• Un long w-e et je décale tous mes horaires. Il suffit d'ailleurs de trois jours sans bosser pour que le phénomène surgisse. Hier, je me suis couché à 4h du matin. Je me suis quand même levé à 7h30 ce matin et je suis allé au boulot. Je suis rentré vers 18h et j'étais un peu fatigué. J'ai diné tranquillement, puis m'avisant qu'il me manquait quelques pitances pour demain matin, je suis ressorti à 22h pour faire des courses. Oui, je sais c'est tard, mais j'ai un Daily'Monop ouvert jusqu'à minuit. Cet horaire est un vrai pousse au crime du porte monnaie. Et maintenant j'écris un petit post.

    Pourquoi je pense à Bertrand. Cela fait un peu moins de 2 ans que je n’ai pas eu de nouvelles. Bertrand peut maintenant apparaître dans mes mails à tout moment. Bertrand est un charmant garçon qui comme les comètes traverse ma vie tous les 2 ans. Sa course dans mon ciel dure 2 à 3 mois, puis il disparaît. Mais pendant son séjour dans ma vie, c’est la bousculade. Je dois en prendre mon parti, puisque je tolère (je suis un peu maso) qu’il s’immisce dans mon calendrier. 

    Quand je lui dit que c’est pas possible, que j’ai un autre truc en suspens, il a l’art et la manière de faire son coup de charme, de me prendre par les sentiments. Précision : il est hétéro et je n’ai jamais eu de relation avec lui, mais j’ai été très amoureux de lui il y a quelques saisons… Il doit encore avoir du pouvoir sur mon mental puisque je lui permets d’envahir mon esprit. Je ne serai pas contre un envahissement charnel, mais ce n’est pas le sujet ! (Dites, docteur, j’suis dépendant ou accro ?).

    Bertrand a une forte propension aux délires, vu qu’il se fait copieusement chier suer dans son job. La dernière fois, sans prévenir, lors d’une fête débile, il s’est amusé à me présenter comme un mec plein de fric qui cherchait de bons investissements. Comme j’avais un peu de bulles dans la tête, je n’ai pas démenti formellement la chose, tout juste prétendu que Bertrand exagérait.

    Donc Bertrand est délicieusement insupportable. Il a des rêves plein la tête et comme je suis un bon auditoire, il en profite largement. Moi je le suis, je me laisse embarquer dans son monde. Car il a une idée pour moi tous les 2 ans : ‘tu devrais lâcher ton job et faire de la déco intérieure’ ou ‘pourquoi tu quittes pas ton job et tu t’inscris pas dans un cours de théâtre ?’ Je lui réponds qu’il ne fera ni déco, ni théâtre ni autre chose par procuration ! Car ce qu’il me propose, c’est ce qu’il a envie de faire, lui ! 

    Maintenant, j’attends le mail fatidique qui foutra le bordel dans ma vie pendant 3 mois. J’ai une grande affection pour Bertrand et j’aime cette bousculade périodique. C’est devenu presque un rite.

    Bon, mais qu'est ce qu'il attend pour m'envoyer son mail ?

    mis en ligne 23:56


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  • C’est par ces termes que nous nommons un long week-end de quatre jours ! Et pendant un long w-e vous vous dites qu’on aura le temps de faire plein de choses. Vous plaisantez ! Il vous tombe une paresse infinie sur le dos. Donc vous sautez d’un livre à votre télé, de l’aspirateur à quelques rangements.

    Ah, un peu de soleil : je sors et m'installe dans le square en bas de chez moi. Je suis assis sur un banc un bois vert, écaillé et taché par endroits de fiente sèche de pigeon. J’ai avec moi un livre de Paul Burston*. Je ne lis pas en continu. Les voix et le va-et-vient du square détournent mon attention. Deux mecs discutent en marchant. Ils ont l’air très complice mais pas au point d’imaginer entre eux autre chose qu’une solide amitié. Et pourtant ils sont assortis. Un ballon multicolore déboule dans mes jambes, suivi par un gamin tout blond aux yeux rieurs et à la bouille enjoué. La mère qui suit ventre à terre vient me bafouiller dans un sourire ‘pub dentifrice’ les trois mots d’excuse habituels. Je réponds d’un grand sourire compréhensif et je tourne la page de mon bouquin.

    Il se fraya un chemin jusqu’à l’urinoir, déboutonna sa braguette et commença à pisser. Son soulagement était si grand qu’il posa le front contre le mur et poussa un long soupir de satisfaction. Une main lui frôla le dos et se glissa dans son pantalon. D’instinct, il voulut s’écarter, mais le nez collé à la paroi et les deux mecs qui l’encadraient rendaient tout mouvement impossible. Du coin de l’œil, il vit que les deux types avaient la queue à la main et ne semblaient pas du tout disposés à pisser.

    Ma lecture est parfaitement décalée avec l’endroit où je me trouve. Si je lève le nez, je suis dans la verdure d’un square animé par des gens de tous âges et toutes natures. Si je replonge dans mon livre, c’est la nuit, au fond d’une boite homo, coincé avec trente mecs dans les chiottes du fond, un rien sordide. Et je me dis qui si ces gens savaient ce que je lis, ils prendraient un air désapprobateur, m’enverraient les mots bien sentis, évoqueraient la morale et que sais-je encore.

    Il se reboutonna précipitamment, passa une main dans son dos pour ôter celle qui lui massait consciencieusement les fesses. Sauf que ce ne fut pas sur un bras que ses doigts se refermèrent mais sur une bite. Une très grosse bite. Très grosse et très dure. Malgré lui, il se mit à bander et se retourna pour voir son séducteur. Il avait une très belle gueule....

    Je lève les yeux de mon livre et j’observe le square. J’imagine pour ces gens qui se promènent et bavardent, leurs vies, les turpitudes, leurs fantasmes, les choses enfouies, leurs sentiments, etc. La lumière baisse tout doucement. Je suis près de la sortie et je ne bouge pas encore de mon banc. Les gens sortent et me saluent de la tête, civilement et courtoisement. Car si je suis là, c’est que j’habite le quartier et que je suis donc un voisin. La mère et le petit garçon au ballon sortent à leur tour et m’adressent un bonsoir plus affirmé. Le square si animé se vide. Je me lève à mon tour, quand surgissent les deux mecs vus à mon arrivée. Ils discutent toujours à ce moment pour savoir s’ils dîneront indien, japonais ou français. Je suis le dernier à sortir. Je rentre chez moi pour finir ma lecture.

    Dans un grand moment de lassitude et de lâcheté je n’écouterai pas les infos. Les affaires du monde me font tellement bondir d’indignation que je vais lire mon bouquin, me vautrer dedans et imaginer qu’à l’extérieur, mieux que le square, nous vivons dans le meilleur des mondes !

    Bonne petite semaine à tous, pour ceux qui travaillent ...

    (*Sexe, amour et amitié, Paul Burston, 10x18, p118)

    mis en ligne 23:48


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  • Il est temps que je vous dise que je vais bien. Ma semaine a été calme. J’ai fait le tour de la blogosphère, laissé quelques commentaires ça et là. Mais rien de transcendant.

    Mercredi :
    Sébastien vient de m’annoncer qu’il est sur un siège éjectable et qu’il faut qu’il cherche un autre boulot. Il a l’air de prendre la chose pas trop mal. Moi je suis triste pour lui et égoïstement pour moi aussi. C’est le seul mec avec qui j’ai vraiment une relation amicale qui soit plus que de l’amitié. Si il se sauve de cette société, je ne pourrais plus lui passer la main dans les cheveux le matin en arrivant ou de profiter qu’il soit au téléphone pour venir derrière lui et passer mes mains sur son torse. Bon, d’accord, il me dit que j’en profite lâchement, alors qu’il est occupé et qu’il ne peut pas se débattre et on éclate de rire. On se regarde dans les yeux : ça nous fait chier tous les deux, qu’il s’en aille, bientôt, mais on ne sait pas quand.

    Jeudi :
    Encore deux collègues partis en vacances. L’idée d’un pique-nique revient sur le tapis. Et si demain, vendredi . bla-bla et re-bla-bla. Non, on ne sait pas le temps qu’il fera et il fait pas si chaud que ça. Et une discussion de midinettes surgit entre quatre mecs pour savoir si vendredi il faut pique-niquer, ou déjeuner au resto (il faut prendre la voiture), oui mais lequel (2 choix : pizzeria ou chinois) ou finalement bouffer dans notre ‘spb’ (self-pas-bon). Quatre mecs et cinq avis !!! C’est fabuleux et ça dure.

    Vendredi :
    Pourquoi je me suis couché tard la veille au point d’être un zombi ce matin. Je bosse par petits bouts de dossier. Rien qui ne soit en continu sur un seul chapitre. Je m’épuise et soudain je pète les plombs : je prends les feuillets qui sont devant moi, je les envoie en l’air en clamant un ‘au secours’ suraigu. Mon patron et mes deux autres collègues me regardent et se marrent. J’éclate de rire avec eux. Ils ont l’habitude de mon effervescence en fin de matinée. Surtout quand la matinée est brouillonne. Et pour le déjeuner c’est le ‘spb’.

    Samedi :
    Lady ‘S’ et moi avions décidé du programme de notre promenade parisienne la veille.
    Rendez-vous à la BNF à 11h. Exposition des dessins, peintures, affiches et illustrations d’Alfred Dubout (1905-1976), jusqu’au 3 septembre (BNF site Tolbiac, entrée Est). J’ai redécouvert le talent multiforme de cet artiste. Sa truculence, sa lucidité, son audace et sa sensibilité sont un vrai plaisir que l’on découvre au fil de ses oeuvres. Il faut voir cette expo (si par bonheur vous êtes sur Paris). Sinon, il a aussi son site officiel (http://www.dubout.fr/, ainsi que de nombreux ouvrages sur sa vie et son oeuvre. Inutile de vous dire que nous étions à l’abri de la BNF, alors qu’une pluie battante inondait Paris. Un vrai temps de chien !

    Après cette expo, direction le centre ville pour déjeuner (un peu au hasard) et nous prenons un autobus. Aux abords du boulevard St-Michel, nous descendons. Il faut qu’on se réfugie dans un resto. Il pleut de nouveau des cordes. Et hop, on atterri chez un italien. On se laisse aller sur les hors d’oeuvres, le cocktail de pâtes et un petit vin sympa. C’est pas très régime, mais tant pis. Il est 15h et nous sommes les derniers clients, debout à la porte du resto. Il pleut encore et des hallebardes cette fois ! Nous envisageons même un moment de braquer un passant pour lui piquer son parapluie. Devant nous, sur le trottoir, un mec (un charmant jeune homme) attend l’autobus, avec un parapluie. Nous décidons d’une stratégie : on le prend chacun par un bras, lui et son pébroc, on traverse le boulevard avec lui en courant, on s’abrite chez Naf-Naf et on le relâche ! Mais son bus arrive. Il y monte en emportant son précieux accessoire et il ne saura jamais quel plan nous avions concocté pour lui.

    La pluie se calme, nous nous propulsons vers le Musée du Moyen-âge de Cluny et les anciens thermes romains de Lutèce, via Naf-Naf ! Entrée dans la cour de Cluny : très belle architecture.
    A l’intérieur, dans un éclairage crépusculaire très confidentiel, nous découvrons une multitude d’objets, de peintures et de tissus, présentée de façon peu agréable à contempler et c’est dommage. Mais l’éclairage y est pour beaucoup.
    Puis les salles plus claires succèdent aux escaliers dont les cages présentent des grandes tapisseries, accrochées trop haut et sans recul pour pouvoir en admirer toute la beauté. Aux coffres et malles en bois succèdent des vitrines de peignes (très beaux) puis des vases, puis de petits objets quotidiens, puis des épées et des hauberts, puis des retables, et des sarcophages avec leurs gisants. (D’ailleurs je veux être enterré de cette façon, avec ma trombine taillée dans le marbre et en érection ! oops, ça va pas pouxi !!!). On a l’impression d’une vaste accumulation de choses précieuses mais sans mise en valeur réelle. Il manque une véritable scénographie muséographique. C’est vraiment dommage.

    Sortie du musée et direction Odéon à pied. Arrêt en terrasse couverte devant une Badoit (le vin italien et nos bavardages ont asséchés nos langues). Le ciel se dégage, un rayon de soleil redonne une belle lumière. Les trottoirs sont à nouveau occupés par des groupes qui vont et viennent le nez au vent. Et nous devisons joyeusement en faisant une chose que l’on ne peut faire qu’à une terrasse de café : observer les passants, mater, critiquer, approuver, désavouer, bref, donner un avis ironique, tendre, acide, complaisant sur le monde et rire de nous-mêmes ironiquement !

    Il est 19h00 et la pluie menace à nouveau, nous reprenons nos métros. (Si nous avions eu nos parapluies, nous aurions été moins obsessionnels avec le temps !).

    Ce fut une excellente journée et tout compte fait, une bonne semaine ...

    mis en ligne : 23h50


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  • J’avais dit : je me réserve un jour pour moi et moi seul. Pour faire ce que je veux, et seulement ce que je veux. Ne pas répondre aux sollicitations par un « oui, bien sûr, sans problème ». Ce qui revient à donner un pouvoir et un blanc seing sur son emploi du temps et sa vie. Ton temps et ton énergie sont dévorés par autrui. Cet autre que tu estimes. Pourquoi un singulier ? Je devrais dire ‘ces autres’ que tu estimes, que tu aimes et qui deviennent gauches à force d’assistance. Ces autres, dont les problèmes les plus basiques sont déchargés sur ta personne, le jour où tu as justement prévu une activité toute simple mais dont tu te réjouissais à l’avance. Mais bordel, (je ne peux éviter ici la grossièreté du propos), peut-on penser une fois à moi, autrement qu’en termes de « dépannage à toutes heures » ? Toi qui es toujours par monts et par vaux, si tu passes par là …. Et puis quand tu ne fais rien, tu dois t’ennuyer, non ?

    J’ai le sentiment d’être exploité, bouffé, asphyxié. Quand je ne réponds pas « présent », on me demande si je vais bien, si je ne fais pas la gueule, le pourquoi de cette humeur maussade, le conseil de faire autre chose, de me divertir, de sortir de ma coquille, de ne pas dire toujours ‘oui’ à tout. Ça c’est un comble : car ce sont les mêmes qui demandent et qui conseillent. J’aimerais être au Pôle Nord, entre ciel et banquise, avec comme seuls voisins (lointains) des ours polaires. Je vais couper mon téléphone, ne plus lire mes mails, ne plus ouvrir ma boite aux lettres, partir tôt le matin et rentrer tard le soir, devenir absent et invisible, devenir un inconnu dans la foule, me promener le nez au vent, parler aux oiseaux, m’adosser à un arbre, boire un chocolat chaud, rêver les yeux ouverts, plonger ma tête dans un livre, m’évader dans un cinéma puis retrouver mon lit et les bras de Morphée, à défaut d’un autre.

    mis en ligne 09:45


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  • J'ai plongé dans les entrailles du blog. Le premier clic de souris révéla un effroyable mélange de lettres et de chiffres, du moins en apparence. Car en fait, c'est très organisé. Je n'ai opéré que de très modestes modifications en plus de vos suggestions. 

     Et je dois remercier par ordre d'apparition dans les commentaires :

    1 - Vince : Merci pour ta suggestion, très appréciée.
    2 - Morts ou Vifs : merci pour ton analyse lucide et réconfortante.
    3 - Bo Sauvage : merci pour m'avoir écrit la suite de lettres et de nombres nécessaires à l'intervention (en plus ma mémoire a retrouvé quelques éléments perdus)

    Merci à tous pour avoir joué le jeu et avoir confirmé ma première intuition. La simplicité et la clarté d'une mise en page sont la garantie d'une lecture facile et agréable.

     Mention spéciale pour l'estampille « BS Touch » !!!!

     

     

     

     

    mis en ligne 04:27 (c'est très tard ou très tôt, au choix)


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  • Comme prévu, je me suis penché dans le code pour changer un peu l'aspect de ce blog. J'ai galeré.
    - Primo, je ne suis pas un spécialiste du html et css. 
    - Deuxio, le peu que j'en savais, je l'avais oublié ou perdu en cours de route.
    - Tercio, ça prend un temps fou et OB (over-blog) n'accepte pas tout.
    Conclusion : c'est simple et je ne sais plus quelle tendance choisir.

    Et là il me vient l'idée de faire appel à mes lecteurs (quelle galère pour eux) pour me dire leurs préférences. Je suis pas suceptible et j'accepte toutes les critiques, observations, suggestions, et même le non-dit si certains s'en foutent royalement !

    Les modèles aux noms évocateurs (n'importe quoi !) et clic pour voir en plus grand, of course !!!

     tournesol vert  entre chiens et loups

     

     

     

     prune (et pas vinasse !)  mandarine

    Et maintenant je sais que je peux compter sur vous tous, avec votre objectivité, votre sérieux et votre indulgence !

    - T'en fait pas un peu trop, Pouxi ? Ça fait léchouille, non ?
    - Ben non. Faut c'qui faut ! Faut assumer !
    - Ah bon. Ok, c'est toi qui voit ... et si t'as que du négatif ?
    - J'assume !
    - Et que du positif ?
    - J'assume !
    - Et si t'as des visites et que personne ne ...
    - J'assume !
    - Et si ...
    - J'assume encore !!! (ça me fatigue ces discussions, pfffuuuii )
    - Bon, bon .......

    mis en ligne 01:18


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  • C'est ce que disait ma grand-mère tous les ans. Je n'ai compris l'allusion que bien plus tard. Pourquoi disait-elle cela, je n'en sais rien. Que regrettait-elle de cette nuit du 4 août 1789 ? L'abolition de tous les privilèges ? Je ne sais pas. Mais plutôt la façon de mettre à bas un édifice qui a conduit aux exactions qu'on connaît. Dix ans de guerre civile ont suivi. Et le calme est revenu. Et paf, nous sommes partis sur l'Empire. Les français sont insupportables. Savent-ils au moins ce qu'ils veulent ? Et dire que Louis XVI avait décidé de démolir la Bastille ! D'ailleurs qui aurait pu le regretter. En revanche on pourrait regretter la façon dont la France a remis d'autres privilèges au fur et à mesure des Restaurations, des Empires et même de la République. Et ces privilèges actuels sont plus odieux que les autres car il ne s'annoncent pas, ils se voient sous prétexte de la grandeur du pays avec la devise "Liberté, égalité, fraternité". D'ailleurs au début "fraternité" n'était pas dans la devise... A chacun de relire l'histoire comme il l'entend.

    La majorité des historiens considèrent cette "foutue nuit" comme l'acte fondateur de notre république. Et je vous renvoie à vos manuels scolaires ! Voici un (tout) petit résumé (éphéméride site www.france-pittoresque.com)

    Paris, le 4 août 1789
    La nuit du 4 août, le vicomte de Noailles ouvre les enchères en proposant l'égalité devant l'impôt, l'abolition des droits féodaux, la suppression des corvées et des servitudes. Les surenchères commencent. Et chacun, tout en gesticulant et en criant, sacrifie allégrement le bien de son voisin. L'évêque Lubersac propose la suppression du droit exclusif de chasse. - " L'évêque nous ôte la chasse, murmure le duc du Châtelet, Nemrod fameux, je vais lui ôter ses dîmes..." On abolit les colombiers, les garennes, les banalités, les juridictions seigneuriales et le peu qui reste encore du servage. Le duc d'Orléans, le futur Philippe-Égalité, est le premier à se dépouiller. « A ce moment, écrit un témoin, l'Assemblée offre l'aspect d'une troupe de gens ivres placés dans un magasin de meubles précieux, qui cassent et brisent à l'envie tout ce qui se trouve sous leurs mains. »
    Les privilèges les plus incroyables, les faits les plus grotesques, trouvent l'Assemblée crédule. Un cultivateur breton prétend qu'il existe dans certains cantons « un droit autorisant le seigneur à faire éventrer deux de ses vassaux au retour de la chasse, pour se délasser en mettant ses pieds dans leurs ventres sanglants ». A l'unanimité, la « chancelière » bretonne est supprimée, sans que personne ne mette seulement en doute cette histoire de brigands... A 3 heures du matin, la vieille France s'est effondrée. L'armature même du pays est à terre.

    Heureusement qu'il n'y a plus de privilèges dans notre beau pays et que notre magnifique "Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen" du 26 août 1789 déclare dans un élan patriotique et généreux "Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ...."

    Je me sens "Sans-Culotte" et d'humeur frondeuse ! Mais ça c'est pour le folklore.

    Bonne journée à tous !


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  • Ben oui, débordé ! C'est bête à dire mais j'ai plein de dossiers à finir au mois d'août, et avec quelques collègues qui dès la fin de la semaine s'envolerons pour leurs vacances, je suis en peu bousculé.

    Et si vous saviez le nombre de papiers perso qui par pure fainéantise s'entasse mollement, mais sûrement, chez moi, vous seriez horrifié à l'idée de les classer. Faut dire que je classe les choses deux fois par an. Entre EDF, Télécom, charges immeuble, relevé banque, etc., etc. cela ne fait guère qu'un document de chaque tous les mois, voire tous les trimestres, donc j'entasse !

    Et comme le temps est élastique, (certains prétendent qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, pfuui !), j'ai décidé de me plonger, via html et css, dans le look de ce blog. Oui, je sais il est pas très, euh... pas terrible.
    C'est dingue les problèmes qu'on rencontre quand il s'agit de marier les couleurs. Un coup le texte est illisible et le coup d'après c'est à hurler, le vert est vitriolé (c'est plus qu'acide) et le rouge n'a rien à faire ici, quant au jaune pourquoi il est devenu orange, je ne sais plus. Encore un code couleur mal écrit ! Et puis on est influencé par tous les blogs sur lesquels on navigue. Ne pas copier, oublier nos lectures, faire selon sa tête, à son idée. Borde*, c'est quoi cette couleur sublime chez machin... Où est passée mon image ? Tiens, il est tard, pas étonnant que je patauge !

    (PS. : html, ça veut bien dire « Homme Très Motivé au Lit », non ?)

    mis en ligne 23:54


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  • Chapitre Mister « T » : le stagiaire choupinou, est parti aujourd’hui, dans un au revoir chaleureux et très amical. La poignée de main dura plus longtemps que la bienséance ne l’autorise (réflexion d’un mec qui partait à ce moment là : « pourquoi tu lui roules pas un patin pendant que t’y es ! ») no comment. Rendez a été pris sur une autre planète ! (il ne sait pas que je sais dans quel quartier il habite …) end. Envoyer le générique !

    Chapitre pic-nic : « S » a émis l’idée qu’un déjeuner champêtre mercredi serait peut-être possible, si la pluie ne détrempe pas entre temps les abords du lac. Personne n’a relevé la chose. « A » a juste murmuré un prudent « pourquoi pas, faut voir ». Et nous sommes partis déjeuner.

    Chapitre départ en vacances : plein de gens que je ne connais pas et quelques bloggeurs que je lis !

    Chapitre retour : Lady « S » est revenue. Sortie parisienne en vue.

     Rubrique musique : je viens de déterrer de la cave des vieux vinyles 45 tours, datant des années 70 !. En vrac : alain barrière ; charles aznavour ; fernand raynaud ; frida boccara ; anarchic system ; gilbert o’sullivan ; the dave brubek quartet ; barbara ; aphrodite’s child ; frank alamo ; julien clerc ; lucky blondo ; cliff richard … avec rarement plus d’un seul 45t par artiste. Va falloir que je trouve une platine pour les écouter …

     

     

     

    mis en ligne 20:55


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  • Pique-nique : c'était aujourd'hui. Enfin ça devait être aujourd'hui. On ne peut vraiment pas compter sur les mecs ! Pourtant le temps se prêtait parfaitement à ce moment de convivialité avec des personnes qu'on apprécie et qui sont dotées de la parole, d'un sens aiguisé de l'ironie et d'une dose convenable d'humour. Et surtout, ils sont tous partant pour faire autre chose que de déjeuner bêtement au self !

    Eh bien figurez-vous que ces chéris ont des états d'âme, des dérangements du sommeil, des baisses de tension, des petites formes de fin de matinée. En bref, ce joyeux pique-nique espéré s'est transformé en un déjeuner au self, avec les mêmes, of course, de bonne humeur mais dans une ambiance d'une "platitude de punaise supersonique" (c'est du Dali). Du coup, c'est moi qui étais de méchante humeur, surtout quand l'un de la bande a lancé "on remet ça à mercredi, non ? ". Je l'aurais tué ! Il était un volcan hier et une loque ce matin.

    J'ai l'impression que ce pique-nique va devenir une arlésienne, un truc virtuel, qu'on évoquera, quand on n’est pas en forme, pour se remonter le moral. Un concept de remise en état, une espérance lointaine (qui a dit : l'espoir fait vivre et l'attente fait mourir.", car je ne sais plus), une croyance en on ne sait quoi, un mythe, une légende, que sais-je encore !!!

    "La légende du pique-nique au bord du lac". C'est superbe, non ? Je vois cela comme une saga grandiose, racontée de bureau en bureau, avec des détails à l'infini et tout et tout. 

    Je vous tiendrai au courant pour mercredi, et dire qu'il y a des bogosses qui n'ont que le periph' à proximité de leur boulot ! Ah ceux là, j'en connais au moins un (nic...), ne seraient pas fâchés de venir au bord du lac !!!

    Et l'après-midi, pour me défouler, j'ai voulu regarder d'où venait le mot "pique-nique". Ne rêvez pas, voici, pour vous enlever toute illusion, ce qu'en dit le site :

    http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/fast.exe?mot=pique-nique 
    (lié à l'Académie Française) :

    PIQUE-NIQUE, subst. masc.

    A. Vieilli. Repas pour lequel chacun paie sa part ou apporte son plat. Faire un repas à pique-nique. Éverard venait me chercher à six heures pour dîner dans un petit restaurant tranquille avec nos habitués, en pique-nique (SAND, Hist. vie, t.4, 1855, p.335).

    B. Usuel. Repas champêtre, généralement pris sur l'herbe et en commun. Aires de pique-nique. Il faisait chaud, cet été-là, et les plaisirs champêtres étaient à la mode (...) souvent (...) on faisait des pique-niques à Maisons, à Meudon, à Bissy (STENDHAL, Lamiel, 1842, p.194). Quelques jours après mon arrivée, un vaste pique-nique réunit sur les bords de l'Adour toutes les familles bien de la région (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p.277).

    Prononc. et Orth.: [piknik]. Att. ds Ac. dep. 1740. LITTRÉ: ,,on a écrit aussi pic-nic``, juge l'orthographe pique-nique vicieuse et préconise piquenique ,,et mieux pikenike``; Lar. Lang. fr.: ,,on trouve aussi la graphie d'allure anglaise pick-nick``. Plur. des pique-niques. Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. Mots comp. 1981, p.252: piquenique, plur. des piqueniques. V. garde-. Étymol. et Hist. 1694 faire un repas à piquenique «faire un repas en payant chacun son écot» (MÉN.); 1718 subst. fém. (LE ROUX, p.408); 1732 subst. masc. picnic (RICH.). Comp. de la forme verbale pique, de piquer* et de nique*. Fréq. abs. littér.: 46.

    A défaut de nourritures terrestres, nous aurons des nourritures intellectuelles. Je vous avais prévenu, le pique-nique dans notre millénaire, c'est que du virtuel !

    Il est déjà l'heure ! Et il est temps d'aller pique-niquer dîner !

    (pouxi fait une fixation, c'est sûr !!!)

    mis en ligne 20:05


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  • J'ai pris le temps, le temps de lire tranquillement 3 jours de blogs ! et leurs commentaires. D'ailleurs, sur certains post, c'est plus des commentaires, ça devient presque un tchat sur un post ! Mais j'ai bien rigolé.

    L'orage arrive sur la capitale. Eclairs zèbrent le ciel, Tonnerre roule et pluie tombe ... fait meilleur, tout est relatif. Et cet orage me fait penser aux anciennes croyances de l'Olympe et de ses dieux. Avec un Jupiter (Zeus) parfaitement caractériel et le roi des coups tordus. Et ce soir, je me sens Romain à écouter son bavardage tonitruant auquel je ne comprends rien ! Dommage, il avait peut-être quelque chose à nous dire ... mais tout est de nouveau calme.

    Comme j'ai du le dire ça et là, je suis là tout le mois d'août. Donc j'écrirai quelques articles pendant que les autres (et y'en a un paquet) iront se dorer la... , les ..., tous ce qu'il veulent en fait. En revanche, je n'assure plus l'arrosage des plantes, le ramassage du courrier, le ménage, le repassage. Je vais prendre un peu de temps pour moi. J'irai mater sans vergogne et sans retenue aucune, les quelques beaux mecs qui resteront ici, na. (on peut toujours rêver)

    Vendredi, avec quelques bons copains du bureau, nous irons déjeuner (pique-nique) au bord du lac à deux pas de nos locaux. Cette initiative bucolique méritera un petit compte rendu si elle est réussie, dans le cas contraire, nous verrons. Car l'année dernière nous avions fait cela à la même époque... et c'était pas terrible. Peut-être un manque d'organisation ? Sûrement ! Aussi cette année, deux iront faire les courses et les autres installeront le décor ! C'est pas si difficile, tout de même ... mais avec les mecs, faut s'attendre à tout !

    mis en ligne 23:45


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  • Ce n'est pas le titre d'un film que j'aurais pu voir. Non, c'est simplement un dimanche où je n'ai rien fait (de mon point de vue !) , où il ne s'est rien passé (à mon avis) et qui se terminera de façon ordinaire.

    Mais si quelqu'un m'avait observé, il m'aurait vu en pleine activité ménagère :
    - un ménage à fond du sol au plafond ! et c'est long cuisine et salle de bains.
    - un ravitaillement de légumes et de fruits au marché
    - un repassage de 2 heures - tout y est passé (chemises, polos, torchons, etc.)
    - une ballade dans mon quartier, il faisait beau et bon.
    - rencontre d'un ami, donc arrêt terrasse de brasserie. Citron pressé et bavardages.
    - retour à la maison, classement papiers.
    - descente à la cave pour ranger un peu pendant une heure. J'ai jeté quelques trucs.

    Vous allez me dire que je me suis agité comme un fou. Oui, mais ce sont ces choses qu'il faut faire, activités banales. Je ne peux pas vous dire que j'ai vu une expo ou un film, ni même lu un bouquin !  Donc ce fut un dimanche ordinaire ...


    mis en ligne 20:50

     


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  • ( suite du post précédent > nous sommes jeudi : ce que je prévoyais est arrivé, mais en fin de matinée. Donc privé de café car nous étions trop proche du déjeuner. Et quant à ma vénalité, c'est tout juste si "S" ne m'a pas dit que je me vendais sur la place publique, et là, c'est archi-faux !!! 
    L'après -midi j'étais en vrac de chez Vrac Je suis rentré chez moi et vers 23h00 j'ai voulu écrire un post,  je me suis endormi devant l'ordinateur... c'est nul. )

    En fin d'après midi direction le coiffeur, et là, alors que Miss me coiffait, entre un mec, a demi-rasé, brun, style rittal, le beau mec mâle d'avant la trentaine. J'essaye de mieux le voir avec les jeux de miroirs, mais je me retiens. Jouer à bouger la tête quand une paire de ciseaux est en action , c'est pas gagné. Donc je me suis contenté juste d'une vision en cascade de miroirs. Puis il se lève. Zut, la silouhette n'y est pas. La chemise blanche sur le jeans ne dissimulait pas son petit ventre arrondi. Re-zut, un footeux accro à la bière. Du coup j'ai fait mon plus charmant sourire à Miss qui me disait qu'elle avait fini de me coiffer.

    Je sort l'esprit ailleurs et arrive face à moi un couple. La fille bavardant, le mec muet. Un grand gaillard, cheveux court, blond. Nos regard accrochent sans que nos têtes n'aient bougées d'un pouce. On se croise, ses yeux bleus sont superbes et ni l'un ni l'autre n'a bougé ce regard en marchant. Je ne me suis pas retourné. As t-il fait de même ? Je n'en saurai rien.

    Est ce moi qui suis plus attentif, mais en ce moment, l'air est aux rencontres.

    Voilà, et c'est tout. Enfin, pas tout a fait. Comme je n'ai pas de photo, j'ai pris un choupinou de ma collection pour vous

    mis en ligne 20:32 


    5 commentaires
  • 23h00 - 23°C -
    02h40 - 19°C - pluie

    Fenêtre ouverte, un air léger tout humide de cette pluie qui tombe depuis un bon moment et pas sommeil. Pas vraiment une insomnie, mais pas sommeil tout simplement.

    Et dans quelques heures (vers 7h00) je vais me lever pour aller au boulot. Oh, je sais que je vais tenir le coup jusqu'au déjeuner, mais après ? Je serai pris de somnolence et tous les cafés du monde n'y feront rien ! Et mes bâillements étouffés et retenus à grand peine seront pour mes collègues le signe que la nuit aura été courte.

    Et j'aurai droit à des sous-entendus pas voilés du tout. Des allusions à mes nuits chaudes et agitées avec une personne qu’ils ne connaissent pas mais dont ils aimeraient avoir quelques détails. Certains me demanderont "brune ou blonde" et d’autres en nombre très restreint "brun ou blond". Tous savent d’avance que je ne répondrai pas à ces questions-affirmations.

    Seul "S" aura droit à la vérité et à un bisou dans le cou ! Et il m’offrira un café (encore un) que j’accepterai. Il aura un sourire ; me dira que je suis vénal(e) ; qu’on peut m’acheter avec un café… Je lui dirai qu’on peut m’avoir pour rien ! Il éclatera de rire et me lancera "trop tard !".

    Et il s'ensuivra un dialogue loufoque sur nos désirs qui n'ont jamais réussi à se rencontrer, bien que nous fonctionnons très bien, sur le mode verbal entre tendresse et câlins.

    Tout cela est un scénario hypothétique. Mais je suis sur qu’il se déroulera de cette façon, à quelques détails près.

    Tiens, maintenant j'ai sommeil. Bonne journée à tous

    mis en ligne 03:00


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  • Sans prévenir, petite escapade de quatre jours en Bretagne chez des amis à Penerf (Damgan). Décidé au dernier moment, je suis parti à tire d'aile en voiture. C'est un peu long, mais ça vaut le déplacement.

     Inutile de vous dire que la chaleur était là. L'eau était limpide et calme. Les nuits avaient ce soupçon de fraîcheur qui rend le sommeil agréable et réparateur. Cuisine légère et fraîche très appréciée, surtout quand vous n'avez rien à faire que de vous mettre à table.

    J'ai vu de jolis bronzages sur des corps qui n'étaient pas forcément de rêves. Et toi tu t'es vu ? Oui, mais moi je ne m'étale sur le sable pas pour bronzer. Je laisse cela aux autres et je mate ! 

    Bien sûr, deux dîners chez des amis communs dans le même coin. Et puis quelques ballades mais le matin seulement quand le soleil est moins violent. Je suis parti un peu vite de Paris et j'ai oublié mon appareil photo, c'est ballot, non ?

    Retour ce soir sur la capitale et boulot demain. Va falloir rouler doucement à cause de la pollution, dixit le Préfet. Je ferais un grand tour de blog demain, car vous connaissez mes habitudes maintenant.

     

    mis en ligne : 23:55

     


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  • affiche expo

    Petites courses dans mon quartier puis direction Musée du Louvre. Rendez-vous avec Lady S. à 11h00, pour un moment culturel. Je vous donne d'abord à lire le texte de présentation de l'expo, écrit sur le site du Musée :

    Les artistes américains et le Louvre
    La première exposition au Louvre consacrée aux artistes américains
    L'importance des liens artistiques entre la France et les Etats-Unis est illustrée par une trentaine de peintures. Il s'agit d'oeuvres majeures de l'art américain en relation avec le Louvre de la fin du XVIIIe siècle aux années 1940.
    Les artistes américains et le Louvre
    La première exposition au Louvre consacrée aux artistes américains
    L'importance des liens artistiques entre la France et les Etats-Unis est illustrée par une trentaine de peintures. Il s'agit d'oeuvres majeures de l'art américain en relation avec le Louvre de la fin du XVIIIe siècle aux années 1940.
    Organisée conjointement par le musée du Louvre et la Terra Foundation (Chicago), l’exposition explore les racines des échanges artistiques entre la France et l’étranger et montre combien le Louvre a été une source d’inspiration pour des générations d’artistes américains, de Benjamin West à Edward Hopper.
    Les collections du Louvre sont depuis leur ouverture au public en 1793, une école pour les artistes du monde entier. Pour les artistes américains cette attraction est aussi ancienne que le musée. Alors que l'on connaît son importance pour Whistler ou Hopper on a oublié que le Louvre a accueilli des artistes américains depuis son origine.
    A l'occasion du Salon, les premiers tableaux américains sont exposés dès les années 1800 ; un artiste comme Catlin, sous le règne de Louis Philippe, fait même l'objet d'une exposition particulière de ses oeuvres. Tout au long du XIXe et du XXe siècle, les américains vont étudier au Louvre et leurs oeuvres témoignent aujourd'hui de cette rencontre.

    Exposition co-organisée avec la Terra Foundation for American Art, Chicago, avec le soutien de la Florence Gould Foundation.
    (in : www.louvre.fr  - Expo jusqu'au 18 septembre 2006)
    (illus. Samuel F.B. Morse (1791-1872), Gallery of the Louvre (detail), 1831-33 ; © Terra Foundation for American Art, Daniel J. Terra Collection)

    .

    Déçus, déçus, trois fois déçus ! Nous le fûmes, Lady S. et moi.

    L'expo est présentée au premier étage de l'aile Sully, dans la Chapelle. Un lieu presque carré avec un accrochage sur les cotés et au centre. Résultat il faut reculer jusqu’au tableau en vis à vis pour avoir du recul. Et les tableaux ne sont pas des timbres-postes. Ils sont disposés sur un fond triste très pâle, et la lumière n'est pas à la hauteur.

    Oui, je suis très critique. Une trentaine de tableaux, une trentaine d'artistes : donc avec un tableau par peintre, il est difficile de se faire une idée de la relation que voulait nous montrer cette exposition. Le Hopper accroché ne me plaisait pas. Il n'y en avait qu'un, alors tant pis. Le seul tableau de Childe Hassam était superbe, tant mieux (Une averse rue Bonaparte, 1887).

    Le catalogue en revanche est très fourni. Articles de fond, illustrés par des oeuvres non présentées dans l'expo mais qui soutient le propos. Je l'ai feuilleté un bon moment. Je ne l'ai pas acheté !

    Or c'est là le motif de ma déception et de mon énervement. Même si les reproductions sont superbes, rien ne vaut la rencontre avec l'oeuvre. Le sujet, sa construction, sa texture, la pose des couleurs, la dimension de la toile, la possibilité de s'en approcher ou de s'en éloigner, et plein d'autre choses que l'on découvre de visu avec cette relation quasiment charnelle qu’on n’oublie pas.

    Nous avons même demandé à une dame du Musée, si par hasard, nous n'avions pas loupé une autre salle ! Eh bien, non. Tout était exposé là ! Nous nous sommes regardés sans mot dire et nous sommes repartis.

    Le tableau qui sert pour l'affiche de l'expo n'est même pas exposé. Là je trouve que c'est limite foutage de gueule.

    Donc la visite fut très rapide. Quelques objets dans d'autres salles firent l'objet de notre admiration légitime. Puis un crochet par les sous-sols à la découverte émouvante de cette partie médiévale du Louvre, puis tentative de sortie une première fois (c'est fou le nombre de recoins et d'escaliers qui nous font tourner en rond !) enfin sortie du Musée, direction jardin du Palais-Royal.

    Déjeuner correct en terrasse avec des moineaux parisiens très effrontés dont un s'est permis de se poser sur le bord  de notre table. Il faut dire que quelques minutes auparavant, j'avais eu le malheur de lui donner un peu de mie. Le bougre s'est dit qu'un bienfaiteur, fallait pas le lâcher comme ça ! Le service fut un peu chaotique mais le déjeuner fut bon.

    Nous discutâmes en finissant notre vin qui bizarrement provoqua en nous un engourdissement. Trop fort ou trop ? Bof ! Petite promenade digestive autour du jardin, lèche-vitrines sous les arcades puis retour dans nos maisons respectives ... pour quelques tâches ménagères, eh oui ! Lady S. part en vacances demain et elle a tant à faire !!! Moi je reste et j'ai une tonne de repassage !!!

    mis en ligne : 18:48


    4 commentaires
  • et de la fureur. La rue est pleine de fureur, de cris rauques et animal. Il fait encore plus chaud et quelques klaxons ont poussés leurs clameurs. Des voix dans l'escalier s'entremêlent en cacophonie. Personne n'écoute l'autre. Les pas dégringolent les étages, les voix s'estompent, le silence reprend possession des lieux. La rue est de nouveau calme. J'ai ouvert à nouveau la fenêtre. On sonne à ma porte. Je regarde ma montre : il est minuit trente. On sonne à nouveau. J'ouvre la porte. Mon voisin est là, légèrement penaud, un demi-sourire d'excuse aux lèvres. Ses yeux verts brillent. Ses cheveux noirs sont en bataille. Il ouvre les bras en signe d'impuissance. Pendant qu'il disait au revoir à ses invités jusque dans l'escalier, la porte de son appart s'est refermée sur lui. Pieds-nus, pantacourt et T-shirt : c'est son look ce soir. Bien sûr, je peux lui passer mon téléphone. Mais oui, il peut téléphoner à un serrurier. Naturellement, il peut attendre chez moi en attendant. Veux t-il boire quelque chose ? Il me remercie. Il n'a pas soif. Il veut savoir si j'ai regardé la télé. Non, je n’ai pas regardé. Il s’attend à ce que je lui dise que ce qui a été important pour lui ce soir avec un ballon, ne m’a pas intéressé. Le téléphone sonne. Le serrurier annonce sa venue. Mon voisin de lève. Il dit qu’il est désolé de m’avoir dérangé. Mais non, il ne m’a pas du tout dérangé. Il peut revenir quand il veut. Notre conversation se termine sur le palier. Le serrurier et arrivé. Mon voisin me dit au revoir d’un petit signe de la main. Je referme doucement la porte de mon logis. Il fait chaud. Je m’assoupi … Mon voisin est revenu, il a changé pour une tenue en couleurs vives ; il veut bien boire une eau pétillante ; il veut qu’on fasse connaissance, que l’on discute un peu ; ses yeux m’hypnotisent complètement ; ses lèvres remuent et je n’entends aucun son ; je ne sais pas ce qu’il dit mais son expression et ses gestes sont si doux que j’imagine qu’il me dit des mots tendres. Un bruit de chute sur le parquet : la télécommande de la tv git au sol en trois morceaux. Je regarde autour de moi. Il n’y a personne. Et mon voisin ? Simplement un rêve. Mais alors tout n’était qu’un rêve ? Je me lève, j’ouvre la porte de mon appart, je tends l’oreille, je regarde la porte de mon voisin. Elle porte une petite trace : l’intervention du serrurier. Ouf, je n’ai pas totalement rêvé.

    Maintenant je vais me coucher et peut-être que mon rêve …

     

    mis en ligne : à pas d'heure !

     


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  • ... et non pas LE retour. Faut pas rêver. Je suis pas une star qui refait une apparition sur scène. Et pourtant, on peut se demander si nous ne jouons pas un peu les stars, chacun à notre façon. Car nous nous exposons aux lecteurs, nous composons avec nous-même et les autres. Le commentaire est le public qui se lève et qui envoie un 'bravo' tonitruant. Et quand ce sont des critiques, les brava deviennent des tomates ! Est-ce exagéré de voir le blog sous cet angle ou bien est-ce mon ego qui me fait écrire n'importe quoi ?

    Donc, je suis revenu après une escapade de 8 jours. Où ? c'est privé !  J'avais à faire.

    Dès mon arrivée à la maison, je me suis fait un plaisir de plonger dans mes chers blogs que je n'avais pas pu lire depuis tant de jours. Et c'est dans le chaleur moite de la capitale que je tape cet article en survolant le clavier.

    Je pense que je vais reprendre mes expériences de "potages glacés" : potage de champignons au citron, potage de légumes verts à la menthe fraiche, potage de potiron au concentré de tomates et poivres ... Préparé la veille, mis au frigidaire toute la journée du lendemain pour déguster, le soir en rentrant, c'est divin.
    C'est comme la ratatouille, froide ça peut être délicieux et les légumes pour la faire sont de saison.
    Nous allons nous remettre en cuisine ...

    Mercredi, je retrouve mes collègues de bureau, et à part trois ou quatre, les autres ne font pas partie de ceux que j'ai envie de voir et d'écouter. Soyons philosophes et allons-y !

    mis en ligne : 00:54


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  • Driiiiinngg ! (quelque part, loin d'ici)

    - Allo, môman ? aaalloooo ... Je sais pas quoi mettre dans ma valise. Quel temps fait-il ?
    - Où est le problème. On crêve de chaleur. Et je te signale que tu as plein de chemises, de tee-shirts et quelques pantalons. Que veux-tu emporter d'autre ?
    - Ben, j'sais pas, moi, heu... ben...
    - Ecoute, viens comme tu es !
    - Mais je suis à poil en ce moment ! (lol)
    - Ne dis pas de bêtises. Habille toi normalement... oh, et puis fait comme tu veux. Mais surtout n'amène pas des vieilles fringues dont tu veux te débarrasser, sous prétexte que tu peux te salir en bricolant ou en ratissant le jardin. Les armoires sont envahies !
    - Là, tu exagères ! Bon, j'arriverai demain, vers midi. Bisous.
    - C'est parfait. Je t'embrasse et fait un bon voyage.

    Clic. J'adore ma mère. Cette conversation n'a servi à rien. Juste à confirmer que les armoires sont pleines. (oui, mais des affaires, y'en a à ma frangine dans le lot et je sais qu'elle en a plus que moi !).

    Conclusion : je prépare une petite valise. Et je prends ma CB, na !!!! (enfant capricieux, va ! et futile en plus ! )

     

    C'est une escapade, mais pas vraiment des vacances.
    Je tenterai de vous lire, mais rien n'est garanti, un internet en RTC, c'est pas rapide et la ligne aérienne (sur des poteaux, et oui !) est des plus fanstasques ! (elle devrait être enterrée cette année)

    Et donc, je préfère vous dire :

    blog en demi-pause et demi-teinte pour 8 jours. A bientôt ...

     

    (montagne, 1150 m., coucher de soleil voilé, brume légère, octobre 2005, 18h53)

    mis en ligne : 19h45

     

     


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  • Pfffff.... un lundi de (ah non pas de mot grossier!) de .... pas terrible.

    Je viens de m'apercevoir que j'ai créé une catégorie "Enervé" à la création du blog et qu'elle est vide !

    Qu'avais-je en tête ce jour là ? Avais-je prévu de déposer bile et venin dans cette boite ? Ou bien est-il possible qu'elle fut créée en prévision d'événements qui me feraient bondir et sortir hors de mes gonds ?

    Je ne sais pas, mais c'est sûr que dans les mois à venir, j'aurai certainement quelques énervements, aigreurs ou acidités qui se déverseront en une prose brutale et sans appel ! Et là la catégorie "énervé" n'aura pas assez de téraoctets pour contenir mes discours furieux !

    Non, je plaisante je ne suis jamais aussi démonté que j'en ai l'air. Heureusement....


    Maintenant que j'ai bien bavardé pour ne rien dire, je suis à 24h heures de mon départ. Je vais me sauver quelques jours et vu le temps chaotique, je ne sais pas quoi mettre dans cette foutue valise. Comment, j'emporte rien ? Non, mais je ne vais pas dans un camp de naturistes !  Et qui a dit : c'est pas vrai ?? 

    Toutes plaisanteries mises à part, je prends ma CB, je pars et je complète ma garde-robe sur place, c'est chouette non ? Quoi, mon banquier va faire la gueule ? C'est évident. Il est pingre. Il a des oursins dans les poches. Bon c'est pas tout ça, mais je vais déjà ouvrir l'armoire et on verra.


    Je ferai un mini post demain, et je vous dirai si je pars à poil ou pas.
    Comment tout le monde s'en fout ?
    Ah, bon ! ... et bien bonne nuit.
    ...mais non, j'suis pas fâché ! grrrrhh...

    mis en ligne : 22h54


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  • Tournée des blogs entre le déjeuner (fort tard) et le goûter (trop tôt). Qui a dit que je m'empiffre ? Non ? J'avais cru entendre.

    Reprenons. Lecture des blogs. Deux heures de lecture !

    J'explique : vous faites le tour de vos habitués et.. (j'ai l'impression de parler comme une vieille p*t*in), et vous découvrez que tout un chacun possède sa petite (ou longue) liste de ses blogs préférés. Et vous vous dites que puisque vous appréciez son blog, pourquoi ne pas aller voir ceux qu'il lit. Catastrophe ! Pas au sens où vous découvrez que celui que vous lisez à un goût de chiottes, au contraire, il a dégoté des blogs superbes et dignes de partager votre temps de lecture avec les autres.

     

    Temps de lecture : voilà le hic. Vous ne partager pas un temps défini de lecture, vous allongez ce temps. D'abord pour découvrir, non pas seulement le dernier article, mais les 5 ou 10 qui précédent et dont les longueurs sont très variables. Et par dessus le marché vous lisez aussi les commentaires associés. Pour découvrir que certains commentateurs sont dans votre propre liste de préférés.

     

    Donc de proche en proche, de saut en rebond, de ricochet en ricochet, votre liste augmente de façon pléthorique. Vous vous dites qu'il va falloir trier, organiser des lectures à tour de rôle, ne garder que ... lesquels d'ailleurs. Les critères sont tellement subjectifs. Autant de blog, autant de critères. Et puis vous n'avez pas le courage de trier, d’éliminer (quels vilains mots).

     

    Maintenir une cadence, ne pas devenir un boulimique de blogs (c'est foutu pour moi) et surtout ne pas avoir une indigestion. Ce qui vous rendrait libéré mais tellement malheureux.

    Conclusion : je continuerai à lire. Ma liste s’allongera. Les temps de lecture et de rédaction aussi. Je sauterai des repas pour ne pas prendre de retard. Mon boss ne me verra plus. Le sommeil me deviendra étranger. Je deviendrai un électron de la blogosphère, tournant en permanence autour de vos lignes. Je deviendrai fou (ou folle dingue au choix)

    Comment est-ce possible ? Soyez rassuré, cela n’arrivera pas !

    Bon je vous quitte, j’ai un thé (des haut plateaux, une pure merveille) qui m’attend.

    Bon dimanche…

    mis en ligne : 16h50

     


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  • 1823, Vienne.  En pleine nuit, un vieil homme est transporté à l'hospice. Antonio Salieri, autrefois célèbre et compositeur officiel de la cour a tenté de se suicider. Il clame : "Pardonne, Mozart, pardonne à ton assassin !"

    Cette ombre avait voué sa vie, dès son plus jeune âge au service de Dieu, et s'était engagé à le célébrer à travers sa musique. Reconnu par l'empereur mélomane Joseph II pour son talent, Salieri reçu les plus grands honneurs.

    1781. Précédé d'une réputation certaine, Wolfgang Amadeus Mozart devient le plus grand compositeur de son siècle. Réalisant la menace que représente Mozart, Salieri fera tout pour l'évincer.

    Réalisé par Milos Forman. Sorti en 1984. Avec Tom Hulce, F. Murray Abraham, Elisabeth Berridge (Reprise en 2002)

    Oscars de 1985. Nommé onze fois, le film en remporte huit dont: Meilleur son, Meilleur scénario adapté, Meilleur maquillage, Meilleurs costumes, Meilleurs décors, Meilleur acteur (F. Murray Abraham),...

    Inutile de vous dire que ce film remporta un succès planétaire !

    Que dire ? Que ce fut une grande joie de revoir ce film et d'entendre cette musique ce soir (sur FR3).

    Mozart - Requiem (extrait).

    Mozart, Requiem, extrait

    mis en ligne : 23h59


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  • Je viens de découvrir les statistiques de fréquentation de mon blog. Bon, je suppose que tout le monde est passé par là.

    On se dit que c'est incroyable le nombre de visiteurs, mais en même temps on reste modeste. Faut pas rêver, y'a des blogs qui affichent des scores dix fois,  voire cent fois plus élévés que moi.  Mais ça fait plaisir, on a cette petite satisfaction de savoir qu'on peut peut-être intéresser l'autre.

    Cet autre, avec qui on tisse un lien quasi affectif. Je vois bien que quand l'un de nous fait une pause dans son écriture, sa blogoshère s'inquiète, piaffe et sollicite. Est-ce ça ou bien un manque à lire ; parcequ'il y a une sorte de voyeurisme, moins romantique pour le coup ?  N'ayons pas une lucidité destructrice, laissons l'illusion jouer pleinement, c'est tellement agréable !!!

    Hier je vous disais : "mardi : montée en puissance". J'ai tout faux. Sont-ce les variations de température, mais les limaces - dormeuses de surcroit - n'avaient rien à m'envier. Je me suis trainé toute une moitié d'après-midi , et se pousser quand on dort debout, c'est pas le pied.

    Chapitre "T" : j'avais pas la forme pour passer aux choses sérieuses et de plus lui, n'était pas très dispo. Il bossait un peu speed.

    Ce soir je me couche tôt. Il me semble que couché à 2h00 et levé à 7h00 n'est pas la meilleure solution pour rester tonique au boulot... et ailleurs !

    Bonne nuit ....

    mis en ligne : 22:08

     

     


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  • Dimanche : rien. Oisiveté. (qui a dit glander ?). Regarder le temps passer et la nuit arriver.

    Lundi : comme d'habitude, boulot du lundi, tout en automatique et montée en puissance pour mardi.

    Chapitre "T" : rien. c'est à dire vu 15 secondes entre deux portes. à suivre...

    mis en ligne : 00:15

     


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  • Une sortie décidée il y a quelques temps. Une amie, nous l'appelerons Lady S, m'avait proposé pour samedi, un cinéma vers 14 hsuivi d'un goûter fraicheur. Nous devions voir "V vendetta".

    Il n'en fut rien et je ne le regrette pas ! Nous avons commencé notre journée à 11h00 par chercher un pantalon sympa pour Lady S.  Pas trouvé où nous étions. Donc nous partimes de Paris 15ème en bus jusqu'à l'église de St germain des Près. Et à partir de ce moment là nous avons tout fait à pied et en bavardant sans cesse ! Descente vers St Michel au bord de la Seine via la place Furstenberg et Musée Delacroix. Rien n'a changé et le jardin est très agréable. Le jeune "gardien" était très miam (ben non, j'ai pas de photo, on pense pas à tout.) Retour par les petites rues et arrêt rue Buci dans une librairie de bouquins d'art (non climatisée) et un galerie de peinture (climatisée)

    Arrivée sur les quais pour déjeuner fort frais et agréable au royaume du Fruit.. Traversée vers Notre-Dame (non, pas le ma*re de Paris, la cathédrale !)  puis le square Jean XIII, (quoi, ça rappelle des vieux souvenirs à certains...) et sortie sur le Pont pour faire tout un tour de l'Ile St-Louis avec toute cette histoire de France à fleur de pierre.

    De là, boulevard Henri IV, crochet au truc d'urbanisme de l'Arsenal, avec un arrêt au Bazar de l'Electricité : une véritable institution lumineuse, puis Bastille et remontée par la rue de Rivoli, crochet dans le Marais, arrêt dans une boutique et achat  de 2 beaux cahiers reliés cousus, un pour chacun (pour écrire nos mémoires !). Une pirouette Place des Voges, et retour par le Marais sur le BHV (tiens, là aussi un autre institution au s/sol, appellée La Mecque du Bricolage).

    De nouveau sur Rivoli toujours en bavardant . Lady S et moi, nous faisons des entrées/sorties dans les magasins. Et ça porte ses fruits (oui, je sais, les fruits étaient le thème de la journée !).
    Pantalon OK, paires de chaussures OK (deux paires!).
    On s'est quand même arrêté boire un cocktail de fruits entre deux.

    Il est 18h00 et nous continuons à marcher par cette magnifique journée. Et nous avons fait plus de 5 km ! (oui, j'ai calculé) Cela ne vous parait peut-être pas extraordinaire, mais moi j'ai pas fait une ballade aussi longue depuis .. depuis..., je me souviens plus ! c'est dire. 
    Nous reprenons notre métro à Louvre/Rivoli , il est 18h30  et nous repartons chacun dans nos pénates.

    Et bien le croiriez-vous ? Je ne suis pas crevé ! Bon, peut-être que Dimanche, la bête sera moins fraiche, mains nous verrons bien.

    PS. Pour ceux qui connaissent Paris, ils s'y retrouveront, je pense. Et pour les autres, je suis désolé, mais je veux bien organiser une visite guidée, lol.

    mis en ligne : 02:12


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  • Cette journée fut très rapide. Le rythme soutenu, j'ai fait pleins de trucs que je différais aux calendes grecques, c'est dire !

    Je ne vous en dirais pas plus. Les dizaines de petites tâches et servitudes ménagères sont le lot de chacun et n'ont pas grand intérêt.

    Entre deux, à l'heure du déjeuner, problèmes de mise à jour chez O-B. A priori cela durait depuis 4h du matin. Et là, je ne vous raconte pas, sur le forum, les dialogues de dingues : acides, énervés, prosaïques, philosophes, perdus. Je ne trouve pas tous les adjectifs circonstanciés pour les décrire.

    Du coup, j'ai pas pu faire ce que je voulais sur le Blog. On verra demain. Bon week-end à tous...

    mis en ligne : 19:45


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  • Très chôôôôôôô..................., non ?

     

     

     

     

     

     

     

    (c'est pas moi dans mon jardin....)

    mis en ligne : 00h02


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  • Beau temps, température estivale, rien à signaler !

    Faut-il que je vous parle de Hopper, peintre américain, 1882-1967 ?
    Les éditions Taschen éditent, pour leur 25 ans d'existence, des livres sur la peinture, la sculpture et l'architecture. Ouvrages grand format (25x30) à 10 euros ! De quoi se faire une bibliothèque à moindre frais. Equilibre entre textes et beaucoup de reproductions. Plus de 200 pages !

    Pour l'ouvrage sur Matisse, on dépasse les 250 pages et les 200 reproductions.

    Comme j'ai commencé par Hopper, je vous livre ce tableau de 1939 intitulé :
    "Tôt un dimanche matin".

    [Early sunday morning - Huile sur toile 88,9 x 152,4 - New York, Whitney museum]

    mis en ligne : 01:25, c'est plus que tôt pour un dimanche !

     


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  • Y'a du mieux. Allez savoir pourquoi j'allais pas hier, je n'en sais rien.
    Mais aujourd'hui debout à l'aube (enfin presque : il était 9h00 !) et super actif... dans les tâches ménagères dont je me passerais bien volontiers. Petit tour pour faire le plein de fruits et de légumes frais. Puis me voilà en cuisine. C'est du sérieux, j'ai décidé de cuisiner. Déjeuner simple et savoureux. (Non, vous n'aurez pas les recettes aujourd'hui, nan !)

    Et un petit tour dans le square ombragé à deux pas de chez moi avec dans la poche "Les Miscellanées de Mr Schott" de Ben Schott. Ce livre, découvert grâce à un blogguer (BS pour ne pas le nommer), est un enchantement de l'inutile (pas toujours) et du superflu (pas forcément). On peut le lire dans le sens que l'on veut, c'est très bien dans mon square de verdure et ailleurs. On s'étonne, on apprends des trucs, on se souvient d'autres choses. On rit ou on sourit. C'est intemporel et éternel.

    Je quitte mon square et direction l'agence FT/Orange pour un autre portable. Mon LG à clapet et à antenne me lâche, doucement mais sûrement. Si je vous dis que le vendeur était craquant à souhait, tee-shirt blanc moulant, cheveux noirs, yeux verts, sourire hummm .... hein ? vous dites quoi ? vous dites que c'est bidon ? Ben ouais, c'est bidon. On peut toujours rêver qu'on va être acueilli par un mec comme ça !

    La vendeuse était sympa et je suis reparti avec lui (le mobile !) : mince, sans clapet, sans antenne visible, noir (oui je sais que le modèle rose-fushia, super joli, était plus rigolo), un petit bijou qui me va très bien au teint !

    Je vais encore passer un bon moment à congfigurer cet engin. Surtout au niveau des sonneries, c'est là que c'est le plus trash !

    A bientôt... dring!

    mis en ligne : 21:05



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  • Dernier épisode de lumbago : il est parti et je me déplace plus vite qu'une punaise supersonique !

    Je me demande si j'aurais pas du aller au bureau aujourd'hui. Je suis en RTT quasi forcé (si tu prends pas ton jour, il est perdu au bout de deux mois  !) et j'ai le moral dans les chausettes; Je vais pas bien dans ma tête.
    J'ai trainé à la librairie "le Divan". Je me suis laissé aller : deux livres de peintures, un sur Hopper, l'autre sur Matisse. Je bouquinerai tout ça plus tard dans la soirée.

    Pour le moment je rassemble des notes qui trainent un peu partout. Elles concernent des idées d'écriture ou de peinture. Je me demande si je vais pas les mettre toutes dans un carton et les oublier ou bien si, sans état d'âme, je ne les jette pas purement et simplement dans la poubelle. Et tout d'un coup ces notes redeviennent précieuses. L'idée qu'elles soient souillées par mes épluchures de légumes et de fruits ne me convient pas du tout. Au fond, je ne sais pas ce que je veux.

    Et le garçon aperçu la semaine dernière et avec qui j'ai échangé de longs regards en faisant mes courses : plus revu ! A présent, je me dis que j'ai du me faire un cinéma... Et puis entre les rayons, ton panier déjà bien rempli, tu te vois en train de proposer un plan direct, on laisse tout sur place et "on va chez toi ou chez moi ?" Je crois que je sais pas faire. J'ai besoin de parler un peu, de rire, d'avoir une expression complice...

    Le temps chaud qui arrive réveille en moi des désirs. De toutes sortes, aussi bien charnels qu'intellectuels. D'ailleurs le phantasme alimente le corporel et inversement. Que serait le sexe sans notre cerveau ? Beaucoup moins qu'on ne pense. Mais tout cela sont des banalités maintes fois énoncées.

     

     

    Et maintenant, je ne peux résister à vous montrer une sculpture sensuelle (recto, verso) d'un ami très cher ! C'est pas un peu orienté, non  ? Je le crains après ce que je viens d'écrire, mais bon, c'est un jour comme ça !

    Bon week-end à tous !

     

     mis en ligne : 19:11


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