• Hairspray - Good morning Baltimore


    HAIRSPRAY

    Malgré son physique passablement arrondi, la jeune Tracy n'a qu'une idée en tête : danser dans la célèbre émission de Corny Collins. Par chance, ce dernier assiste à une de ses performances au lycée et lui propose de venir rejoindre son équipe. Tracy devient instantanément une star, s'attirant du même coup la jalousie d'Amber, qui régnait jusqu'ici sur le show.La chance de Tracy tourne lorsque, après avoir été témoin d'une injustice raciale, elle se retrouve poursuivie par la police pour avoir marché à la tête d'une manifestation pour l'intégration des Noirs. Désormais en cavale, ses chances d'affronter Amber au cours de la finale et de remporter le titre de " Miss Hairspray " semblent bien compromises... [ in Allociné ]


    La troisième version de cette œuvre culte, librement inspirée de la version de 1988 avait déjà fait l’objet d’une comédie musicale à succès en 2002. La version de 2007 reprend largement des éléments de la comédie musicale de Broadway agrémenter de nouveaux morceaux .

    Nous sommes à Baltimore en 1960. Même si le sujet sous-jacent de la ségrégation et tous les problèmes qu’elle engendre est présent, cette situation sert aussi de prétexte pour nous enchanter d’une comédie déjantée, pleine d’humour, de rebondissements, de danses et de chansons sixties. Un grand moment de comédie musicale US avec un happy end, comme il se doit !

    On peut aussi saluer la performance des acteurs qui tous, chantent et dansent sans doublure.

    vu samedi et mis en ligne vers 23:55


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  • Le café en bas de mon immeuble est fermé au mois d’août. Je fais donc cinquante mètres de plus pour prendre mon café dans un autre établissement. Le décor est nul à chier, les lumières sont terribles le matin. On se paye de ces têtes, effroyable ! Je n’y passe que trois minutes le temps de boire un café en jetant un œil rapide sur les gros titres du journal posé sur le bar à l’intention des clients.

    La porte de la cuisine est ouverte comme tous les matins, mais on ne voit qu’une partie du carrelage et de la hotte en inox. Et puis ce matin une surprise. Dans le l’encadrement de la porte, un cuistot choupinou. Grand, blond, cheveux très courts, yeux clairs, probablement moins de trente ans. Parfaitement sanglé dans sa tenue blanche, il parle d’une voix profonde avec la patronne. Dessert ananas ou tarte aux poires ? Ca sera tarte poire-chocolat.

    Et je continue à tourner la petite cuillère dans ma tasse en matant vers la cuisine. Maintenant mon café est tiédasse. Mais je m’en fous. Le Chef est reparti en cuisine. Alors que la pluie nous bouffe la lumière du matin, un petit rayon de soleil était aux fourneaux. Finalement, mes aléas de pneu crevé me semblent sans importance.

    mis en ligne 00:40


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  • Sortie du bureau à 20h00. Direction le parking presque désert. Quatre voitures éparpillées.
    Il est tard et je rentre. Contact, vroom, je bouge. Et puis un bruit de raclement. Arrêt en urgence. Merde et re-merde (c’est pas poli).

    Pneu arrière gauche crevé de chez crevé. J’ai intérêt à faire vite, la grille automatique du parking ferme dans 30 minutes pour la nuit. Ouverture de coffre. Poisse, où est passé la manivelle du cric dans tout ce foutoir ? Je me dépêche avec les moyens du bord, du coffre devrais-je dire. J’ai les mains noires du charbonnier. Les écrous de roues sont vissés à mort. Si je tenais l’enfoir... qui à serré si fort.

    Ouf, à peine 15 minutes et tout est rangé. Je repars, mais pas par l’autoroute, car mon pneu de secours n’a pas l’air d’être gonflé au top. Donc retour sur Paris, 12 km par le chemin des écoliers au lieu de l’autoroute et 12 km sur les voies rapides à 80 km. Un peu la galère pour me garer.

    Maintenant il est 21h45 et j’ai plus très faim. Ce qui me gave, c’est demain matin. Vérif du gonflage et dépose du pneu pour réparation et il faut que je sois au bureau à 8h30...

    A bientôt ....

    mis en ligne 23:54


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  • J’hésitais. A sa sortie début août, il y avait un tel battage que je me suis retenu d’y aller. Et puis finalement, un tour à Montparnasse samedi avec Lady S., et nous nous sommes faits une séance sympa. On rit, on apprécie les clins d’yeux à des BD connues, le rythme est soutenu ; les animations de qualités ; l’histoire est drôle et émouvante.
    Ne boudons pas notre plaisir et laissons nous porter par du divertissement pur - servi par une réalisation irréprochable - avec le regard d’un môme. C’est ce que nous étions venu chercher.

     [in AlloCiné : Ratatouille - Synopsis]
    Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... et le fait d'habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit.
    Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'être ce qu'il est : un rat qui veut être un grand chef...

    mis en ligne : 01:00


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  • Avec Lady S., nous avons l’habitude de courir dans le culturel, à travers Musée et autres lieux. Or il s’avère qu’il y a plus d’un mois, je suis passé, seul et en coup de vent, au Musée Bourdelle. Ses sculptures démesurées et commémoratives ne sont pas toutes à mon goût, mais c’est un artiste contemporain de Rodin et c’est intéressant à voir.

    J’en parle donc à Lady S en lui disant, qu’il y a un centaure de bronze dans une attitude lascive. Le pubis humain, garni de prémisse poilu du centaure, est très troublant. L’absence de sexe à cet endroit rend la chose suspecte. Et on imagine ce qu’aurait put être la suite de l’homme sans le prolongement du centaure. Je délire donc à fond en érotisme et volupté et je dis à Lady S. qu’il faut que l’on fasse un saut voir Bourdelle.

    Il y a quelques jours nous entrons au musée. Lady S, intriguée, me presse de lui montrer cette chose qui a mis en émoi mes sens au point de faire un commentaire dithyrambique sur le sujet.

    Je tourne, je vire, je reviens... je ne trouve pas l’objet qui a provoqué en moi tant de passion. Lady S, déçu mais philosophe et résignée, commence à trouver mes délires inquiétants.

    Finalement, le centaure est le « Centaure mourant », qu’il n’a rien de particulièrement érotique et qu’en matière de nu masculin troublant, « Adam » du même sculpteur et beaucoup plus désirable et sexy !

    Je n’ai pas compris cette confusion qui a encombrée mon esprit....

    mis en ligne : 02:00


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  • Nicolas était de nouveau à la boite pendant une quinzaine de jours avant de repartir. Nous avons pris l’habitude de nous donner rendez-vous pour un café au distributeur. Mais vers 15h, le café ne passait plus. Après une saine hésitation je choisis le « lait ».

    Je prends le gobelet. Une mousse légère quasi-aérienne flotte sur la surface du lait. J’approche les lèvres avec précaution, tant pas crainte de défaire cette construction que par la crainte d’une chaleur trop forte.

    Et, là, une tiédeur se pose sur mes lèvres. Un voile de mousse les enveloppe, je ferme les yeux, hummmm, une sensation de velours si doux m’électrise si bien qu’un frisson me parcours de la tête au pied. Je lève les yeux et regarde Nicolas qui m’observe en se demandant ce qui m’arrive. « Mais c’est de la pure volupté, une sensation érotique extrême... » lui dis-je le ton enjoué et la voix suave et je replonge dans la mousse, « mais c’est divin, si tu savais... », mes lèvres se délectent encore de cette mousse si légère qui passe en bouche telle une onde de plaisir...

    Je regarde Nicolas et nous éclatons de rire !

    Le même scénario a duré deux semaines. Et chaque fois je me pâmais en absorbant cette érotique mousse de lait tiède si douce.

    Nicolas se marrait en supportant mon cirque quotidien. Il est indulgent pour mes délires... Merci Nicolas et à bientôt...

    mis en ligne : 01:32


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  • J'ai été un peu absent. Plein de choses trop absorbantes et pour avoir le temps et le courage d'écrire. Et puis, il faut bien l'avouer, je n'avais pas envie d'écrire, ni de lire ni de bien grand chose. Mais je suis resté fidèle à mes virées culturelles avec Lady S. La dernière date de vendredi. Visite du Hameau de la Reine à Versailles. Le temps mitigé voire couvert et une température pas-de-saison, n'ont pas entamé notre joie de découvrir le travail accompli pour restaurer ce lieu champêtre et royal. Un vrai village de conte fée de plus de deux siècles. Peu de monde et donc une promenade très agréable, suivi d'une tasse de thé en fin d'après-midi.

    mis en ligne 19:33


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  • Por una cabeza (tango)

    Jeudi : mon banquier est absent pour deux jours... Ben il attendra aussi mon coup de fil pour mercredi ! Fête de la musique... rien fait cette année.

    Jeudi après-midi : 14h00 le téléphone sonne. Seb à l’autre bout. Un rayon de soleil dans ma tête. Ça fait du bien 1h10 de conversation. Trois semaines sans nouvelle, c’est long quand on est à moitié morose.

    Vendredi : journée intense en boulot, mais courte. A 16 heures je me suis sauvé. C’est pas souvent du tout, mais là, ça fait du bien et on apprécie.

    Samedi : le samedi quoi !  Tâches ménagères et pas de sortie pour acheter quoique ce soit. Pas de vague sur le compte en banque.

    Dimanche : rendez-vous avec Lady S. pour une expo d’architecture au Pavillon de l’Arsenal. Puis un déjeuner à Bastille. Temps agréable, discussion sérieuse et papotages moins sérieux. Une journée sereine. Rentrée maison vers 16h.

    J’ai presque retrouvé un peu la pêche.

    mis en ligne 21:00


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  • Don't explain, Nina Simone

    1 et 1 font 2 et 2 et 2 font 4 !  C’est une évidence absolue pour un banquier. Cela est aussi devenu une évidence pour moi ce matin. Je ne sais où j’ai merdé, mais le résultat est bien là. J’ai du me tromper à un moment avec des différés de factures des travaux chez ma mère. Quand les sommes sont rondelettes, on a tendance à faire moins attention aux deux ou trois derniers chiffres et on arrondit. Oui, mais 5100 euros et 5900, c’est pas dans les 5000. C’est 5 ou 6000 mais pas 5. C’est franchement le genre de fourchette où le grand écart de 800 devient casse-gueule.

    Donc, va falloir téléphoner à Monsieur le Banquier, pour lui dire que mon budget a subi un dépassement non autorisé, certes, mais prévisible et maitrisable et que les mouvements de capitaux étant ce qu’ils sont, ce n’est qu’un léger glissement qu’il convient de maitriser. La voix ferme et sans énervement, il faut que je lui tienne ce genre de discours pour ne pas le paniquer, lui.
    Et moi, je fais quoi ? Si il est sympa, il laisse filer jusqu’à la fin du mois, sinon, il faudra aviser. Je renonce à faire appel à l’épargne publique et je renonce aussi à me vendre. Première raison : ne pas faire supporter aux autres mes erreurs de calculs et la deuxième raison : je ne crois pas que je puisse me vendre autrement qu’en discount de 4ème démarque !  Ne me dites pas que je suis dur avec moi-même. Je suis simplement réaliste.

    A propos de réalisme (et de gaieté absolue ...), mardi soir Arte diffusait dans l’émission Tracks, un sujet sur Big Brother and C°. Trois thèmes et des dossiers sur le net Arte. Au final, 1984 d’Orwell est vraiment en marche et j’ai vraiment eu froid dans le dos – sans paranoïa - en regardant les sujets et les documentaires diffusés. Mais comme toujours, des sujets traités en profondeur et de façon magistrale.
    En bref  (histoire de vous coller le moral plus bas) :
    (issu du site : http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=688220,day=4,week=25,year=2007.html

    Demain, nous serons tous fichés, tracés, voire "pucés". Déjà la cybersurveillance est en marche et les milices du Net prolifèrent. Illusion sécuritaire ? Ce documentaire mesure les risques et paradoxes d'une fuite en avant technologique.
    TOTAL CONTROLE : Des experts en nouvelles technologies dressent un panorama inquiétant des dispositifs de surveillance mis en oeuvre de Pékin à Paris, en passant par Tunis ou Berlin, avec des outils de traçage et d'identification sans cesse plus perfectionnés et plus nombreux. La géolocalisation évoque les applications prochaines où l'on combinera la puce avec un émetteur GPS pour localiser en temps réel un objet ou une personne... Ce documentaire met efficacement en perspective le prix que nous risquons de payer pour une sécurité en partie illusoire.

    Petit tour du monde des collectifs citoyens qui, de plus en plus, tentent d'unir leurs forces pour défendre les libertés individuelles. L'Empire citoyen contre-attaque !
    RESISTANTS.COM : Des associations, des collectifs, des fondations émergent un peu partout à travers le monde pour dénoncer les risques d'atteinte aux libertés individuelles... À Paris, le collectif "Souriez vous êtes filmés" s'est donné comme but le retrait des caméras de vidéosurveillance ; à Berlin, les "hacktivistes" du groupe Quintessenz montrent comment pirater les réseaux de la police ; à Los Angeles, Ian Clarke a inventé le Freenet, une Toile cryptée et anonyme...

    Une visite guidée et critique de Londres, capitale mondiale de la surveillance tous azimuts.
    BIG BROTHER CITY : Avec plus de 4 millions de caméras en activité, soit une pour quatorze habitants, la Grande-Bretagne est aujourd'hui le pays dont les citoyens sont le plus surveillés au monde. Duncan Campbell, journaliste indépendant et auteur d'un rapport sur le système d'écoute Echelon fait découvrir la dimension orwellienne de la capitale britannique, véritable laboratoire des technologies de contrôle.

     

    J’ai pas le moral au beau fixe, mais je suis sûr que d’ici la fin de la semaine, tout ira mieux ! Il le faut. Et puis samedi rendez-vous avec Lady S. pour le déjeuner et une visite à l’expo (gratuite !) qui vient de s’ouvrir au Pavillon de l’Arsenal : « Logement, matière de nos villes », chronique du logement collectif en Europe depuis 1900, rassemble 100 réalisations qui ont nourri la pensée urbaine au XXe siècle. Documents d’époque, plans, coupes, photos et vidéos retracent un siècle d’histoire de l’habitat européen au regard de leur contexte politique, social et économique. »

    Dernier imprévu : une équipe de tournage cinéma s’installe pour 2 jours (je crois...) dans le quartier. Ils ont squatté pour les petits et les gros camions plus de 30 places de stationnement. En plus des travaux en cours, j’ai tourné pour trouver une place ! C’est un peu la galère. Mais je vous l’avais dit, cette semaine est à rayer du calendrier. Et tant pis pour la Fête de la musique, na !

    mis en ligne  23:31


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  • The look of love, Nina Simone

    Pourquoi les semaines finissent dans le bordel et recommencent en pire.
    8h du mat. Surprise, en partant de chez moi et en arrivant à proximité de ma voiture : glace avant droite explosée. Du verre partout dedans et dehors. Un petit mot de la police pour me dire qu’ils ont constatés la dégradation hier, en fin d’après midi et que je dois leur téléphoner sur une ligne directe. Ce matin je les contacte : une main-courante a été ouverte. Mais les vandales sont inconnus. Si je veux déposer plainte, je peux passer sans problème.
    Finalement je renonce. Je me sens pas de passer une heure au commissariat pour encombrer le dossier des plaintes contre X, sans aucun résultat. Il est déjà 8h45. Le ou les casseurs de vitres n’ont strictement rien volé dans la voiture. La condamnation des portières n’était même pas déverrouillée.

    Coup de fil à mon assurance et direction les Changeurs de vitres et pare-brises. C’est ok. Ma voiture sera prête dans une heure. Et pour 132 euros, j’ai une vitre neuve. En route pour le bureau avec une arrivée à 11h !!! Merveilleux pour commencer un lundi.

    Du coup j’avais pas une pêche d’enfer. Et j’ai encore perdu les coordonnées du mec qui doit transférer des vidéos perso sur CD-rom... Je devrai pas ranger les papiers aussi consciencieusement : je ne les retrouve jamais. Je peux pas non plus passer ma vie à prier St-Antoine pour lui demander de me faire retrouver les objets perdus (et oui, il a ce pouvoir aux dires de certains).

    J’ai bossé sans avancer vraiment. En toute logique je devrai retrouver toute une pile de trucs chiants à faire demain. Mais on ne va pas se laisser aller. Allons, du nerf !
    Je n’ai qu’une envie, c’est de rester chez moi à glander, même pas partir en vacances, non, simplement glander, rien que ça.

    Ben c’est pas gagné tout ça. Va falloir que je me pousse aux fesses, sinon, si je vous attends... je risque de faire du sur-place !

    A bientôt et bonne semaine à vous tous...

    mis en ligne : 23:55


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  • Rien qu'aujourd'hui, deux anniversaires à souhaiter : ma mère et ma tante. Il y a quelques jours, mon beau-frère et demain une vieille amie. Bref je suis cerné par les gémeaux. Coups de fil, sms et bisous pour tout le monde. Et à l'année prochaine !

    Nicolas est revenu au bureau. Donc café le matin et  l'après-midi. On discute un petit moment de tout et de rien, de ses travaux dans son futur appart, de futilités ou de choses plus sérieuses. Moments rares de décompression dans cette ambiance un peu bizarre où l'on est pas submergé de boulot,  mais pour les projets en cours les calendriers se chevauchent et nous font courir. C'est un rythme un peu con, mais nos clients l'ignorent. Nicolas va repartir et je sens que le café redeviendra un plaisir solitaire... (no comment).

    Il fait chaud et le choupinou se laisse aller ... pour nous montrer ses abdos... et là je vous jure qu'il attend que la température baisse.....

    mis en ligne 23:46


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  • Brancusi, sculpteur (1876-1957)
    Constantin Brancusi né en Roumanie en 1876, entre à l'Ecole des arts et métiers de Craïova en 1894 puis à l'Ecole des Beaux-arts de Bucarest en 1898. En 1904, il arrive à Munich avant d'arriver à Paris où il obtient son diplôme des Beaux-arts en 1907. De 1916 à 1957, Constantin Brancusi possède plusieurs petits ateliers juxtaposés, Impasse Ronsin à Paris.
    En 1956 il lègue son atelier (oeuvres achevées, ébauches, meubles, outils, bibliothèque, discothèque, photographies...) à l'État français, à la condition que ce dernier le reconstitue dans l'état où se trouvera l'atelier à la mort de l'artiste. Une première reconstitution partielle a lieu en 1962 dans le musée au Palais de Tokyo. Sa réplique exacte est réalisée en 1977, à l'extérieur du Centre G. Pompidou.
    [source : http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-brancusi/ENS-brancusi.htm]

    Cette reconstitution est trop propre, trop blanche, l'atelier n'est plus dans son "jus". Il y a un coté un peu aseptisé qui dérange. Y avait-il un juste milieu entre ce coté atelier tellement vide de vie de Brancusi et une reconstitution hollywoodienne ? Je ne sais pas.

    Une peinture moins blanche, plus subtilement patinée eu mieux convenu aux œuvres lumineuses et entassées.
    L'atelier s'ouvre sur ses trois volumes, derrière d'immenses baies vitrées. On ne peut pas circuler dans l’exiguïté de l'atelier et donc tourner autour des œuvres. On peut encore moins les toucher. Seul l’œil a droit de cité en ce lieu.
    La main ne peut pas toucher les courbes sensuelles du marbre, sentir la densité charnelle du bois, saisir au bout des doigts, les yeux fermés, cette volupté si particulière des matières « inanimées ».

    Le parallèle peut paraître osé, mais c'est la même chose avec le mec que vous apercevez. On regarde, on observe, on se laisse aller au fantasme, mais on ne se lève pas pour mettre la main sur son pectoral si bien dessiné. Il y a le risque d'une réaction non souhaitée....

    Alors que toucher une sculpture, ne présente pas de risque et je me suis senti frustré. Donc dans les deux cas je suis frustré.

    A moins de draguer le visiteur choupinou qui visite l'atelier et qui ressort aussi frustré que moi !

     

     

    mis en ligne 21:00


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  • Y'a pas à dire, il y a des années qui passent plus vite que d'autres. Eh, oui, le dimanche 28 mai 2006, je commençais ce blog. Déjà un an. Avec des hauts des bas dans l'écriture mais aussi dans la lecture des autres. Et puis en un an, la disparition de certains de la toile, l'arrivée d'autres dans notre "club" de bloggeurs et surtout la rassurante présence des bloggeurs découvert au début de mon propre blog.

    Pour fêter l'événement, je suis parti en vacances !!!
    Le motif est faux, mais les vacances sont vraies. Il fallait bien finir mon solde de congés, ordre du big boss qui en a marre de voir tous les ans des débordements sur l'exercice suivant. Avec la super menace : "si vous ne voulez pas de vos vacances, je vous les supprime !". Pffff, n'importe nawak, mais avec ça il a l'impression de montrer son autorité. Le pauvre, tous les ans c'est le même cirque.

    Tout cela pour vous dire que je continue ce blog, après un mois de mai très faible. J'ai encore des choses à dire et à faire. Vous allez donc me supporter encore et encore. Et puis je vous aime trop pour me passer de vous.

    Pour toute votre fidélité, je vous envoie chers lecteurs et chères lectrices mille bises en vous souhaitant plein de bonheurs (vaux mieux plusieurs bonheurs qu'un seul grand bonheur envahissant...)

    A bientôt...

    mise en ligne le mardi 29 mai 2007 à 23h30


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  • Vous vous souvenez de mon projet de mettre des VHS sur DVD. Après avoir récupérer ça et là le matériel adéquat, c’est mon pauvre PC qui est trop faible pour faire tout ce que je lui demande. En fouillant le net je viens de trouver une petite société qui pour une somme modique et une très bonne qualité peut transférer d’un support à l’autre les vidéos désirées. Et moi qui me suis emmerdé à vouloir faire ça moi-même et à mobiliser mon entourage pour une MovieBox par ici, un magnétoscope par là, sans compter le temps à le faire en amateur, etc. Quand j’aurai la sortie brute sur DVD, je pourrai passer au montage. Un truc hyper light, juste pour enlever tout ce qui n’est pas regardable. J’ai peur qu’il ne reste plus grand-chose après, mais nous verrons bien. Du coup je vais rendre son magnétoscope à Lady S, plus tôt que prévu.

    Vu aujourd’hui : La Faille.

    Il faut aimer Anthony Hopkins, sinon... Le début est un peu lent, mais passé ce premier moment, nous pouvons nous laisser porter dans l’histoire de ce crime (presque) parfait. On savoure le duel que se livre le machiavélique milliardaire (Anthony Hopkins) et le jeune procureur ambitieux (Ryan Gosling). On apprécie le montage et les plans de nuit (je fais une fixation sur les plans de nuit) qui rythme le film à la vitesse raisonnable d’une enquête et d’un face à face genre le chat et la souris. Et puis je trouve beaucoup de charme au jeune procureur. Lady S qui a vu avec moi ce film, préfère l’inspecteur-amant (Billy Burke) de la victime. Au moins on ne se disputera pas : chacun le sien !
    C’est un bon film et on passe un très bon moment de cinéma.

    Synopsis in Allocine.fr
    Lorsque Ted Crawford découvre que sa jeune épouse le trompe, il décide de la tuer... mais en mettant au point le crime parfait. Alors que la police arrive sur les lieux du drame, l'inspecteur Rob Nunally a deux surprises : la victime n'est pas morte, et c'est la femme avec laquelle il avait une liaison...  Avec Crawford, qui a avoué la tentative d'homicide, Willy Beachum, un ambitieux procureur adjoint, sur le point d'intégrer un prestigieux cabinet d'avocats, se voit confier cette dernière affaire. Mais dans la partie qui s'annonce, rien n'est aussi évident qu'il y paraît. Dans un redoutable jeu de manipulation, l'affaire va tourner à la confrontation de deux hommes qui ont chacun besoin de la défaite de l'autre pour servir leur plan...  Entre mensonges et ambition, entre faux-semblants et orgueil, l'affrontement va aller bien au-delà de ce que chacun avait prévu...
    Réalisateur : Gregory Hoblit 
    Acteurs : Ted Crawford : Anthony Hopkins ; Willy Beachum :  Ryan Gosling ; Joe Lobruto David : Strathairn ; Nikki Gardner : Rosamund Pike ; Jennifer Crawford :  Embeth Davidtz ; Rob Nunally : Billy Burke

    mis en ligne 23:55


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  •  

    J’ai pas pu résister au plaisir d’aller faire un tour à ma librairie Le Divan. Navigant lentement dans les rayons, sans but précis d’achat, je me fais doubler par un grand mec qui vire brusquement à gauche et lâche, en pleine course, un pet des plus sonores ! La dame qui feuilletait pas loin de moi, relève la tête et me regarde d’un air outré. Je l’ai toisé en lui lançant : « vous n’y pensez pas, tout de même ». Elle a eu un sourire et un hochement de tête et a poursuivi sa lecture. Et je suis reparti dans les rayons pour tomber sur « Paris inattendu en photos » de l’agence Roger-Viollet. Du noir et blanc émouvant, insolite et amusant depuis 1900.

     Bouquin sous le bras je m’en vais payer. Devinez derrière qui j’étais ? Le pétomane !

    En sortant je me suis arrêté au café du coin. Mon choupinou de serveur était un peu débordé, mais on a prit le temps d’échanger quelques banalités. P..., ses yeux bleu-roi, j’en peux plus... 

     Dimanche, je veux transférer des vidéos sur DVD. On m’a prêté le matos adéquat. Enfer et damnation, mon magnétoscope refuse de fonctionner. Et maintenant je suis comme une cruche. Va falloir que je demande à un charmant garçon de mes connaissances de me prêter son matériel. En espérant qu’il n’a pas jeté son magnétoscope à la poubelle. Sinon je suis bon pour sous-traiter le transfert à une société.

     Et demain, petite semaine de trois jours. Pour l’instant ce rythme me convient, vu la petite forme que j’ai pour le boulot...

    mis en ligne 21:00


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  • La matinée se traine. Après un déjeuner light, retour au bureau. Restructuration oblige, un nouveau plan d’implantation des effectifs est affiché. Y’en a qui vont au deuxième étage, d’autres qui descendent au rez-de-chaussée. Certains au premier redescendent, pendant que d’autres remontent coté soleil en permutant avec coté patio.

    Bref encore des cartons à confectionner, des tonnes de papiers à jeter (c’est fou ce qu’on garde au cas où.) Nous sommes quatre et nous passons d’un grand bureau fermé à un open-space au premier étage. Cela ne me gêne pas, mais je pourrais moins déconner. D’autant que le bureau du boss sera beaucoup plus proche. Et ça c’est un peu moins moins cool. Mais comme d’habitude on s’adaptera.

    L’après-midi tire à sa fin quand j’aperçois une silhouette familière qui prend l’escalier. Je monte dans la foulée. Nico est passé au bureau. Il prend un moment pour boucler un dossier et nous voilà devant un café-papotage. Puis surf internet pour le dernier caméscope HD. Les plus et les pour. En fait j’ai l’intention de faire acheter un tel objet par le CE. C’est pas gagné, mais notre vieux caméscope nous a lâché il y a deux ans et ce serait bien de pouvoir disposer en libre service d’un tel matos !

    Ouah, il est déjà 19h30. Nico est sans voiture ce soir. Allez, je le dépose à un RER si il veut. Oh et puis on n’est plus à ça près, je fais un détour pour le déposer chez lui. A un feu rouge un choupinou s’en va en saluant son pote d’une main et en se grattant les c... avec l’autre ! Décontraction totale....
    Nico repasse probablement (sûrement) la semaine prochaine.

    Retour express par l’autoroute. Diner léger avec ma frangine pour faire le point sur ces foutus travaux chez ma mère. Je repars chez moi pour reprendre mon idée de triptyque avec des collages puis des retouches aux pigments. Mais tout n’est pas encore très net sur la composition finale. On peaufinera demain...

    mis en ligne 23:55


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  • Bonjour à tout le monde. Je sais que cela fait un bail que je n’avais pas écrit ici. Merci à tous ceux qui sont quand même venus aux nouvelles. Mais que, voulez-vous, la vie est parfois très agitée.

    Cette agitation là n’avait rien à voir avec l’épisode électoral.
    Rien à voir non plus avec un amour soudain avec lequel je serais parti vivre d’amour et d’eau fraiche.
    Simplement des affaires de boulot prise de tête, des travaux chez ma mère – avec des artisans folklos, le décès d’une amie (MSD) qui m’a laissé quelques trucs à régler dans son association, et mes propres projets coincés en queue de peloton !

    J’ai réussi à maintenir à flots quelques sorties avec Lady S ; deux très longs bavardages avec Seb. Et si Nico repasse au bureau comme prévu, on se fera un café-plaisir !

    Mes bonnes résolutions de grignotages ont abouties, mais je voudrais connaitre le salopard qui à coincé le pèse-personne sur le 79 ... ! Rien de bouge !
    Je viens brutalement de me souvenir que Lady S. que je viens de quitter, avait apporté pour le thé, des macarons moelleux et sublimes... Aie, c’est pas bien ça, mais c'est si bon.

    PS. J’ai réussi à me débarrasser, enfin, des peintures de Pâques !!!

    mis en ligne 18:07


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  • Pas eu le temps de faire beaucoup de choses. Encore du boulot que je n’arrive pas à écluser. Et en plus un temps pourri ce week-end, avec un mal de bide à crever et un lundi avec neige fondu, c’est complet. Je jette l’éponge.

    Mais dans toute cette grisaille ambiante, un clin d’œil : Pâques arrive à grands pas. Avec les œufs décorés, aux couleurs magnifiques sur des motifs recherchés. Bon, mais les œufs, ça va un moment, non ?!.
    Et si on innovait, hein ? J’en connais qui serais ravis....

    PS. Merci à la personne qui m’a fournie l’illustration, warff !


    Mis en ligne 00:15


    7 commentaires
  • Brouillonne et sans envergure, telle fut ma journée. Des dossiers poussiéreux où répondre à une seule question bêtement technique prend la matinée ! Et puis l’esprit un peu ailleurs en attendant des nouvelles du neveu. Et l’autre emmerdeur du deuxième étage qui a envie de me parler politique alors que je ne veux pas en parler au bureau et surtout pas à lui. C’est une vraie commère. Et puis la collègue susceptible-de-tout qui se prend à vouloir renouer des liens moins glaciaires. Je ne la décourage pas, mais je reste sur mes gardes. Aujourd’hui j’ai pas l’humeur à ça.

    Vers midi, réponse de Nico à un mail d’hier soir. Ça fait du bien de recevoir un mail sympa. Nos échanges ont continués au fil de l’après-midi. La baratte à beurre est entre parenthèses. Nous repartons sur la conception de lampes ! Mais là, nos idées sont plus précises. Reste à réaliser la chose et il est évident que des choix s’imposent en matière de lampes et de Led. Encore un projet lancé.

    Pourquoi l’accès en ligne à ma banque est-il momentanément suspendu. Deux fois en deux ans, c’est rien me direz-vous. Oui, mais ça tombe sur moi. Pas de chance. J’ai besoin de voir mes sous et de faire mes opérations, moi le grand financier ! (je rigole). Je trouve qu’il est toujours plus difficile de gérer des +1 -1. On est toujours l’œil dessus, alors que l’on sait parfaitement que le fond du panier, c’est le fond ! Rien ne viendra le remplir par hasard. Je ne sais pas où passe l’argent ... enfin, je m’en doute  puisque c’est moi qui le dépense.

    Et ma voiture qui me semble avoir besoin d’une petite visite chez son garagiste préféré ... Aie, ça va être difficile pour ma CB, à moins que je ne prenne le mécano comme amant ! Il est jeune, blond, sympa, plein d’énergie, en cote bleu-gris qui lui fait une silhouette parfaite de dos comme de face... heu, désolé, je crois que je m’égare ... On verra sur place le prix en euros (qui a dit en nature ?) de l’intervention.

    Mis en ligne 21:20


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  • Mais qu’est ce qui m’arrive ? Une semaine sans écrire une seule ligne. Mes journées ont été longues. Avec ma collègue susceptible-pour-tout, je ne fais rien. Je ne lui adresse la parole qu’en cas de nécessité absolue. Comme elle fait un dossier quand mon autre collègue (Melle C) et moi en faisons trois ou quatre, nous la laissons faire son job sans la distraire ! Et nous, ça nous fait des vacances ! Je trouve tout de même que c’est pas l’ambiance la plus sympa, mais on fait avec. Je déconne, je parle tout seul, je vanne Melle C, on mange les dernières clémentines de la saison et on boit nos cafés dehors sous le soleil.

    Dimanche. Episode douloureux. Un petit neveu de 12 ans a tenté se suicider. Dur, très dur. Il est à l’hopital dans le coma. En réanimation et toujours inconscient. Une fois passé tous les examens, nous sauront s’il peut tenir le choc pour un réveil. C’est pas gagné. Corps et Cerveau ont beaucoup souffert. Faut attendre encore 24 ou 48 heures. Donc la joie ne règne pas à la maison.

    Je trouve que l’année démarre de façon un peu bordélique. En général quand c’est pas le pied dans le privé ça roule dans le travail et inversement. Mais là, rien ne va depuis la mi-janvier. Les autres choses sont beaucoup moins dramatiques que la journée de dimanche. Mais l’accumulation épuise. Je vais me révolter contre mon destin et l’obliger à cesser ses zigzags. Parce qu’en définitive, c’est qui le boss, hein ? Ben, c’est moi ! D’habitude, je laisse faire les choses et les gens sans intervenir. Maintenant, je vais intervenir. Heu, j’suis pas un peu en train de délirer, là ?

    Allez, demain est un autre jour et à chaque jour suffit sa peine.  

    Mis en ligne 23 :20


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  • Je savais bien que ce foutu rhume ne céderais pas aussi facilement. Je m'épuise à renifler et me moucher (oui, je sais c'est pas agréable pour les autres). Mais je me soigne ! Pourtant le w-e était agréable et sans excès et agitation. Un diner en ville samedi soir, délicieux, et rentrée vers 1h du mat. Pour moi c’est parfait : c’est mon heure habituelle ces temps ci.

    En revanche, je me suis laissé aller sur la bouffe et là l'aiguille du pèse-personne est sans concession. Il faut que j'arrête de grignoter des trucs sous les prétextes les plus divers : la journée est longue et crevante ; j'ai presque rien mangé à midi, etc, etc.

    Et pour couronner le tout, la semaine démarre de travers : une collègue, depuis peu dans notre service, prend tout ce qu'on lui dit de travers. Découverte de sa susceptibilité à fleur de peau. Heureusement que je ne lance pas de plaisanterie. Elle serait foutue de me coller un harcèlement moral. Je ne sais pas encore quelle attitude je dois adopter. C'est quand même la première fois depuis 10 ans qu'aussi peu de courant passe avec une personne. Pour le reste de la semaine, je vais laisser couler. Je ne suis pas très en forme pour trouver une solution viable. Mais c’est très chiant.

    Pas de cinéma en ce moment depuis mi-février et pourtant il y a plein de films à voir. Je sens que le rattrapage va être difficile. Et j’ai toujours deux bouquins sous le coude.
    Il faut que je me bouge !

    mis en ligne 23:56


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  • Et le gagnant est : ... Pouxi, pour sa prestation dans "24h pour tuer un rhume".

    Une bouillote, trois couvertures, une tisane brulante, une bonnet et des chaussettes de laine. C'est sexy en diable ! Et c'est redoublement efficace. Huit heures sans bouger ou presque.

    J'étais frais comme un gardon ce matin. Enfin, plutôt mou et frais !

    mis en ligne 22:20


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  • Je croyais être passé à travers. A travers un rhume ou autre chose. Eh bien, non, j'éternue comme un fou depuis ce soir. Dix fois en deux minutes ; puis accalmie d'une demi heure et je reprends mes éternuements, violents et bruyants. J'ai la tête qui chauffe. Elle ne va pas tarder à bouillonner. Je me demande comment j'arrive encore à taper sur ce clavier pour écrire.

    J’ai pas vingt cinq solutions. Me soigner à tout prix et couper l’herbe sous les pieds de ce refroidissement. J’ai en réserve quelques recettes :

    - Pour l’une d’elle, il faut : enfiler trois épaisseurs de pulls, de robe de chambre, de ce que vous voulez. Puis prendre un bain de pied le plus chaud possible en prenant soin d’avoir l’eau jusqu’aux chevilles pendant un certain temps. En fait jusqu’à ce que vous ressentiez une chaleur envahir votre dos. Alors c’est gagné, dixit la tradition familiale.

    - Pour celle dite « La tisane des trois chapeaux », il faut : mettre un balai debout au pied du lit avec un chapeau par-dessus. Préparer un litre de grog. Se mettre au lit et commencer à siroter. Quand vous sentez une chaleur d’enfer en vous et que vous voyez trois chapeaux, alors c’est gagné. Vous n’avez plus qu’à dormir comme une bête bourrée ! Et pour la gueule de bois du lendemain, je vous laisse le choix du remède !

    Bien sur, il reste notre pharmacie avec nos aspirines et autres dolipranes. Nos sirops et nos boites de 100 mouchoirs en papiers. Nos chaussettes en laine épaisse, nos écharpes, nos couvertes en polaire et nos bouillottes roses. On peut y ajouter, si on a le temps, les fumigations d’eucalyptus, le nez au dessus d’un bol fumant et une serviette sur la tête.

    On peut imaginer aisément quelle allure sauvage on peut avoir avec une fièvre qui monte, le cheveu hirsute et l’œil brillant et humide d’une magistrale crève en train de s’installer.
    Et puis on peut mélanger toutes les recettes, les appliquer les unes après ou avant les autres. Seul le résultat du lendemain compte. Vous saurez ainsi celle qui vous va le mieux pour enrayer le mal.

    Je vais me soigner ...

    mis en ligne 23:55


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  • Ess pais, Césaria Evora
     

    J’étais très en retard.
    Il m’a attendu, en vain.
    Quand je suis arrivé, il dormait.
    Paisible et détendu.
    Je lui ai volé son image.
    Et j’ai posé sur sa cuisse un baiser furtif et léger comme une plume.
    Il n’a pas bougé.
    Et je suis reparti.
    Je reviendrai plus tard, mais .... pas en retard.

     

     

    mis en ligne 18:30


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  • J’ai reçu ce cahier en cadeau ! Est-ce à dire que j’ai dit que je me faisais ch... au bureau. Certains jours, oui. Mais je n’ai pas pour autant le temps de m’ennuyer. Là est toute la nuance.
    En tout cas le « contenu » est drôle surtout si on joue le jeu...
     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Présentation de l’éditeur :
    Curieux mélange entre un cahier d’écolier et un album de coloriage, le Cahier de gribouillage est dédié aux adultes stressés par trop de travail ou lassés de leur emploi. Remède humoristique à leurs états d’âmes, il propose de colorier « les tasses dessinées jusqu’à en avoir raz-le-bol » ou énonce « dessine les bottes de ton patron et lèche ta feuille ».
    L’alliance d’un graphisme singulier et de textes dissidents incite à se libérer, en gribouillant, des tensions et frustrations quotidiennes. Le cadeau idéal à offrir à ses collègues de bureau.

    mis en ligne 23:32


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  • Voilà 10 jours qu'il n'est plus visible. Sans inquiétude au début, je m'étais dit qu'il avait encore un différent avec son ordinateur ou qu'une fausse manoeuvre dans le blog avait occulté la chose provisoirement. Mais maintenant, il y a en permanence la page d'OB, sans plus. J'espère qu'il n'y a rien de grave et que ce n'est qu'une disparition sereine. J'aimais bien lire notre ami bloggueur, mais le monde bouge. Où que tu sois cher Zorn, sois heureux !

    mis en ligne 17:00


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  • Ray Charles, Hit the road Jack


    J’ai du mal à écrire et à vous raconter quelque chose. Une certaine routine cadence mes journées très remplies.
    Je suis en peu boulot-dodo en ce moment. J’ai du mal à décoller et pourtant les quelques moments des journées froides et ensoleillées sont agréables.
    Il fait à peine jour lorsque je sors le matin, mais je rentre encore tard, avec la nuit.
    Et vu l’heure, presque minuit, c’est dodo ...

    mis en ligne 23:58


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  • J’étais en plongée vers un sommeil prenant.
    Je sentis le drap se soulever avec douceur.
    Un corps déforma légèrement le matelas sous la pression.
    Un souffle chaud approchait.
    Et puis un glaçon sur le mollet.
    Comment pouvait-il être de braise et avoir les pieds aussi doux mais froids comme la banquise ?
    Mes jambes se rétractèrent telle des anémones de mer.
    Son visage se lova dans mon cou, son torse prit appui sur le mien, ses mains me prirent les hanches et ses lèvres dispensèrent en de légers baisers brûlants les signes de son désir à venir.

    Et soudain driiing..... et merde ! p.... de réveil.
    Je me retourne une fois, puis une autre fois.
    Aller, debout, il faut y aller. 

    Arrivée au boulot, coup de fil de F.
    - Tu sais pas, j’ai fait un rêve bizarre,
    - Ah, oui ?
    - J’ai rêvé que blabla blabla .. , (il est en train de me raconter MON rêve).

    No comment.
    Je suis fatigué tout d’un coup....

    mis en ligne 22:16


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  • Samedi 14h30. Lady S vient me chercher en voiture : direction Chartres. Rendez-vous avec Seb et sa femme.
    Arrivée à 16h30 avec un ciel menaçant, qui donne une lumière froide, et un air chargé d’humidité. Au programme : un petit tour en ville, puis cinéma suivi d’un resto.

    Chartres est sur une butte plantée de sa Cathédrale (que n’avons pas visité, un office commençait). La ville n’est pas étendue comme on pourrait le penser. Nous descendront depuis le parvis en empruntant les rues circulaires anciennes, bordées de bâtisses et de murs qui racontent l’histoire de cette cité. Au pied de cette butte coule l’Eure, fleuve des métiers du tissu et du cuir au Moyen-âge. Nous arrivons au bout cette promenade pour le seul cinéma encore debout ici.


    « La nuit au musée ».

    Le Muséum d'Histoire Naturelle possède un secret. Mais lequel ? Larry, le nouveau gardien de nuit, le saura brutalement lors de sa première nuit. Ce musée est vivant. Entendons-nous bien : réellement animé et vivant. A la fermeture, toutes les créatures, hommes ou animaux prennent vie et s’animent. Les soldats romains et les cow-boys des débuts de l’ouest s’affrontent et se battent, Attila et les Huns écument les couloirs, une momie égyptienne tente de sortir de son sarcophage, le squelette du Tyrannosaure veut jouer et Teddy Roosevelt est amoureux d’une charmante indienne... Larry pourra t-il faire face à cette agitation nocturne sans se laisser déborder ?

    Film drôle, divertissant, très bien joué et avec des effets spéciaux supers. Quant aux acteurs et actrices, que du beau monde.
    (Ben Stiller, Carla Gugino, Dick Van Dyke, Mickey Rooney, Bill Cobbs, Jake Cherry, Ricky Gervais, Robin Williams, Kim Raver, Patrick Gallagher, Rami Malek, Pierfrancesco Favino, Steve Coogan, Mizuo Peck, Stefan Karl Stefansson, Owen Wilson)

    Sortie du cinéma vers 21h, pour traverser la rue qui mène au restaurant. Ô 17 propose pour des prix raisonnables, un choix conséquent d’entrée, de plats et de desserts. Le tout sans prétention, mais de qualité. La salle est spacieuse et peu bruyante, la clientèle est jeune, le service est parfait et toujours avec le sourire. Nous avons dégusté : feuilleté de chèvre chaud et salade mélangée, carpaccio de bœuf avec parmesan et huile d’olive, Foie gras chaud. Puis dos de Sandre avec écrasé de pommes de terre. Enfin, Feuilleté de poires caramélisées, tarte Tatin et sa crème fraiche. Le tout arrosé d’un Saumur Champigny. Une adresse à retenir.

    Sortie du restaurant dans un crachin porté par un vent froid. Mais comme rien n’arrête les grands voyageurs que nous sommes, Seb fait le guide, sa femme profite comme lady S et moi-même, de son enthousiasme pour voir une chose ou une autre. Et nous voilà visitant Chartres de nuit. Mais la ville est bien éclairée et les ruelles ne sont plus les coupe-gorges des temps anciens. Je suis étonné qu’étant depuis peu de mois dans cette ville, Seb connaisse autant de choses sur elle. Après une bonne heure de vadrouille, retour chez Seb pour prendre un peu de chaleur.

    Maison du Saumon
    Un restaurant gastronomique a élu domicile dans la " Maison du Saumon ", maison de bois vers 1500, la façade de cette maison à colombages comporte de nombreuses statues

    Finalement il est 2h du mat quand lady S et moi décidons de rejoindre, moi la capitale et elle ses bords de Seine à l’ouest de Paris. Le retour est épuisant sous une pluie battante et dans les rafales de vent. Mais nous sommes arrivés à bon port.


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  • Comme tous les premiers mercredi du mois a lieu Paris-Carnet. Cela ne fait que ma deuxième présence en ce lieu de rencontre de bloggeurs. Revu les visages de la dernière fois : XIII, KA, Kozlika et quelques autres.

    Puis attablé à une table ronde, rencontre avec d'autres bloggeurs dans des échanges plus ou moins long mais toujours intéressants, vifs et drôles.

    Les nouvelles rencontres, en vrac et avec des oublis certainement (qu’on me pardonne) :
    Ligne2vie qui a bord de son métro sillonne la capitale ; lomalarch, comédien qui s'est sauvé un peu tôt ; mianux le guépard qui à le sens de l’humour et plein de qualités ; gaby, plein d'entrain, qui participe si je ne bavarde pas trop ; virgile qui à travers son site à monté un réseau social destiné aux usagers du train (et qui va blogguer très bientôt).
    Et j'ai évidemment oublié ma voisine de gauche, qui j'espère, voudra bien me rafraichir les neurones !

    Voilà un peu de mots mon Paris-Carnet, où arrivé à 20h30, je suis parti dans les derniers avant minuit. Nous serons de nouveau là en mars ... et pour ne pas oublier je vous rappelle que le premier mercredi du mois, il y a aussi les exercices de sirènes.

    Quel tonitruant rappel !

     
      Signal du Réseau National d'Alerte


    mis en ligne 23:55


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