nounours tout tendre. Il est craquant, mais infréquentable ! En revanche, il garde son humour, joue l'allumeuse et lance " tu veux un bisou ? " . Réponse réflexe : " ah non, garde ta crève ". Et lui de se marrer. J'suis idiot ... La prochaine fois je dis "oui" ....
    (* Pour ceux qui ne suivent pas, Seb est un collègue (ami) de boulot)

    C'est tout pour aujourd'hui !

    Je suis encore un peu obsessionnel avec cette musique ...

    Glenn Miller, When Johnny comes marching home, 1942

    mis en ligne 22:11


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  • Mon humeur en musique et en couleur....

    Glenn_Miller, Oh-You Crazy Moon, 1939

    et

    Mark Rothko, n°12


    mis en ligne 22:10


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  • Incomplete, Backstreet Boys, (extrait)

    Ma soeur me propose une virée dans Paris : Le Palais de Tokyo. Je lui fais confiance. Et ça, je n’aurais pas du. Autobus jusqu’au Pont de l’Alma et on finit le chemin à pied en passant par les quais et en remontant une sacrée volée de marches jusqu’à l’avenue. Mais en arrivant, il faut bien se rendre à l’évidence que le Palais de Tokyo est fermé ! Ils sont en plein travaux ! Son vis à vis, le Musée d’Art Moderne de Paris est fermé, justement le lundi ! Qu’à cela ne tienne, allons au Musée du Costume au Palais Galliera, juste en face. Ben, non, fermé lui aussi ; faudra attendre 2007. Nous finissons par prendre la chose en riant comme un immense gag. En fait nous sommes partis le nez au vent sans consulter le web ! Nous redescendons vers la Tour Eiffel. Arrêt au centre culturel de Corée. Ma frangine a failli craquer sur une ravissante petite boite à bijoux en laque rouge sombre incrustée de nacre.

    Au pied du Trocadéro, visite du CinéAqua, l’aquarium du Trocadéro fermé en 1985 et ré-ouvert en 2006.

    <pub !>
    Le CinéAqua est la fusion, enfouie sous terre dans la colline de Chaillot à Paris, du spectacle de la mer et du spectacle de l'écran. Visiter CinéAqua c'est découvrir :
    Des studios de production de dessins animés (BDs, cartoons, sons, musiques), une présentation de la robotique et la biomécanique par l'élaboration de poissons robots exposés dans un bassin de l'AquaStudio, 3 grandes salles de cinéma et des dizaines d'écrans, chefs d'oeuvre de design et de technologie, 43 bassins immenses contenant 4 millions de litres d'eau de mer dont un bassin à requins de plus de 10 mètres de profondeur. Loin d'être une simple collection de poissons, le nouvel Aquarium CinéAqua emmène le visiteur se promener au coeur des environnements aquatiques des eaux françaises, de la Seine aux tréfonds de l'Océan Indien en passant par les récifs corraliens de la Polynésie française. Sont présentés 12 000 spécimens, 500 espèces d'animaux, 600 coraux et plus de 30 requins.
    </pub !>

    Bon, c’est sympa. Y’avait pas un chat, ni poisson-chat, mais l’entrée est à 19,50 euros ! C’est super cher même si une raie, intriguée par mon doigt collé contre la vitre, l’a suivi un moment. Je crois qu’il faut le voir une fois. Et si vous voulez caresser des poissons, c’est prévu. Sortie de l’eau, traversée sous la Tour Eiffel, mais déjà 3h30 et nous étions encore sur nos petits déjeuners. On monte sur la Tour ? Non, dit ma frangine à la vue d'une file d’attente de 55 minutes et que la faim rendait moins conciliante.

    Traversée du Champ de Mars puis petit arrêt collation quiches et boissons sur l'Avenue de Suffren. Tours et détours au Village suisse. Jailli des vestiges de l'exposition universelle de 1900 et créé sur les fondations de la Grande Roue de 1920, le village Suisse est un lieu des marchés de l'art de Paris. 150 antiquaires, décorateurs et galerie d'art, y tiennent boutique. Retour sur le boulevard pour reprendre un bus, direction la maison.

    C’est bête, je n’avais pas pris mon appareil photo. Il y avait pourtant matière à photographier.

    En conclusion, ne faites pas confiance aux propositions de virée décidée au dernier moment (surtout si elles émanent de ma soeur ! Non, je rigole !).

    En revanche il faisait un temps idéal pour se balader dans Paris et ce fut une bonne journée. Au fond, mon long w-e avait bien démarré et c’est bien terminé ! Faut-il vous dire que travailler demain ne m’enchante guère ?

    Encore un mail de Tom. Il a l’air d’être plus clair dans sa tête. Il me demande de ne pas répondre pour le moment... Il n’a pas fini de tout écrire ...
    C’est bizarre cette façon de procéder, mais bon, je laisse faire. Cela m’évite d’avoir à faire des réponses écrites. D’ailleurs, j’aimerai bien qu’on passe à l’oral maintenant. Ça commence à devenir ridicule. Oulala, en écrivant ça, je me rends compte que je suis prêt à assumer une décision. Laissons-lui encore un peu de temps et nous verrons bien. Mais faut pas que ça dure dix ans. Aurais-je la patience d’attendre novembre, lors de son séjour, pour dire des choses définitives ou pas ? Attendons encore un peu ...

    Et maintenant, je vais faire un petit tour des blogs...

    mis en ligne 21:34


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  • Glenn Miller, Blue evening, 1939

    [ musique pendant que j'écris, dimanche soir,]

    Cela avait bien démarré. Lady S et moi avions rendez-vous, vendredi en fin de journée, à la Biennale des Antiquaires au Grand Palais. J'avais plusieurs raisons d'y aller.
    La première : Lady S ne connaissait pas et je voulais revoir ce somptueux édifice restauré, revoir sa verrière, sentir la hauteur de sa coupole sous laquelle j'avais déambulé à l'époque où le Salon des Indépendants s'y installait et que mon adorable cousin exposait ses toiles aux nus masculins très équivoques.
    La deuxième : la Biennale des Antiquaires a le coté odieux du fric quand il est puant, mais tout en même temps on peut admirer dans cette manifestation un concentré d'art et d'artisanat sous toutes ses formes (mobiliers, bijoux, objets, peintures, miroirs, parquets, sculptures, antiquités) sur 1000 ans. Ce soir là, la majorité des visiteurs semblaient plus agir comme des touristes dans un musée plutôt que comme des acheteurs ne sachant comment dépenser leur argent. C'est pour cela que la visite fut agréable et instructive. Lady S a bien craqué sur une bague de 1 cm2 de diamant blanc pur à 125.000 euros, mais j'ai résisté ! J'ai pas eu de mal !

    Sortie du Grand Palais et bavardages sur nos amours si minces qu'on se demande si elles existent encore. Dîner chez un indien et télé pour "sex & the city". A la fin, la chaise en bois et cannée qui me supportait, s'écroule sous moi ! Qui ose dire que je suis lourd, alors que c'est la chaise qui est vieille ! Je raccompagne lady S et retour au logis. Couché tard.

    J'aurais du prendre comme avertissement des dieux, ce bris de chaise...

    Samedi, lever fort tard vers midi. Encore deux mails de Tom. Des mails qui ne demandent pas de réponse. C'est plutôt un monologue ou des notes prises sur un carnet au gré de son humeur.
    Je suis crevé. J'ai la tête en vrac. Je décide de ne pas me lever. Vais-je rester toute la journée à traînasser au lit ? C'est pas raisonnable, j'ai des trucs à faire. Lesquels d'ailleurs ? Je ne sais pas. Mon frigidaire est vide, mais demain c'est dimanche et j'ai le marché. Au pire j'ai un G*20 ouvert toute la journée ! Quand on a de telles facilités on a une tendance à la paresse.
    Plus la journée passait, moins j'avais envie de sortir de mon lit. Une mollesse prenait mon corps et un vague à l'âme envahissait mon esprit. Je ressassais les problèmes et les tracas en cours sans qu'aucun embryon de solution ne vînt calmer cette agitation cérébrale. Bilan peu brillant : entre un p'tit-déj et deux faux déjeuners-dîners ponctués de siestes éphémères ma journée du samedi termina sa course sur une nuit quasi normale.

    Dimanche : frais et dispos. Levé 9h00. Petit-déjeuner. Agitation ménagère. Déjeuner. Puis je décide de sortir et de faire un tour au Café. J'adore faire ça le dimanche dans l'après-midi. Je discute avec mon barman (quand il est de service), le lis le journal, parfois un copain passe par là et nous discutons. Mais aujourd'hui, rien comme un dimanche. Mon barman n'était pas là. Le nouveau a oublié de me donner du sucre. Aucun pote n'est passé. En repartant je me suis fait agresser verbalement pas un mec (un habitué du quartier, nourri par tout le monde) qui voulait 10 euros pour bouffer. Je lui donne ma monnaie (environ 2 euros) et il me traite de salaud et d'en*culé. Je reste cloué, halluciné. Puis je bouge en lui lançant un « va te faire foutre ! » Je sais, j'aurais pas du, mais merde, je lui donne souvent une ou deux pièces. J'ai eu l'impression désagréable qu'il me rendait responsable de sa misère...

    Je traverse et sur le trottoir d'en face, je fous le pied dans une merde fraîche. L'agacement est à son comble. En route pour le G*20 pour faire quelques courses. Je redescends la rue derrière un couple de petits vieux. A mon approche, des effluves nauséabonds atteignent mes narines. J'accélère et je double au moment où le vieux disait à sa femme « tu sais, ces légumes se donnent des gaz ». J'ai eu envie de lui dire « a qui le dites vous !. » 
    Pas d'incident pendant mes courses ni lors de mon retour at home.

    Encore un mail de Tom. J'ai l'impression de jouer les analystes à distance. Et puis il dort quand, pour m'envoyer des mails à cette heure ci ? Je lui réponds, tout en douceur et en nuance. Qu'attend t-il de moi maintenant ? Il a commencé à raconter, à se raconter. Suis-je prêt à tout entendre ? Beaucoup, oui. Tout, je suis pas sûr. Attendons le prochain mail...

    Je peux dire que c'était un dimanche de merde ! (jeu de mot facile, désolé) et un week-end un tantinet chaotique !

    Demain lundi : RTT !!!

    mis en ligne 23:50


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  • A peine écrit un post lundi à 23h57... que...
    Nous sommes déjà mardi.
    Dormi à peine deux heures.
    Trop de choses dans la tête.
    Et toujours "Moonlight Serenade"de Glenn Miller.

    Puis la Toile, de ci de là. 
    Et découverte d'une perle à propos de nos félins d'intérieurs. Je vous laisse juge.

    Le chat est le meilleur ami de l’écrivain, tant qu’il s’abstient de trottiner sur le clavier de l’ordinateur

    Le passage du chat sur les touches a pour effet de générer un texte parasite, que les anglophones appellent synthétiquement « cat typing ». Pour un passage de droite à gauche, cela donne : « ;; ;yhtc vvvz < w ». Ou de gauche à droite : « azzs vfujil ;/m » ­ tests réalisés avec un vrai chat, moyennement consentant. L’embêtant est que ces entrées de texte se produisent généralement en l’absence de l’esclave du chat, parti boire ou pisser un coup. Aussi les écrivains et autres utilisateurs de PC se réjouiront-ils d’apprendre qu’un inventeur américain a conçu un logiciel capable de détecter et de bloquer quasi instantanément le « cat typing ». Ce programme, baptisé PawSense, vaut 20 dollars. Mais les vaut-il vraiment ? Sauf cas d’extrême confusion mentale, ou de littérature très expérimentale, le « cat typing » se repère assez aisément à la relecture. C’est pourquoi Chris Niswander, auteur de PawSense, avance un argument supplémentaire : les patounes du chat auraient une singulière aptitude à trouver les combinaisons de touches qui plantent l’ordinateur. Au risque de faire perdre tout le texte intelligible tapé depuis la dernière sauvegarde. Et puis le logiciel a aussi une fonction éducative : dès qu’il repère du « cat typing », il active une alarme sonore très désagréable. Cela dégoûte rapidement le chat des claviers, paraît-il. Enfin, en cas d’alerte au chat, l’écran du PC affiche en grosses lettres capitales le message « CAT-LIKE TYPING DETECTED », ce qui donne à l’utilisateur le sentiment gratifiant d’être aux commandes d’une centrale nucléaire dans un film de série B.

    PawSense veille en analysant la dynamique des touches et leurs combinaisons. L’humain et le félin ont des façons très différentes d’actionner un clavier. L’informatique est capable de les reconnaître, « dès la première ou la deuxième foulée du chat ». Un cas cependant doit affoler l’ordinateur : comment distinguer le chat vautré sur le clavier de l’écrivain effondré sur son oeuvre ? Ils ont des « signatures » clavières identiques : un gros paquet de touches enfoncées simultanément et durablement. Dans le fond, peu importe : le signal d’alarme fera fuir l’un, ou réveillera l’autre.

    L’autre meilleur ennemi de l’écrivain est le bébé, pour des raisons similaires (plus quelques autres). C’est pourquoi Chris Niswander travaille à un BabySense. En attendant, l’inventeur conseille de tester PawSense avec la progéniture. Il se pourrait que ça marche aussi. Le bébé qui tape franchement, avec les mains bien à plat ­ à la manière du regretté Thelonius Monk, pianiste inventif ­ a des chances de passer pour un chat. Les autres, qui tapent avec deux doigts comme papa, sont irrécupérables pour l’instant. Autant les tenir éloignés de l’oeuvre en chantier.

    Ainsi débarrassé des chats et des bébés, l’écrivain pourra se remettre au travail, hélas.

    (Libération)(Livre 'Au fond du labo à gauche')
    (web : http://membres.lycos.fr/ecole_du_chat/article.php3?id_article=138)

    mis en ligne 02:59, vraiment trop tard, ou très tôt au choix


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  •  

     

    Nous sommes le 12 septembre. J'ai pensé à ton anniv' .... Alors, Happy Birthday to you, my love.

    Grosses bises et à bientôt ...


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  • 11 septembre

    Que reste t-il dans notre histoire, cinq ans après cet événement qui signa d'un coup le début d'une nouvelle escalade de la violence ?
    Le cinéma s'approprie l'histoire pour la digérer, l'assimiler, et la ressortir dans l'histoire avec la distanciation nécessaire. Comment l'émotion s'intègre ?
    La violence est devenue malheureusement familière depuis longtemps dans nos films, sur nos petits écrans, dans nos rues et dans le monde. Quel degré de destruction pouvons-nous supporter ?
    Quelles questions, sans prétention, sans attente de réponse.
    Simplement des interrogations de la vie et de la mort.


    LIVRE

    "Au fond du labo à gauche", Edouard Launet

    Présentation de l'éditeur :
    La science étant beaucoup trop sérieuse pour qu'on la laisse aux savants, l'auteur de ce livre a courageusement entrepris d'éplucher la presse scientifique en quête de ce qu'il nomme la " science champagne ". Ayant appris les meilleures façons de se suicider avec des feux d'artifice, d'analyser aux rayons X de la barbe à papa et d'étudier scientifiquement l'odeur de la girafe, le lecteur pourra s'attaquer à des problèmes cruciaux dont la portée, trop souvent, lui échappe -un coup de foudre amoureux est-il décelable au scanner ? Un accélérateur de particules peut-il servir d'horaires des marées ? Une bretelle de soutien-gorge peut-elle ne pas glisser ? pour finalement déboucher sur des faits que nous serions condamnés, sans la science à ignorer : le pourcentage d'admission dû à des chutes de noix de coco est de 2, 5 en Papouasie et de 3, 4 aux îles Salomon.

    Biographie de l'auteur : Edouard Launet a été ingénieur et journaliste scientifique avant de devenir reporter au service Culture du quotidien Libération. 

    mis en ligne 2:20


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  • Dans les ballades avant que les jardins ne ferment pour leurs poses hivernales, il y a celui de Giverny. Claude Monet s'installe en 1883. Il a 43 ans. Cette propriété d'un hectare va devenir jusqu'à sa mort en 1926, le lieu majeur de son inspiration et de ses créations. La visite de la maison nous renvoie dans un décor et des meubles sans prétention, au style campagnard et avec les commodités du siècle. La collection d'estampes japonaises de Monet est une surprise. Et on les découvre accrochées et serrées les unes aux autres dans l'immense salle-à-manger jaune de l'artiste.

    Le jardin. Il faudrait dire les jardins. Le premier, au pied de la maison, descend en pente douce. Ses allées rectilignes séparent des massifs exubérants de fleurs de toutes sortes et de toutes les couleurs. L’autre jardin qui fait suite, est un jardin d’eau tout en courbe. Le ruisseau abondement alimenté en eau est enjambé de ponts japonais. Un plan d’eau dans lequel vibre le reflet des immenses saules pleureurs, porte les nymphéas que Monet rendra si célèbre.

    Un peu trop de monde à notre goût, mais nous n'avons pas boudé notre plaisir. La maison est une maison de campagne. Les pièces sont spacieuses, mais la circulation est difficile, surtout dans l’escalier. Les allées du jardin sont étroites. Monet tout seul, ça passe, mais un car de japonais, suivi d’un car d’allemands rend plus compliqué la progression et les arrêts. Le jardin d’eau est plus praticable. A l'abri d'un bosquet de roseau de 4 mètres de haut, nous avons squatté un banc pour deviser sur l'état du monde !

    Cette visite dominicale avec Lady S, fut précédée d’un déjeuner dans Giverny et après la visite chez Monet, d’une pause terrasse de café avec rafraîchissements. Journée très agréable, plaisir de l'oeil et temps ensoleillé étaient au rendez-vous.

    Retour sur la capitale plus difficile avec les autoroutes un peu très bouchées !

    Site officiel de la fondation Monet : http://www.fondation-monet.com/

    mis en ligne 23:55


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  • Je suis très touché de tous vos voeux d'Anniv' et je vous remercie tous pour vos commentaires.

    Grosses bises à tous et à bientôt.

    mis en ligne, tard ...


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  • Je serais bref : + 1

    (me voilà avec un an de plus depuis 4h15 cette nuit)

    et 1'45 de variations musicales !

    .

    issu de original vidéo :http://www.youtube.com/watch?v=4byUlyh3npk


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  • Je crois qu’un esprit malin a élu domicile chez moi et qu’il planque mes affaires. J’ai perdu depuis le mois de juin :
    - une clé USB mauve ! (y’avait pas d’autre couleur)
    - une carte ancienne d’un bout de la Méditerranée (cadeau de ma tante)
    - deux gravures anciennes (un portrait et un paysage)
    - une oeuvre originale d’une copine artiste malheureusement disparue
    - la copie d’un bouquin technique « Construction et bâtiment » de 1910
    - et quelques objets-grigri souvenirs d’ado dans une petite boite.

    Je suis un peu comme les écureuils, je range et je ne me souviens plus où j’ai rangé. Non, je n’ai pas 200 m2 d’appart, ni 15 m3 de rangement. Je trie, je jette, je range à la cave (à quoi ça sert de mettre à la cave, c’est un truc à oublier ce que l’on y a entassé). Je range de façon cohérente (cela me semble cohérent au départ) mais j’ai toujours un mini bazar en cours. De temps à autre, en cherchant quelque chose, je découvre un bien égaré comme le « Théâtre de Goldoni », édition la Pléiade (que faisait-il dans ce carton avec des BD, mystère). Et dans la semaine, ma frangine qui me rapporte un mini parapluie, que je pensais avoir laissé dans un bus, et qu’elle m’avait emprunté cinq mois auparavant. Il faut dire que je ne suis pas plus bordélique qu’un autre (dire cela me rassure), mais je n’ai pas (ou plus) un amour immodéré pour la possession. Je peux vivre sans avoir tout mon décorum à portée de main ou de vue.

    Faut-il préciser qu’avoir vécu pendant quelques années dans un hébergement familial provisoire avec, stocké au garde-meuble, un container bourré d’objets, de meubles, de bouquins, de souvenirs et de conneries, m’a habitué très vite à distinguer le superflu du nécessaire. J’étais devenu une sorte de nomade qui peut se passer de ce que j’avais catalogué comme indispensable. En dehors du garde-meuble, plein mais que je ne voulais pas augmenter, je squattais en partie trois caves dans Paris : celle de ma mère, celle de ma sœur et celle de JL, mon cousin, chez qui je dormais quelques fois après une nuit blanche de débauche de fiesta. N’ayant pas envie d’encombrer mon esprit, je ne savais pas toujours dans quel endroit pouvait se trouver telle ou telle chose. Ce qui donnait lieu à des expéditions quasi archéologiques détestables dans ces vieilles caves poussiéreuses, voire charbonneuses d’une époque révolue. JL et moi, après les grandes et longues expéditions, étions bons pour une douche prolongée d'un jacuzzi (et oui, il avait ça chez lui) suivie d'une pizza et d'une glace au caramel (c'était un rituel). La satisfaction d’avoir trouvé le pied de lampe recherché nous confortait dans notre organisation de stockage. En revanche, l’échec nous faisait envisager le débarras immédiat par un « Allo vide-caves ». Je n'ai plus qu'une cave aujourd'hui ...

    Donc, je persiste à croire qu’un esprit facétieux cache mes affaires. Si par le plus grand des hasards vous avez une solution autre que de tout vider sur le palier ou sur le trottoir pour trier, je suis preneur. Genre incantation, pendule, danse tribale, tarot, baguette, que sais-je encore ...

    mis en ligne 23:41


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  • Horoscope pour le mois de la Vierge
    (relevé au hasard du net)

    PLEINS FEUX VERS LE SUCCÈS.
    Logé au premier rang, vous bénéficierez pendant toute cette période des influx les plus positifs de presque toutes les planètes, à part Pluton. Pour vous, il sera toujours question de motivation, ne suivez pas le mouvement, précédez-le. Tout schuss si vous devez mettre en route un projet, qu'il soit immobilier, placement, professionnel, et même, sentimental !

    Pluton est encore une planète, mais plus aucune influence. Ouf, on respire. On est rassuré, le nouveau caillou du système solaire est à la retraite...

    Bon anniversaire aux Vierges, sages ou folles, économes ou dépensières, belles ou moches géniales... bon, à toutes sans distinction !

    Grosses bises !

    mis en ligne 23:56


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  • Bon début : un matin comme on a envie d'en avoir tous les jours. Un réveil sans la sonnerie stridente du réveil (la seule entendue d'habitude), et du temps pour me préparer.
    Dans un état très zen, j'ai pris mon petit expresso au Café du coin avec les trois phrases aimables et convenues des tenanciers. Puis voiture et propulsion à 25 km de là pour atterrir en douceur à mon bureau, la démarche féline et l'oeil mi-clos. Salutations matinales à mes collègues, bavardages et boulot. Déjeuner pas bon comme d'hab, encore moins bon le lundi en fait.

    Début d'après-midi, N. est rentré de mission. Je lui saute au cou (façon de parler) nous parlons un moment avant qu'il ne reparte. Nous échangeons recettes de confitures et de beurre, faits maison. A la prochaine N. Nous avons encore quelques sujets à aborder...
    Sébastien reste celui qui coupe mon activité de petits moments agréables éparpillés sur la journée.

    Puis coup de fil de Lady S. Nous devons nous organiser pour une petite sortie dimanche prochain, selon les caprices climatiques. Nos papotages et nos rires finissent d'ensoleiller cette journée si bien commencée.

    Demain sera un peu plus difficile : les sujets à traiter sont plus délicats ...

    mis en ligne 22:15


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  • Un week-end calme... J'ai fait une grasse matinée fort longue et comme un samedi, les quelques occupations nécessaires. Des courses diverses. D'ailleurs je n'avais pas réalisé combien il faut s’approvisionner en nourriture. En fait on n’arrête pas de remplir frigidaire et placards de produits nombreux et variés. Les fruits et légumes frais, non content de prendre de la place et d'être périssables, se doivent pour certains d'être épluchés, cuits, préparés et enfin dégustés. Je m’y suis donc collé !

    Puis j’ai pris le temps de raccompagner un ami venu la veille à Paris et qui repartait par le train en milieu d’après-midi. Nous avions pris un apéritif prolongé le vendredi soir ensemble, mais sa visite parisienne était professionnelle et nous n’avons eu le temps de vraiment nous retrouver. Puis j’ai filé à l’IGN (Institut géographique national) pour récupérer une carte numérique commandée par ma frangine sur internet. Du coup j’ai musardé dans leur boutique une petite heure : c’est fou les trésors qu’on y trouve, depuis les cartes anciennes de Cassini du XVIII° siècle jusqu’au DVD avec les vues en 2D+3D et relevés topographiques. Une véritable aventure à travers l’espace et le temps en parcourant leurs livres aussi.
    Et le soir, dîner chez ma soeur et sa petite famille.

    Le dimanche : une grande lassitude. Envie de rien. Levé tard. Regardé un DVD. Rangé encore des livres. Jeté des revues sans plus d’intérêt. Nettoyage, repassage.
    Vraiment pas envie non plus de travailler lundi. Cette boite me fout le bourdon, mais elle me fait bouffer.

    Mais quand faut y aller, on y va !

    mis en ligne 23:55


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  • Elle est tellement vivante, que notre langue prend des libertés, pour ne pas dire qu'elle s'affranchit de toutes règles orthographiques ou grammaticales.

    Quelques articles de bloggeurs soulignent cet état de fait et j'ai l'impression de faire des redites, voire un rabâchage. Mais indépendamment des nombreuses abréviations, contractions, 'sms' de nos écrits au clavier, car je ne suis pas sûr qu'une lettre manuscrite utilise ces règles, le fait nouveau est que les salariés des entreprises ne savent plus rédiger  - le style - ni écrire sans émailler leur prose de tournures bizarres et de fautes en tous genres. Cela touche toutes les catégories, y compris des cadres supérieurs "bac ++", au point que l'on dispense des cours de rattrapage en entreprise avec des "coachs".

    Le niveau de français des salariés est en baisse. (Les Échos du 20/03/06)
    Des fautes d'orthographe aux erreurs d'expression orale, le phénomène n'est pas sans conséquences sur la carrière des salariés et sur l'image des entreprises.
    C'est Molière qu'on assassine. Fautes d'orthographe, erreurs de syntaxe, verbes mal conjugués, style trop lourd, incohérence des phrases... En entreprise, la pratique quotidienne de la langue française ressemble souvent à un bricolage mal assuré. " Le niveau d'expression, écrit ou oral, est réellement catastrophique. Cela est vraiment inquiétant ", s'exclame Wilhelm Laligant, directeur général d'Advances Executive, cabinet de conseil spécialisé en recrutement. Les recruteurs, comme les DRH, l'affirment : il devient rare de trouver des salariés maîtrisant avec aisance et élégance le français. Tandis que l'expression orale est jugée très limitée, l'écrit reste le principal sujet de préoccupation.
    Bernard Fripiat, coach d'orthographe et auteur d'un livre à succès sur le thème, brosse un portrait des erreurs les plus courantes. " Les conjugaisons ne sont pas maîtrisées. Les accords de genre sont oubliés. Quant aux participes passés, soit les gens ne savent pas ce que c'est, soit ils l'accordent au hasard ", relève-t-il. Un tableau quelque peu inquiétant, d'autant que ces déficiences concernent l'ensemble des salariés. " J'ai des lettres de candidature venant de diplômés d'HEC qui contiennent une faute toutes les deux lignes. Et, parmi les patrons, on peut aussi avoir des surprises ", assure Wilhelm Laligant.
    (>>> suite de l'article  >>>
    http://www.sauv.net/lesechos20060320.php
    )

    Vous pouvez maintenant penser aux implications que cela représente pour les jeunes. Certains forums (forum.debian-fr.org, par exemple) annonce en gras "Français correct exigé", à la façon de "Tenue correcte exigée !". La percée des écrits "libres" est telle que nous trouvons sur le net des sites de ce genre :

    Comité de lutte : Contre le langage sms et les fautes volontaires sur Internet : http://sms.informatiquefrance.com/index.htm

    Ou plus encore, des offres pour un emploi en contact avec le public, qui précisent "le candidat devra posséder un français correct, parlé et écrit.".  Dur, Dur ...

    Allez, je vais terminer cet article sur une note plus drôle, car je vous invite tous (pas pour dîner chez moi, c'est trop petit !) à visiter le site qui est bourré de trouvailles de langage, avec des mots anciens, oubliés, argotiques, familiers et des expressions en tous genres.

    http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm

    En tout cas, je suis toujours ravi de vous lire, car on sent à travers les lignes les efforts faits pour rédiger correctement, et certains sont très doués...

    PS. le premier qui me dit que j'ai fait des fautes dans cet article ..., je le ... heu... je sais plus, mais je le fais !!! 

    mis en ligne 20:35


    4 commentaires
  • Je me suis laissé emporter par la diffusion du Don Juan de Molière (FR3) :

    Dom Juan ou le festin de pierre de Molière, 1665.      
    Distribution : Thierry Hancisse (Sganarelle), Igor Tyczka (Dom Louis), Andrzej Sewerin (Dom Juan), Florence Viala (Charlotte) 

    Don Juan est un jeune noble vivant en Sicile avec son valet Sganarelle. Il accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles de la noblesse comme les servantes avec le même succès, n'hésitant devant aucune manipulation pour arriver à ses fins. Mais seule la conquête l'intéresse et Don Juan délaisse les jeunes femmes dès lors qu'elles sont tombées amoureuses. C'est ainsi qu'il vient d'abandonner la belle Elvire juste après l'avoir épousée. Loin d'être pris de remords, il a déjà jeté son dévolu sur une autre beauté. Il entreprend de lui faire la cour, comme il sait si bien le faire. Un événement imprévu va amener Don Juan à se remettre en question.

    Puis j'ai voulu finir sur celui de Mozart, le final de Don Giovanni, avec ce Commandeur dont la voix sortie des entrailles de la terre me fascine...

    [ Cette vidéo est à nouveau disponible sur YouTube.
    Le 05/02/2007, 100.000 vidéos avaient été retirées du site suite à des problèmes de droits ]

     La confrontation finale de Don Giovanni (Siepi) et du Commandeur (Ernster)
    (Direction : Furtwangler - 1954)

    mis en ligne ... tard, très tard...
    mise à jour 05/02/2007...


    2 commentaires
  • Un week-end de m***.
    Un rythme à contre-courant. Je recommence à être insomniaque. Je vis la nuit et je dors toute la matinée pour me trainer encore l'après-midi. Je suis donc à contre-courant. Tout en décalage horaire, pire que si j'avais voyagé à l'autre bout du monde. Et en ce lundi matin, j'essaye de travailler de façon cohérente. Je suis crevé quand je m'endors et crevé quand je me lève. J'ai une tête de déterré. L'énergie d'une limace paresseuse. Je suis une chose qui n'a plus de nom ni de volonté. Un ectoplasme. Un fantôme sans ses chaines. Quel spectacle je donne à mon entourage. Certains doivent se demander si je ne me poudre pas le nez.

    Ça me rappelle un mec qui habitait dans ma rue et qui abusait de substances illicites en poudre. On l'avait surnommé "Nez poudré". Faut dire qu'il sortait quelquefois sans s'être bien essuyé le pif. Toujours très cool, mais toujours dans un état effroyable. Pendant un temps il est devenu mieux sapé, avec une bonne mine, un tonus retrouvé : il avait une copine. Mais comme il n’a pas pu se passer de sa poudre, la copine est partie. Et "Nez poudré" est retombé à l'état d'ectoplasme.

    Dans le même temps et dans le même coin, un mec avait accroché en permanence à sa rambarde de fenêtre au 4ème étage, le drapeau arc-en-ciel. Parfaitement visible de la rue, il fit couler beaucoup de salive, beaucoup d'interrogations et de conneries au Tabac du coin. C'est quoi ce drapeau ? Ça sert à quoi de le mettre autant en évidence ? Jusqu'au jour où les questionneurs surent ce que c'était. Les réflexions et les commentaires repartirent pour un tour. C'est honteux !... On est en république, non ? On fait comme on veut... Entre ceux qui fustigeaient le propriétaire du drapeau, ceux qui l'approuvaient pour faire chier les premiers et ceux qui prudemment ne prenaient pas parti, les discussions étaient chaudes. Mais personne n'avait vu le quidam en question. Et la polémique reparti sur les qui est-il, le connaît-on, l'a-t-on déjà croisé, il doit avoir les cheveux décolorés..., il doit porter du rose, c'est sûr... Et pourquoi pas des plumes, pendant vous y êtes !... Là vous exagérez !.... La buraliste prudente ne répondait à aucune question de ses clients. Elle savait, mais ne disait rien. Inutile de vous décrire toutes les tenues que ce mec a endossées. A ce régime là, sa garde robe aurait pu alimenter un magasin de fringues et les tenues du Moulin Rouge !

    Et puis un jour, plus de drapeau à sa fenêtre. Tout ce petit monde a imaginé qu'il était parti. Les imbéciles, pas du tout. Maintenant ils étaient deux et vivaient leur amour sans drapeau. Comment je sais tout ça ? Par mon marchand de journaux, bien sûr. Il me raconta la chose, en me disant "je ne le raconte pas à tout le monde, les gens sont méchants ". Et ce jour là il me donna mes 2 DVD dans un sac plastique publicitaire avec "Têtu" écrit en rouge et en énorme. J'étais mort de rire, parce qu'il donnait ce sac à tous ses clients pour trimbaler leurs revues. Si certains avaient su, en sortant l'air dégagé, qu'ils faisaient à leur insu de la pub pour Têtu, on aurait certainement assisté au lynchage du libraire.

    mis en ligne 11:04


    8 commentaires
  • J'avais évoqué l'existence de mon blog devant Sébastien et il voulait savoir, lire, jeter un oeil. Aujourd'hui, je lui ai donné le lien. Et sa lecture a commencé. Maintenant que je sais qu'il va le lire, je me demande si l'écriture de nos faits et gestes ne va pas se modifier. Quand on connait son lecteur, en chair et en os, et en ce moment il a beaucoup de chair (oups, j'aurais pas du le dire), qu'est ce qui change ?  Je vois déjà poindre l'objection : "mais tu connais Lady "S" et ta relation n'a pas changé ! ". Oui, mais c'est pas le même chose et en plus maintenant elle est un tantinet accro aux blogs ! Pourquoi avoir des états d'âme ? C'est ridicule. Bon, eh bien avançons. 

    Sven de Rennes, illustrateur, dessine ses p’tits mecs comme personne. Il a bien sûr son site, et depuis peu il vient d’ouvrir son blog et c’est très sympa. En plus il raconte en image comment il fait ses dessins, et moi j'aime. Quand vous aurez vu Robinson et Vendredi, nul doute qu’un séjour sur une ile vous tentera ! (et j’ai pas dit l’ile de la Tentation...). Non, je ne mets pas d'image pour vous mettre l'eau à la bouche. Vous cliquez sur les liens et vous verrez. En plus soyez sympa, c'est son anniversaire, ça lui fera plaisir.

    J'avais oublié le coup des astronomes qui font et défont le système solaire. Va y avoir du boulot pour rectifier la chose. Pluton mourir que de rectifier l'erreur volontaire. Et cette foutue plaque, avec plein de choses nous concernant, qu'ils ont envoyé dans l'espace, il y a 25 ans je crois (*) , à destination des Extraterrestres, elle est fausse alors !
    Par esprit de contradiction, je continue : Pluton est une planète, na !

    Bon week-end à tous et vive Pluton !

    mis en ligne 19:01, ajout PS. 21:09

    PS . (*) voir précisions et lien image en réponse au commentaire 1 !


    12 commentaires
  • Je ne me suis pas sauvé, mais je ne suis pas très disponible en ce moment et du coup je n'ai pas écrit depuis quelques jours. J'ai quand même pris quelques minutes pour faire des petits tours sur vos blogs et y laisser parfois des commentaires.
    En plus j'ai eu un peu la flemme, en rentrant un peu tard du boulot, pour me mettre dans l'écriture. Cela ne m'a pas empêché de faire mes courses et de constater que la capitale se remplit de nouveau : les vacanciers rentrent en nombre. Et moi je ne suis pas encore parti. Mais je peux constater que les mâles bronzés, encore en tenues légères malgré le temps incertain, sont craquants. En plus ils sont détendus, très aimables à coup de remerciements et de sourires ravageurs pour certains. J’adore ! Demain je recommence le slalom dans les rayons de Monop !


    Sébastien ne sait pas encore quand il part. Il est pas en forme, ce qui est logique, et n’a pas un moral d’enfer. Il passe plusieurs fois par jour dans mon bureau comme une âme en peine et nous allons discuter cinq minutes devant un café, un chocolat, un verre d’eau. J’aime pas le voir comme ça, mais on n’y peut pas grand-chose. J’ai une grande tendresse (non, en fait je l’aime, mais à ma façon) pour ce grand gaillard qui me fait craquer. Je profite de sa présence, car quand il ne sera plus là, ça va faire un grand vide. Bon, il n’est pas utile d’être triste avant l’heure …


    Quand nous déjeunons, il y a de temps en temps l’un de nous qui pose une question du genre « comment s’appellent les sept nains dans Blanche-Neige ? ». Ça occupe dix minutes et il en manque toujours un ! Et puis y’a toujours des blagues vaseuses et des jeux de mots glauques qui fusent et des fous-rires qui nous prennent. La dernière fois, c’était « les synonymes du mot argent, et les expressions associées ». Là, il est sûr que Audiard a fait beaucoup pour la diffusion du fric, du flouze, de la thune, de la fraîche, de touche pas au grisbi…. Non je ne vous donnerai pas toutes les réponses, car nos déjeuners s’alimentent régulièrement de nos trouvailles, même si en secret j’ai une liste qui frôle les cinquante lignes. C’est toute la beauté de notre langue, vivante et renouvelée, dans les mots familiers et argotiques. Je ne parle pas du vocabulaire grossier ou ordurier. D’ailleurs le problème du vocabulaire et des synonymes tient pour beaucoup au contexte dans lequel il est utilisé. Exemple du mot anodin « fille » : synonyme de demoiselle si elle sourit dans un salon et synonyme de putain si elle déambule sur le trottoir. Quel grand écart pour un mot si simple. (Pourquoi j’ai pris l’exemple du mot fille ? Parce que je l’ai trouvé dans un dico ! si, si, par hasard… il sont durs les machos du dico !).


    Je croyais que ne je n’aurais vraiment pas le temps, ni le courage, d’écrire un post ce soir. Je m’étonne moi-même. Comment ça, je me lance des fleurs ?! Mais pas du tout, ou alors c’est que vous ne me connaissez pas. Je n’ai pas d’ego plus démesuré qu’un autre, je suis joueur de temps à autre et c’est très agréable.


    Dialogue (idiot) entre R et moi
    - Moi : Tu fais quoi ?
    - R : Je compte les minutes.
    - Moi : ??!!
    - R : Ben oui, cette montre retarde.
    - Moi : Change la pile, ça ira mieux. (j’vous jure, compter les minutes, il est pas bien)
    - R : … euh, ouais, t’as raison. C’est certainement la pile. 

    mis en ligne 20:50


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  • Vous souvenez-vous du sketch de Devos à propos de rien, de moins que rien, ...

    Aujourd'hui, des presques riens qui ont émaillés la journée au point de faire de tous ces riens quelque chose ...

    - Petit machin genre craker's : je trempe dans la tasse, la moitié y reste, et je jette ce breuvage devenu soupe n'importe quoi. (ça t'apprendra à tremper la prochaine fois)

    - Café et deux touillettes : en voulant un supprimer une, l'autre vient avec, et dans un geste malheureux, la moité du breuvage saute sur mes chaussures.

    - Je me tourne, j'attrape un dossier, l'autre glisse comme une savonette, le rattrapage foire, et tout est par terre !

    - Ah c'est sympa ces légumes. Je prend la salière et hop le bouchon descend suivi du contenu ! Trop salé ? Non, c'était du poivre ! (si je tenais le crétin qui a interverti les bouchons ...)
      
    L'après midi a été plus calme, car j'ai fait très attention à ne pas provoquer les choses qui m'entouraient.

    Ce soir, je touche du bois (superstitieux, va !) rien à signaler. J'ai fait court, on ne sait jamais !

    mis en ligne  23:15


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  • http://www.allocine.fr/film/fichefilm.html?cfilm=49148)

     

    En 1958, l'île de Cuba est loin d'être un paradis. Le dictateur Batista oppresse le pays et asphyxie son peuple. Dans les champs de canne à sucre et les jungles perdues des montagnes de l'est du pays, les forces révolutionnaires M26 de Fidel Castro et d'Ernesto "Che" Guevara se préparent à marcher sur La Havane. Alors que les troubles agitent l'île, Fico Fellove dirige son club, El Tropico. Dans la tourmente, il se bat pour garder l'unité de son clan, et pour l'amour d'une femme. Fico ne voulait pas s'impliquer dans tout ce qui bouleverse son pays, mais le destin ne va pas lui laisser le choix.
    El Tropico va devenir un monde déchiré de passions, d'idéaux politiques, où les rêves doivent apprendre à se battre pour survivre...

    Dimanche soir. Je suis très mitigé sur ce film, ainsi que le pote qui est venu avec moi. Passons sur les quelques approximations historiques, qui ne gênent en rien l'histoire. Le montage alterné entre le Club et la Révolution donne un rythme pas évident. On retrouve des lenteurs. Les scènes sont bien tournées mais ces lenteurs changent le tempo du film. On est souvent en attente d'un moment fort. Même les scènes qui font basculer l'histoire (la famille éclate, morts violentes, amour perdu) n'apporte pas de surprise. La musique est honnête mais sans plus. Je suis sorti perplexe en sortant du ciné. Je ne vous dis pas d'aller le voir toute affaire cessante.
    Et pourtant le sujet était bon. Mon pote est ressorti avec une moue et un "bof" qui en disait long.

    On ne peut pas dire que je me suis énervé ce week-end.

    mis en ligne : 20:08


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  • Abréviations, acronymes et langage ‘SMS’

    Pense-bête :

    En Abréviations :
    - Tel à Mme Trucmuche
    - Rdv avec Ch.
    - Voir expo, (bld Bonne Nouvelle)

    En Acronymes
    - Faire un tour à la FNAC
    - Récupérer CB à la Banque
    - Contacter FT
    - Téléphoner à l’UNESCO
    - Interroger le site de l’AFNOR
    - Passer à la SNCF

    En SMS
    - c pa tout ca mais fo ke jme sov a+

    Je comprends que certains aient du mal avec notre langue au quotidien.

    Et c’est quoi la différence entre une Abréviation et un Acronyme ? Toutes ces abréviations et tous ces sigles ça veut dire quoi ? Hein ? Allez ! au boulot !
    (Mais non, ce ne sont pas des devoirs de vacances !)


     

    Bernard Rapp n’est plus. Inutile de rajouter des discours dithyrambiques aux hommages récents. Dans le paysage culturel en général, c’est quelqu’un que je regretterais et que j’aurais aimé rencontrer une fois.


     

    Günter Grass : il a mis 60 ans à digérer. Que dire ? Que c’est long, qu’il aurait du, que c’est une honte, qu’il avait une responsabilité, etc…. Ben oui, mais ça c’est facile à dire. Sans excuser en quoi que ce soit ces actions ou ses pensées, il est des épreuves dans la vie où l’on fait comme on peut et non comme on veut. En tout cas, lire les deux excellents articles du Monde pour comprendre mieux cet écrivain et ne pas entendre seulement, que des jugements hâtifs et indignés balancés vite faits aux infos.

    Articles :
    Günter Grass : la tache sur mon passé, Interview du 16-08-06
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-803846,0.html

    L'Allemagne et le retour du refoulé, par Daniel Vernet, le 17-08-06
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-804105,0.html

     

    Bon week-end à tous

    mis en ligne 17:35


    9 commentaires


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