• Ray Charles, Georgia on my mind.


    Quand le miel devient abondant, tout le monde veut y goûter.
    Aujourd’hui, le Groupe Viacom a sommé YouTube de supprimer de ses bases l’accès à 100.000 fichiers !.

    YouTube le célèbre site de vidéo en ligne et dont le nombre de visites se comptent en millions de visites par mois, a été racheté par Google à l’automne dernier pour plus d’ 1 milliard d’euros. La chose en soi n’est pas plus choquante qu’une bonne affaire. Mais Google va se retrouver confronté aux problèmes des droits sur les vidéos échangées pour des extraits d’émissions, de films, de concerts et de chansons. Malgré des mois de négociations le Groupe Viacom (en fait MTV et Paramount) et YouTube n’ont pas pu trouver de terrain d’entente. Viacom prétend qu’il n’a eu de compensations pour cette diffusion gratuite d’œuvres « piratées », mises en ligne mais néanmoins protégées !

    Pour le site Dailymotion, qui a le même principe de fonctionnement, un accord entre le site et la SPPF, représentants 850 producteurs, est intervenu en fin d’année. Le site va signer également un accord avec Warner Music pour une mise en ligne libre de son catalogue vidéo.

    Les revenus publicitaires générés par les visites sur ces sites d’échanges aiguisent les appétits des éditeurs traditionnels qui se savent plus comment endiguer la fuite des internautes vers des solutions autres que par le paiement pur et dur. Et plus un contenu a de succès et plus c’est cher. Mais cette ancienne règle de commerce est entrain de craquer par endroits et les intervenants acculés ne peuvent que trouver une solution. Problème général : prises dos au mur, les solutions sont bâtardes et ne peuvent durer qu’un moment. On se demande ce que foutent les esprits brillants (ramollis ?!!) qui gèrent ces grosses boites pour ne pas anticiper. Car gérer, c’est prévoir, non ? Mais je vais pas les plaindre, rassurez-vous. Et quand ils auront perdu beaucoup de fric (l’endroit où ça fait mal), ils auront une idée.

    Tout cela pour vous dire que la vidéo sur un de mes posts du 30 aout 2006 n’est plus visible. (Don Juan de Mozart). Accessoirement, c’est pas un problème majeur !

    mis en ligne 22:36


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  • Arrivée au bureau à 9h, le cerveau dans le brouillard.
    Aie, nous sommes mercredi et j’ai visite médicale à la Médecine du Travail ce matin. Pas le temps de prendre un café. Je me propulse à pied dans l’air frais pour atteindre mon but 20 minutes plus tard.
    Premier couac, la toubib a du retard. L’assistante va checker mon dossier :
    - Bon êtes né en ...9150 ?!!? Ah ce que c’est mal écrit.
    - Je suis extraordinaire. Ne le dites à personne !
    (rires)
    - Vous portez occasionnellement des lu..., des len..., des lu ....
    - Je porte des lunettes. Elles sont dans ma poche.
    - Ah bien. Vous allez lire.
    ....et quelques minutes plus tard :
    - Vous voulez bien me suivre pour l’analyse.
    (elle n’ose pas me dire « analyse d’urine », c’est bête).

    Et la suite fut tout aussi chaotique : le toubib qui vous demande votre taille, mais prête à vous mesurer si vous n’êtes plus sûr du chiffre ; votre poids, mais vous pouvez contrôler sur la balance ; pour la tension, elle a quand même pris ma tension. « Oh, c’est bien vous êtes apte ». En somme, je peux me défoncer au boulot car tout va très bien Madame la Marquise !

    Je suis reparti au bureau en ayant le sentiment d’avoir visité une autre planète... Et il était 11h. Matinée out !

    Vers midi, visite de Seb et avec l’ancienne bande, déjeuner à l’extérieur, enfin pas dehors, mais au centre commercial voisin, presque en ville quoi. Un déjeuner détendu, émaillé de ragots et parsemé de rires.
    Retour au bureau sans avoir une envie folle de bosser. Ça compense un peu ces jours derniers où je n'ai pas eu le temps de respirer un seule minute.

    Sorti tôt du bureau à 17h, pour une séance rapide de menues réparations de plomberie et d'électricité chez Lady S. Rempotage d'une plante : j'ai flanqué de la terre et de l'eau sale, partout sur le balcon. Pas bon sur ce coup là. Bof, j'ai tout nettoyé. 
    Puis délicieux diner concocté par Lady S, bavardages soutenus et une bouteille de champagne à deux. C’est peut être pour ça que j’ai pas arrêté de jacasser. Là on a fait un peu fort, je l’avoue.
    Suis parti avant minuit (à cause de la voiture qui devient citrouille si on dépasse l’heure).
    Rentrée sans problème et un petit post pour vous raconter.

    mis en ligne 01:50


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  • La Grande Sarabande, GF. Haendel, extrait.

     

    Maintenant que mon corps et mon esprit se sont acclimatés à cette température hivernale, je peux jouer les marmottes chez moi. Enfin, pas tout à fait, puisque samedi cinéma :

    L'Incroyable destin de Harold Crick.
    (in AlloCiné)
    Un beau matin, Harold Crick, un obscur fonctionnaire du fisc, entend soudain une voix de femme qui se met à commenter tout ce qu'il vit, y compris ses pensées les plus intimes. Pour Harold, c'est un cauchemar qui dérègle sa vie parfaitement agencée, et cela devient encore plus grave lorsque la voix annonce qu'il va bientôt mourir... Harold découvre que cette voix est celle d'une romancière, Karen Eiffel, qui s'efforce désespérément d'écrire la fin de ce qui pourrait être son meilleur livre. Il ne lui reste plus qu'à trouver comment tuer son personnage principal : Harold !
    (Réalisé par Marc Forster. Avec Will Ferrell, Emma Thompson, Maggie Gyllenhaal, Dustin Hoffman)

    On passe un bon moment, même si il y a quelques longueurs. Les acteurs jouent avec beaucoup de justesse et le comique est dosé sans excès. A voir si vous avez deux heures à tuer.


    Dimanche : marmotte enrhumée (et droguée pour pouvoir bosser lundi !)


    Déjà lundi soir, je suis rentré à 20h du boulot. Epuisé. J’ai si peu faim, qu’une tranche de rosbif froid, une pomme et un yaourt me suffiront. Il presque minuit et ma tournée des blogs est finie. Je constate que tout est bien calme. Je ne déroge pas à la règle, puisque j’écrivais moins depuis quelques temps. Il faut dire que rien d’excitant n’agite mes journées ou mes nuits ! Je bosse comme un taré le jour et je dors comme une souche la nuit.

    mis en ligne : 23:55


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  • Volver, film

    pfffuuuui.... quel bazar ! pour ne pas dire plus crûment : quel bordel. D’ailleurs le mot est plus approprié.
    Après une semaine molle lui succède une semaine speed. Les dossiers en cours sont tous devenus urgentissime pour hier et ceux pour dans quelques semaines doivent être finis pour vendredi ! C’est très clair, il va falloir se grouiller les mecs, si on ne veux pas quitter le boulot vers 20h00. C’est pour ça que je n’ai rien écrit depuis quelques temps. Je rentre et je suis une vraie loque, à peine comestible, c’est dire ! Mais on s’en sortira.

    Tom a choisi cette semaine pour qu’on dine un soir. « Attends bonhomme, cela fait deux mois qu’on doit se voir, et d’un coup c’est devenu une urgence ?!! » Y’a des jours où il est exaspérant. Du coup je fais ma mauvaise tête et je lui ai dit que ce serai la semaine prochaine. Et Môsieur, de prendre des airs de diva outragée à la Sarah Bernard. A bientôt Tom. Tu attendras. (je suis sûr qu’il va lire mon blog et qu'il sera outré d’être dépeint de cette façon)

    Je n’ai même plus la courage de m’énerver et de râler. Je crois que vais me laisser porter par le temps et attendre que cette foutue semaine soit passée.
    J’ai eu la force de faire des courses et mes placards sont pleins. Au moins je ne mourrai pas de faim ! J’ai même acheté farine et levure pour me faire du pain ! Là, je me suis fait un caprice, une fantaisie, une tocade, bref un plaisir de môme...

    Pour le beurre, Nicolas et moi avions décidé en novembre de nous confectionner une baratte révolutionnaire, comme toutes les inventions. On a été un peu déçu de découvrir un site culinaire où il vende des barattes manuelles (de salon !) à 61 euros !!! Voyez à quel prix votre beurre vous revient ! Nous allons revoir le problème : on fait ou on fait pas ? Nous avons tout l’hiver pour déconner sur le sujet. De toute façon, il est parti en mission, donc stand-by !

    mis en ligne 01 :30


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  • Cesaria Evora. Cabo Verde. Sabine larga'm

    Semaine au rythme bizarre. Début démarré en trombe et rentrée tardive at home. Et maintenant que le w-e arrive tout retombe comme un soufflé qui refroidit.

    Je suis en peu mou. Pas envie d’écrire. Seulement me laisser porter par l’hiver. Toujours des livres en attente. Des dossiers perso en souffrance, déjà maintes fois reportés.

    Pas envie de voir Tom qui a fini par débarquer à Paris.
    Pas envie de voir mon banquier, mais là je ne peux pas retarder la rencontre.
    Pas envie de faire des courses. Oui, mais mes placards sont un peu désertiques.

    Et finalement j’ai envie de rien. Et ce n’est même pas un coup de blues. Je pense que je suis plus sensible au rythme des saisons. Je suis au repos comme la terre. Je prends des forces pour le réveil printanier. Mais je n’ai bien peur que cette pause ne dure pas plus longtemps qu’une semaine.

    mis en ligne 23:55


    4 commentaires
  • Long silence. Je me suis sauvé de Paris fin décembre et j’ai eu plein d’occupation de travaux (chez ma mère). Et je vous garanti que c’est pas le pied tous les jours avec les plombiers et maçons ! Si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurai fait certaines choses moi-même... mais mes jours de vacances ne sont pas extensibles, aussi je n’ai fabriqué que deux volets, une porte de cave, et tous ces trucs aux formats hors standard... tout le charme des vieilles baraques. Une peinture sur une fenêtre, un peu de plâtre ici et un peu de ciment là-bas. Tout n’est pas fini, mais il fallait que je rentre.
    Crevé, mais les trois kilos pris dans la joie gourmande des fêtes se sont envolés ! Rien de tel que le grand air et un peu d’activité physique.

    Va falloir que je rattrape un peu le retard. Car pendant que j’étais ailleurs, la vie ne s’est pas arrêtée ici !

    Tout d’abord, revenons en décembre. Oui, je sais, c’est déjà loin. Alors revenons au post du 8 décembre : la soirée Paris-carnet. Xiii avait fait mon interview. Donc, normal pour un peu de pub pour les sites de notre ami bloggeur.

    Ma pomme en vidéo, avec la voix cassée d’une crève tenace !
    Editée sur le site http://www.blogonautes.fr/blog 
    - archives : 12-2006, page 2, le 19-12-2006
    Podcast vidéo : Pouxi, blogueur du jour sur Blogonautes.

    Et les sites où Xiii oeuvre activement :
    www.xiii.net/blog - Blog perso
    www.blogonautes.fr - L'annuaire de blogs francophones
    www.blogonautes.fr/blog - Le blog de Blogonautes, sur l'actualité de la 
    blogosphère
    www.abricoo.fr - L'ingénierie créative à votre service
    www.blogomaniac.fr - Technologie de publication et d'hébergement de blogs

    mis en ligne : 23:40


    3 commentaires
  • A la place du choupinou, j'ai choisi pour vous un arbre de Noël,
    ce qui n'est pas très original.

    Grosses bises ...

    (et je vous épargne la musique !)

    mis en ligne avec le Père Noël, dans la nuit noire, on n'y voyait rien du tout !


    7 commentaires
  • L'événement a eu lieu pendant mon sommeil ... un rêve ? Pas du tout, le compteur a passé le barre des 10 000 visiteurs. Mes stats que je ne regarde que de temps à autre, indique 10 065 visiteurs uniques depuis la création du blog le 29 mai 2006 !

    Merci et bisous à tout le monde !

    Et dire que je roupillais comme un sonneur. Lui aussi d'ailleurs ... Pfff, on ne peut compter sur personne !
    (d'ailleurs pourquoi il est là, lui ?)

     mis en ligne ... après l'heure !


    8 commentaires
  • Déjà-vu (n.m. inv.) : impression intense d'avoir déjà vécu la situation actuelle dans le passé, avec la même tonalité affective.

    Beaucoup ont déjà ressenti une sensation de "déjà-vu", ce flash si particulier qui vous donne l'impression d'avoir déjà vécu une situation. Mais qu'en serait-il si ces flashs étaient des avertissements du passé ou des indices sur votre avenir.

    Le thème du déjà-vu avec tout que cela implique et toutes les questions qui vont avec, est un thème revisité régulièrement dans les séries TV.
     
    En revanche, ici, il s’agit d’un long métrage servi par Denzel Washington, omniprésent. Sur 2h10 de projection, quelques longueurs sont évidentes, mais globalement, le rythme reste soutenu.

    Nouvelle-Orléans : une bombe explose sur un ferry et fait plus de 500 victimes. Mais parmi toutes celles éparpillées sur la rive on découvre plus loin une victime, morte peu avant l’explosion. C’est de cette victime dont Doug va s’occuper et où il va porter tous ces efforts dans l’enquête.
    Doug est enrôlé au sein d'une nouvelle cellule du FBI ayant accès à un appareil gouvernemental top secret permettant d'ouvrir une "fenêtre sur le temps", et ainsi de retrouver les preuves nécessaires à l'arrestation d'importants criminels. Cette fenêtre permet d'observer des événements dans le passé s'étant déroulés quatre jours, six heures et quelques minutes auparavant... pas une de plus, pas une de moins.
    Car celui qui a manigancé cet attentat a d’abord préparé minutieusement son action pour ne pas laisser de trace…Enlever cette femme, la tuer et voler sa voiture pour en faire un bombe flottante sur le ferry. Comment remonter le fil de l’histoire pour comprendre qui, comment et pourquoi, il y a eu cette catastrophe ?

    L’invention utilisée par le FBI est plus qu’une fenêtre. Et Doug sera l’apprenti-sorcier qui modifiera un élément. Cela sera-t-il suffisant ?

    Est-ce que vous pouvez changer un élément du passé pour modifier la suite de l’histoire ? Mais êtes-vous certain que tout se passera comme prévu ? Pouvez-vous toujours éviter un certain nombre d’action. Le cours du temps n’a-t-il pas tendance à revenir dans sont lit ?
    Et le déjà-vu ?, me dirait vous. Le « déjà-vu » sera au rendez-vous à la dernière image du film dans les sourires de Doug (Denzel Washington) et de Claire (Paula Patton) !

    Et vous, le déjà-vu ?  Avez-vous déjà été le témoin de cette sensation ?

    Et si vous pouviez revenir en arrière, le feriez-vous ? Jusqu'où ? Comment vous referiez votre vie ? Autant de questions que nous avons évoquées, Lady S et moi, devant une tasse de thé après la sortie du cinéma... 

    Réalisé par Tony Scott, avec Denzel Washington, Jim Caviezel, Paula Patton
    Film américain. Genre : Policier, Fantastique
    Durée : 2h 10min. Année de production : 2005
    Titre original : Deja Vu

    Site officiel : 
    http://www.bvimovies.com/fr/deja_vu/

    Autres sites :
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60723.html
    http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=5151

    mis en ligne 11:10 + 17:25


    2 commentaires
  • Piensa en mi, Luz Casal

    Il fallait bien que mon eau de toilette matinale ne soit plus et que j'en change. Moins vive et moins verte que la précédente, j'ai opté pour cette eau de toilette alerte et plus ronde. Un vrai plaisir redécouvert ... comme cette musique qui se mélange bien avec cette fragrance que je porterai tout l'hiver...

     

     

     

     

     

    mis en ligne 01:35


    11 commentaires
  • Quand il aura fini de se regarder le nombril, on pourra peut-être passer à autre chose, non ?

    mis en ligne 22:55


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  • Il aurait pu me téléphoner ou m'envoyer un email. Et bien non, il n'a rien fait. Je le hais (heu..., je l'adore). Donc je me suis envoyé une carte postale, na. (Ouh la la, il est pas frais Pouxi !)

    Et voilà le résultat. Ça lui ressemble beaucoup pour la couleur des yeux et des cheveux. Pour le reste c'est très approximatif, mais pour la silhouette de loin, ça le fait. Quant au texte, j'ai lu dans ses pensées. Bon, je peux me tromper, on verra bien...

    mis en ligne 12:30

     

     

       

     

     

       

     

     

     

     

     


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  • Aucun lien entre le mots du titre de ce billet "livres... anniv... et Tom"

    Samedi, j’ai pas pu résister. Direction la librairie le Divan et je suis ressorti avec cinq livres. Dans le style des compilations soit disant inutiles, B. Schott a lancé la mode.

    Nous avons deux autres bouquins : Miscellanées de France et de Navarre écrits par Delphine et Claire Gaston (respectivement journaliste et ancienne prof de lettres). Le coup de Chiflet par par Jean-Loup Chiflet aux éditions Chiflet & Cie !
    Pas résisté non plus à la gourmandise : l’histoire de la Vache qui rit et les recettes qui vont avec. (pas prêt de perdre des kilos avec ça)

     

     

     

     

     

     

     

     

    J’ai bien sûr acheté le livre de Ron l’infirmier, et donc double lecture le bouquin et son blog !

      

     

     

     

     

     

     

     

    Et pour finir un petit opuscule de 90 pages : Manuel de campagne électorale suivi de l’art de gouverner une province ... Auteurs Quintus Cicéron et Marcus Cicéron de la Rome Antique. Ca ne nous rajeuni pas mais il est curieux, même si ce n’est pas rassurant, de constater que certaines pratiques ont 2000 ans !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et samedi soir, invitation à un anniversaire en petit comité. Je suis quand même rentré à 3h du mat.

    Dimanche, grosse fatigue.
    Un mail de Tom qui reporte notre rendez-vous au mois de janvier (c’était novembre, puis fin novembre puis début décembre...). Il nous joue quoi le chéri. C’est encore une de ces valses-hésitations dont il a le secret et qu’il maîtrise parfaitement. Je me demande s’il faut vraiment se voir pour discuter de son avenir, de son retour en France (je doute qu’il quitte les usa définitivement). J’avais prévenu, il peut devenir chiant à mort quand il a des états d’âmes sur les décisions à prendre. A suivre...

    mis en ligne 23:05


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  • Jeudi : journée très speed, trop...

    Vendredi : déjeuner avec mon patron et Lady S. Considérations professionnelles et bavardages personnels. Bonne cuisine et convives agréables. Un bon moment pour un vendredi. Rentrée à temps au bureau pour une autre invitation : café avec Nicolas. Bavardage un bon moment. Nous n’avons pas l’humeur travailleuse. Sa barbe de trois jours lui fait un beau visage et je ne me prive pas de le lui dire. Je lui parle de Sébastien, de Paris-carnet, de mon blog, de moi. Je me suis un peu beaucoup livré. Pourtant je n’ai bu que deux verres de vin au déjeuner. Ce fut une bonne journée qui clôturait une semaine très mal engagée. Ouf.

    mis en ligne : 01:44


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  • J’avais découvert le lien chez un blogueur. Je me suis donc inscrit. Oh, c'est juste une inscription pour dire que je serai présent à cette réunion mensuelle et très libre à tous points de vue (pas de règle).

    Et puis c'est la première fois que je vais y aller. Le nom de certains blogueurs que je lis me rassure. Pas évident de débarquer dans une assemblée déjà rodée aux rencontres. On se sent paumé, sauf si on connaît au moins un ou deux personnages. Car nous lisons pleins de billets sans mettre un visage, une voix, un regard, au fil des lignes que nous savourons. Cela n'est un problème, mais parfois on a envie de connaitre, par simple curiosité ceux que nous apprécions.

    J'arrive un peu à la bourre, vers 21h. Il y foule et les carnettistes se sont déjà installés dans la soirée. Je repère XIII dont je connais le visage et je me présente. Puis je me retrouve attablé près de deux autres blogueurs, Adrian et Pierre. Nous avons beaucoup parlé de blogs, d'écriture, de voyages, de tout et de rien, devant un pavé de viande délicieux accompagné d'un vin italien très gouleyant. Dernière nous, une joyeuse tablée joue aux cartes dans les rires et un joyeux vacarme. Plus loin encore, assis ou debout, d'autres discutent chopes de bières en main. Un autre, concentré, prends des photos des différents groupes. Est-ce le même qui photographie aussi les pliages de cocottes et de (sais-pas) en papier ... je ne sais pas. J'aperçois monsieur KA hors de portée. Shagoo serait-il là, mais où.

    La soirée avance, mes deux compagnons du début se sauvent. Je parle un instant avec Fred, qui part aussi. Il est 23h. Pour une première séance, cela me convient et je suis fatigué. Aggelos porte une cape somptueuse à capuche. Je veux la même ! Je vais dire au revoir à XIII : mais sa caméra remarche et on peut faire une interview ! OK et me voilà face à lui et à son objectif qui scrute et à son micro qui enregistre tout dans un bruit ambiant peu propice. En plus j'ai la voix éraillée par un mal de gorge persistant ! Sitôt fini, autant en profiter et XIII refait une interview avec un inconnu pour moi. Mais il semblerait que ce soit Les Tamaris qui m'a succédé ... c'est idiot, je lis son blog. Nous aurions pu nous présenter ! Et après je suis parti, au moment où d'autres carnettistes arrivaient : l'équipe de nuit en quelque sorte ! J'ai pu saluer M. KA en partant.

    En janvier je ne pourrai pas assister à la réunion, mais je compte bien être présent en février et je prendrais quelques photos.

    Pour les liens des carnettistes cités ici, voir sur Paris-carnet : http://paris-carnet.org/
    Il y a aussi la liste des présents et quelques comptes rendus.

    mis en ligne 23:50


    9 commentaires
  • Samedi vers onze heures : petit tour à la Fnac. Achat du dernier d'Ormesson « la création du monde », rachat d'un Queneau.

    J'offre à Lady S "Les miscellanées" de Mr Schott, qui en retour m'offre "La fée carabine" de Daniel Pennac (et, oui, j'ai rien lu encore de lui...)

    Citoyen londonien d’une trentaine d’années, Ben Schott a fait un carton en Grande- Bretagne avec cet étrange recueil de miscellanées. De quoi s’agit-il ? D’un petit bouquin élégant dans lequel il a rassemblé toutes sortes d’informations, schémas et anecdotes sur les sujets les plus loufoques : la liste des travaux d’Hercule, les apparitions d’Hitchcock dans ses propres films, les ingrédients du Big Mac, le code irlandais du duel, les 100 décimales de Pi, l’échelle de dureté des mines de crayon, bref, tout un bric-à-brac pour briller en société et épater vos amis. Drôle, excentrique, futile, bref so british.
    (in Epok, l'Hebdo de la Fnac.)

    Mot de l'éditeur : " C'est une bien triste chose que de nos jours, il y ait si peu d'informations inutiles. " Oscar Wilde. " Un couteau suisse en forme de livre. " Elmar Krekeler, Die Welt. " .. vous, Monsieur, vous lisez les livres d'un bout à l'autre ? " Samuel Johnson. " Il n'a appris à lire qu'à moitié, celui qui n'a pas aussi appris l'art encore plus subtil de feuilleter & de sauter des pages. " Arthur Balfour. " Prenez garde à l'homme d'un seul livre. " Saint Thomas d'Aquin. " Si un livre vaut la peine d'être lu, il vaut la peine d'être acheté. " John Ruskin.

     

    " Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ? "
    Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même (" l'innocence m'aime ") et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale. (4ème de couverture)

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    Déjeuner crêperie bretonne : la bolée de cidre à l’air d’avoir un effet bénéfique sur mon début de bronchite ... Direction le cinéma avec Lady S. Nous avons quelques films en retard ...
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    Film « BABEL »
    Réalisé par: Alejandro González Inárritu 
    Avec: Brad Pitt, Cate Blanchett, Gael García Bernal, Mahima Chaudhry, Jamie McBride, Kôji Yakusho, Shilpa Shetty, Lynsey Beauchamp, Paul Terrell Clayton,

    En plein désert marocain, un coup de feu retentit soudain. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
    (in http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=8060

    Quatre films, quatre destins qui démarrent et qui vont se rencontrer sur le fil ténu de leurs douleurs et de leurs solitudes aux quatre coins du monde. Superbement bien tourné. Des acteurs dont on oublie le nom à la ville, tellement leurs rôles les imprègnent. Des sentiments rugueux et bruts dans des situations de mal-être, de mal- vivre. Des prises de vues sur un visage, du sang qui coule, mais aussi sur l’immensité des paysages ou villes qui sont les cadres des drames et qui les rendent plus féroces encore.

    Un film à voir. On ne reste pas insensible aux questions qu’il porte ou qu’il soulève. Mais on n’est non plus obligé de se questionner ou de se torturer sur le message cinématographique ! On regarde d’abord un film ; on le savoure, on y repense et éventuellement on y pense autrement.

    Sortie deux heures plus tard, l’oeil content et l’esprit satisfait. Un tasse de thé avant de rentrer. J’ai un début de bronchite et je suis vaseux.

    Dimanche : au lit et au chaud avec de l’aspirine. Sage, pas bouger ! On se repose entre sommeil et tisane ....

    Lundi : je suis mieux. Arrivée au bureau à dix heures. Mais le temps de lire un peu et d’écrire ce post il est presque minuit. Bonne nuit ....

    mis en ligne 00:54


    3 commentaires
  • Chose promise : Lady S répond à ce foutu questionnaire qui a inondé la blogosphère ...
    Merci Lady S de vous être prêtée à ce jeu.

    Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
    Après Alésia, les Gaulois ne voient pas d'un mauvais oeil l'occupation
    in Les grandes dates de l'histoire de France par Jean-Joseph Julaud
    Sans vérifier, quelle heure est-il ?
    7h10
    Vérifiez :
    7h08
    Que portez-vous ?
    jeans et pull
    Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
    le blog d'un ami
    Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
    les machines de l'atelier, je suis au boulot
    Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
    mardi, je suis allée danser
    Avez-vous rêvé cette nuit ?
    oui, pfft parti !
    Quand avez-vous ri la dernière fois ?
    hier vers 16h00
    Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
    des calendriers
    Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
    un billet d'avion pour le premier qui part vers n'importe quelle destination
    Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
    casino royal
    Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
    non pas suivant mes critères
    Que pensez-vous de ce questionnaire ?
    parlez-moi de moi y'a que ça qui m'intéresse
    Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
    je ne suis pas venue en vélo ce matin
    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
    Lauriane et Mathilde
    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
    Arnaud
    Avez-vous déjà pensé vivre à l'étranger ?
    oui
    Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
    Désolé
    Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
    Supprimer l'envie
    Aimez-vous danser ?
    oui
    Georges Bush ?
    la partie visible de l'iceberg
    Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
    les guignols de l'info
    Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
    je n'ai pas de blog, ce questionnaire va s'arrêter

    Signé Lady S

    mis en ligne 23:10


    1 commentaire
  • J'aurais mieux fait de ne rien dire... Merci particulier à Morts ou Vifs

    Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :
    ... trois laboratoires, dont celui de l'université d'Arizona ont pratiqué la datation carbonique...
    in "L'évangile de Jimmy", de D. van Cauwelaert

    Sans vérifier, quelle heure est-il ?
    0:30

    Vérifiez :
    0:40

    Que portez-vous ?
    Caleçon bleu marine et ... chemise blanche !

    Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?
    Je faisais le tour des blogs.

    Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?
    Un léger fond sonore avec Nina Simone.

    Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu'avez-vous fait ?
    Diner chez ma frangine ...  deux étages plus bas ! (mon frigidaire était vide)

    Avez-vous rêvé cette nuit ?
    Oui, mais de quoi ? That is the question....

    Quand avez-vous ri la dernière fois ?
    Au diner de ce soir.

    Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
    Rien pour l'instant. Mais c'est prévu...

    Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
    Ma liberté ... de ne plus bosser (égoiste, va !)

    Quel est le dernier film que vous ayez vu ?
    Ne le dis à personne. (non, c'est pas une blague, tu peux le dire...)

    Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?
    Moi : mon corps en réunion de travail et mon esprit ailleurs.

    Que pensez-vous de ce questionnaire ?
    Que du mal : je hais les questionnaires

    Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :
    Ce que vous ne savez pas encore, je ne le sais pas non plus (oui, je sais, c'est une pirouette)

    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?
    Un prénom qui commence par ... comme Olympe.

    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?
    Celui d'un dieu grec

    Avez-vous déjà pensé vivre à l'étranger ?
    Canada ou Italie.

    Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
    Vous aviez rendez-vous ?

    Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?
    Pourquoi voulez-vous à tout prix changer quelque chose ? Y'en a tellement ...

    Aimez-vous danser ?
    Oui, quand mon genou me fout la paix

    Georges Bush ?
    Vous faites les poubelles maintenant !

    Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?
    Les retro pour Philippe Noiret.

    Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?
    Sans obligation : Lady S (je lui prête mon blog pour répondre), Sébastien (je lui prête aussi mon blog...) et deux volontaires, mais personne n'est obligé de se fourrer dans ce pétrin ! mdr !

    mis en ligne 1:14


    3 commentaires
  • Dîner vendredi soir avec des ex-collègues éparpillés entre campagne, province et banlieue. Grand plaisir à les revoir. J’espère qu’ils ont eu le même plaisir. Nous nous sommes tous connus quand la boite allait bien et que nos activités respectives, denses et sans temps mort, nous donnaient satisfactions et envie de progresser. Nous avons gardé des contacts, chose rare en ces temps agités. La cuisine indienne était à l’honneur et moi j’adore. Mais la prochaine fois il faudra une table ronde : à six personnes c’est plus facile pour avoir des conversations croisées ou générales. Il était presque minuit quand nous nous sommes séparés. Qui son train, qui son métro et moi, privilégié entre tous, raccompagné en voiture... par Seb et sa femme.

    Samedi. Réveil à neuf heures par le téléphone de l’inondée du deuxième étage, à qui j’explique, de mauvaise humeur, que c’est pas moi qui inonde son appart (voir post précédent). Je me lève un peu zombi. Autant me préparer. J’ai rendez-vous avec Lady S pour une virée au Musée des Arts décoratifs. J’arrive en avance, je fais la queue, j’achète les billets. Lady S qui est en retard pour des raisons « sncf » arrive grande dame en passant devant tout le monde (elle adore ça !)
    Que dire de ce Musée. Il est immense et on y marche pendant des kilomètres. Il vaut mieux arriver plutôt à l’ouverture qu’à 11 heures. Le parcours est fléché, mais pour nous cela ne doit pas suffire puisque nous nous sommes retrouvés à contresens du troupeau ! Nous avons vu le moyen-âge, le Renaissance. Puis en accélérant le pas, les 17-18ème siècles et les années Art Déco, mais partiellement. Globalement nous pouvons accéder facilement à tout pour voir et admirer les collections. Mais je crois qu’il vaut mieux faire plusieurs visites sinon vous risquez d’y passer des heures et d’y ressortir avec la tête comme un tambour. Nous avons déjeunés vers 14 heures, dans un restaurant indien (je vous l’ai dit, j’adore).

    (http://www.lesartsdecoratifs.fr/)

    Et pas de cinéma cette fois ci. On ira samedi prochain.

    Dimanche, rien ....

    mis en ligne 23:50


    2 commentaires
  • Nina Simone - My baby don't care

    Ne croyez pas que je suis les pieds dans l’eau, dans un autre hémisphère, et tout et tout. Non, rien de tout cela.

    2006 est pour moi l’année des inondations en tout genre. En juin une inondation de terrasse et toute l’eau dans la cave ! Puis une autre fuite sous le lavabo. Pause jusqu’à novembre. Et on remet ça avant hier : une fuite sur un joint du robinet d’arrêt qui a inondé les deux étages plus bas (3 et 2). Et hop, deux constats à l’amiable et un plombier. Tout est ok. Hier appel en catastrophe du 3 pour me dire que sa cuisine devient piscine ! Oui mais maintenant c’est le robinet du 3 qui fuit au 3 ! Puis ce soir message de l’assurance du 2 qui me dit que ça inonde encore ! Oui mais, c’est le 3 qui fuit maintenant chez le 2. Vous avez compris.

    Cela commence à me gonfler sérieusement qu’on me rende responsable de toutes les inondations des étages inférieurs. Quel temps perdu à téléphoner à droite et à gauche et puis j’ai pas que ça à foutre. Je boooosse moi !! (heu, les autres aussi ...), pffff quelle galère !

    Et à par mes inondations et leurs fuites, tout est calme. L’étude (sérieuse) de la future baratte du 21 siècle n’est pas vraiment démarrée...

    mis en ligne 20:30


    3 commentaires
  • Ma lecture des blogs n'est plus journalière. Elle s'étale sur plusieurs jours et je lis ainsi le même blogueur au fil de plusieurs post. Il apparaît des sujets tournés vers la politique avec des prises de positions franches et sincères. L'expression de rêves à notre portée. Des mesures simples et qui reflètent un réel bon sens chez nos concitoyens.

    Pourquoi les politiques sont-ils obligés de fonctionner à coté de leurs pompes ? Ah, oui, le système ? Il a bon dos celui là. Comment nos idées sont trop basiques ? La clarté du discours n'est-elle pas la preuve que la vision et la volonté sont claires ? Les ténors - devrais-je dire les dinosaures - sont en train de roder leurs voix et leurs voies ! J'attends de voir et d'entendre. Mais depuis plusieurs lustres - l'impression qu'il y a des siècles - j'ai le sentiment que ça tourne en rond. Chacun fait ses tours de piste et son show à tour de rôle et quand on a viré les uns par la porte, les autres reviennent par la fenêtre. Suis-je pessimiste ou simplement détaché et cynique ?

    La politique : elle me fascine et je la hais. Ou n'est-ce pas plutôt ceux qui la font que j'aime et que je hais ? Le trouble est encore en moi. Mes idées ne sont pas encore claires. Suis-je naïf au point de croire qu'il peut y avoir des changements dignes de ce nom. Notre bipartisme est-il encore viable et satisfaisant ?

    Pour l'instant je vais être un observateur et essayer de comprendre où on veut nous emmener...

    A part ces réflexions, Nicolas - un mien collègue de bureau - est venu pour me donner une recette de beurre ! Nous nous lançons dans la conception d'une baratte ... Je pense que ça va être un délire de plus, et comme nous aimons les mêmes choses - l'humour, la déconne, et les mecs entre autres - cela peut durer un moment !

    mis en ligne 23:45


    6 commentaires
  • Vendredi, 16h30

    Seb passe au bureau. Direction Dreux. Nous allons acheter des chemises « Status » à prix « déstockage ». Et nous voilà devant les bacs de chemises. On fouille, on regarde, lui propose, moi je prends ou pas. Il ne prend rien car il a déjà fait ses achats il y a quelques jours. Après les chemises, les chaussettes, et de nouveau on fouille et on choisit. Puis un tour au sous-vêtements, rapide, mais nous ne prenons rien. Et Seb de me dire sur un ton amusé « on va nous prendre pour des mecs qui ... » et moi de lui répondre joyeusement « m'en fous, faut assumer ». Il fait nuit et nous reprenons la route du retour. Arrivée chez lui, bisous à sa femme, il est 19h00, il faut que je file sur Paris, j'ai un diner et je ne veux pas arriver en retard. Sur le retour, j'ai pensé à ces deux heures, tout seul avec lui, et lui choisissant pour moi des fringues. Je vous l'ai dit, il est le mec avec qui j'aurais pu vivre, etc, etc, ...


    Samedi, 11h00

    Lady S et moi filons à Beaubourg voir deux expos :
    - Yves Klein, « corps, couleur, immatériel »
    - Robert Rauschenberg « combines »
    Pas trop de monde à cette heure. A la caisse, un mec épais comme un criquet famélique avec une voix de folle ... mais très affable.

    > Expo : Yves Klein
    >> (Ex-voto dédié à Sainte Rita de Cascia)

    Klein, artiste prolixe et fulgurant - il meurt à 34ans en 1962 - touchera d'autres domaines que la peinture. L'artiste aux tableaux monochromes jongle avec trois couleurs : le bleu (le bleu Klein IKB !), le rose et l'or. Mais il fait aussi des conférences, organise des événements autour de son oeuvre, compose une musique avec un seul son, devient 4ème dan de judo au japon, lit les Rose-Croix et Bachelard dont il sent la proximité de pensée, etc...
    Je connaissais ses grands tableaux et ses objets bleus, mais j'ai découvert ses grands tableaux à la feuille d'or. Ils sont fascinants. Mais je n'irais pas plus loin. Il existe beaucoup d'informations sur cet artiste majeur du XXème siècle, en bibliothèque et sur internet.

    http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-yves_klein/ENS-Yves_Klein.htm
    http://www.yveskleinarchives.org/

     

    > Expo : Robert Rauschenberg
    >> (Rebus)

    Rauschenberg, né en 1925 et toujours vivant a participé au renouvellement des avant-gardes. Les "combines" exposées, qui couvrent la période 1954-1961, sont des oeuvres qualifiées de néo-dadaïstes. Assemblage d'objets nombreux et variés, souvent très colorés. Objets, images, huile, papier, tissu, morceaux de textes sont la base de grandes compositions tridimensionnelles où l'artiste et le public sont à égalité face à l'oeuvre. Les compositions sont denses. Il faut avoir plusieurs regards : de loin, puis de près pour les détails. Mais son oeuvre - si elle est la plus novatrice à l'après-guerre - est aussi la plus complexe. On peut être dérouté devant ce travail, où l'art est du quotidien et inversement, avec de subtils liens avec le Bauhaus ou Picasso

    http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-rauschenberg/ENS-rauschenberg.htm
    http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Rauschenberg


    Samedi 13h30

    Film : « Ne le dis à personne », de Guillaume Canet.
    Adapté du roman « Tell No one » d'Harlan Coben.

    Synopsis :
    Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu. Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...

    Et là je vous renvoi (oui, je sais sur ce coup là je suis féniasse) à l'article de Matoo : http://blog.matoo.net/index.php/archives/2006/11/14/ne-le-dis-a-personne/

    C'est un très bon film à voir, une pléiade de bons acteurs, et une bonne histoire. Juste un détail : Guillaume Canet en violeur et cogneur, on y croit pas !


    Samedi 16h30

    Lady S et moi, sommes morts de faim. Qu'à cela ne tienne : un salon de thé fera notre bonheur. Très bon thé et pâtisseries contentent nos estomacs pendant que nous papotons de tout et de rien... Tiens le serveur est pas mal : pas très grand, mais châtain aux yeux bleus, ça c'est bien !

    mis en ligne 23:54


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  • Un petit clin d’œil en passant !

    Dalida "Il venait d'avoir 18 ans"

    mis en ligne 21:40


    4 commentaires
  • Au boulot, semaine démarrée en trombe, dossier de l'année dernière, exhumé pour mise à jour, crash d'un serveur, liaison internet out. Conclusion : bosser dans notre monde moderne c’est le pied total !
    Mais pour me distraire ce week-end, j’ai acheté des entrées cinéma à prix réduits via notre comité d’entreprise, ça c’est cool.

    Et coté maison, boite aux lettres bourrée à bloc tous les jours. Les grandes enseignes de la distribution ne se contentent plus de distribuer des feuillets. Ce sont maintenant de vrais romans illustrés de leurs produits, et comme les fêtes sont dans un mois et demi, il s’agit de mettre les consommateurs avides, que nous sommes, en appétit. Je vous passe les autres pubs modestes mais tout aussi polluantes. Je crois que si on m’écrivait pour me dire que je suis milliardaire, la lettre serait perdue dans ce fatras de papier... d’ailleurs il m’est arrivé de jeter par mégarde une facture de téléphone que j’ai prétendu n’avoir jamais reçue ! Depuis je m’astreins à l’effeuillage systématique des pubs !

    Envahi de papier, je suis aussi envahi de bouquins. Ou alors ce sont les rayonnages qui deviennent trop petits. Il faut avouer que j’ai des livres un peu vieux qui n’ont pas d’autre intérêt qu’un intérêt purement affectif. Cadeau d’anniversaire, cadeau amical, amoureux, enthousiaste. Plein de raisons pour conserver parfois des textes sans grande valeur. Va falloir revoir entièrement la chose... mais choisir le bon critère pour libérer de la place ou trouver la « bonne » excuse pour garder l’ouvrage. Et encore je ne vous parle pas du trafic de livres avec ma sœur. Elle en achète et en lit plus que moi, et je ne stocke pas  !

    J’ai à peine commencé dimanche, mais je n’ai fait que déplacer ça et là sans vraiment réorganiser. Autres solutions : déménagement ? Autodafé ? Don à une bibliothèque ?... On verra plus tard. 

    Demain, rendez-vous avec mon banquier. Faut que j’arrive à lui soutirer quelques sous pour quelques menus travaux. C’est pas gagné, mais si je demande rien, j’aurai rien ! Une bonne nuit de sommeil et je serai prêt pour une discussion en règle.

    mis en ligne 23:10


    2 commentaires
  • Nina Simone, I want a little sugar in my bowl

    Vendredi : déjeuner avec Seb. J’étais super content de le revoir. Voire un peu ému. Puis fausse manœuvre avec le café dans les mains : il me suivait, j’ai ralenti brutalement et comme monsieur me suivait de très près, son propre café a atterri sur ma veste. Il était emmerdé mais mort de rire. Moi aussi. Un autre aurait fait ça, j’aurais gueulé comme un putois. No comment. Quand on aime, on ne compte pas... On se voit jeudi prochain, pour faire des « affaires » de chemises. J’adore quand il choisit pour moi !

    Je pensais que le 11 novembre, les magasins restaient ouverts ... Ben, non, le pharmacien, le café du coin, le pressing étaient fermés. Mais la librairie, les magasins de bouffes étaient ouverts et pour ceux qui n’auraient pas vus les lumières, une affiche précisait que c’était bien ouvert !
    Faut dire que j’avais un peu zappé que c’était une journée de commémoration de l’armistice et qu’il ne reste plus que quatre poilus, le cinquième ayant tiré sa révérence la veille à 112 ans !

    J’avais prévu de me bouger un peu Dimanche, et je n’ai rien fait. C’était la glande totale !

    J’aurais pu aller à ma librairie préférée :
    Il n’a pas encore 112 ans, Jean d’Ormesson, et la librairie organisait ce dimanche matin, une séance de signature pour son dernier livre « La création du monde ». Cela a du être un foutoir avec cette signature et le marché dominical. Un encombrement absolu des caddies jusqu’au blocage des trottoirs ! J’aurais pu y aller par curiosité et être certain de rencontrer - non pas l’homme de ma vie, ce serait trop beau – mais une connaissance qui, faux cul, aurait dit « mais c’est incroyable ce monde ce matin ». En mourant d’envie de faire dédicacer par l’auteur un exemplaire de son livre.
    (Je me demande si je ne vais pas le lire...)

    Mais, j’aurais pu aller aussi au kiosque à journaux. Le jeune mec qui officie le dimanche matin est choupinet, a des mains superbes, un beau sourire, les cheveux noirs mi-longs, très aimable et je craque, voilà !
    Et dans la foulée acheter un poulet rôti au marché. L’éleveur-rôtisseur le fait à la broche et met, si on le désire, un peu d’estragon entre chair et peau. Le résultat est sublime.

    Et je n’ai rien fait, rien vu, rien entendu de tout cela. Je suis resté comme une loque chez moi, trainant entre un rangement et un autre, en accomplissant sans enthousiasme des tâches ménagères et en me vautrant devant la TV.

    Je crois finalement que j’aurai du mettre le nez dehors....

    mis en ligne 23:55


    5 commentaires
  • I'll be with you in apple blossom time (The Clare Sisters)

    Déjà deux, non, quatre jours que je suis rentré de vacances. Le boulot a littéralement absorbé mon esprit comme une éponge monstrueuse. J’ai fait une grande tournée des blogs après un mois quasiment sans lecture. J’ai les yeux explosés et la tête bouillonnante et je n’ai pas tout a fait fini.

    En plus, un mois sans film, alors qu’il y en a des bons à voir, c’est donc parti pour un rattrapage en règle ! Faut dire que les blogs de copin(es) y sont pour beaucoup.

    J’ai eu un message de Tom. Calme. Son coup de grisou est passé. On se voit fin novembre. Dîner en vue. A trois, car il vient en France avec son mec (que je connais aussi). Il ne comprend pas pourquoi il a eu une telle angoisse de rentrer l’année prochaine en France. Et c’est pas moi qui risque de lui expliquer. Affaire à suivre, mais je sens que cela n’a plus grand intérêt. Finalement, nos ex peuvent être très chiants quelquefois ...

    J’ai téléphoné à Seb. Va bien. Et on déjeune demain ou lundi. On a des choses à se raconter quand même ! Déjà à entendre sa voix au téléphone, j’étais tout chose, j’savais plus quoi dire, j’étais comme un con, sortant des banalités... C’est nul !

    Sans rapport avec ce qui précède (non, vraiment sans aucun rapport !), je ne peux résister à vous livrer deux anecdotes (reçues par email), mais quelque part ça me rappelle quelqu’un ...

    Un jour, mon "homme-de-maison" de mari décide de laver son maillot de foot.
    Quelques secondes après être entré dans la buanderie, il me crie:
    « Quel cycle j'utilise pour la machine ? »
    « Ça dépend , que je lui répond, Qu'est-ce qui est écrit sur ton maillot? »
    Il me crie: « P.S.G »
    Et ils diront qu'il n'y a que les blondes...
    (P.S: Non, Non... il y a aussi les Parisiens)

    Un matin, je décide de mettre une lessive en route avant de partir travailler et
    je lui dis :
    «Tu seras mignon de mettre le linge à sécher quand ce sera terminé ... »
    En cours de matinée je me dis " Zut ! J'ai oublié de mettre le lave-linge en marche...
    Et quand je suis rentré le soir... le linge était étendu, sec et sale !
    Je ne pouvais plus m'arrêter de rire ...
    Consciencieusement il m'avait obéi, trouvant quand même que "la machine essorait bien, mais qu'elle ne lavait pas parfaitement"
    (Non non il n'est pas blond non plus)

    Bon, je continue la lecture de vos écrits... A plus tard...

    mis en ligne 23:15


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  • Il y a quelques jours, l’hiver n’était pas encore là. Les roses aux boutons timides la semaine dernière, s’étaient laissées aller jusqu’à l’éclosion complète. C’était un sublime concentré dans le rouge pur, le rose soutenu, et dans les parfums.

    poires

    Plus loin, les poires qui devaient être mûres fin novembre, avaient déjà leurs belles couleurs solaires.

    Le soir est tombé, le ciel a viré au violet et s’est chargé de légers nuages. Une brume gonflée d’humidité s’étire lentement sur la colline. La nuit tombe de plus en plus tôt. De violentes averses ont détrempé le sol. Le vent souffle en tempête : rafales et tourbillons. Puis le soleil est revenu mais sans la chaleur et les gros pulls sont de mise dès 6 heures du soir.

    Je suis à J-2 de mon retour. Comme je ne vis pas d’amour et d’eau fraîche, il faut que je bosse... comme beaucoup d’autres !

    A bientôt... bises...

    mis en ligne 22:45


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  • Ultra Marine (Version Piano-Voix), Art Mengo, album La Vie De Château

    Un peu de musique... piquée chez Shag... chut, j’lui ai pas dit !

    (un bel inconnu en plein soleil, miam !)

    J’aime cet air, surtout en ce moment. J’ai du vague à l’âme, alors qu’un insolent soleil et une température de fin d’été surprend son monde et que certains recommencent à se baigner. C’est proprement scandaleux. Et puis je hais ces ciels bleus imbéciles, un bleu tout plat, si clair que sa lumière écrase toute forme... Non je ne suis pas de mauvaise humeur, juste un peu ... je ne sais même pas au juste. Je pense à mes mecs. Tom, qui ne sait pas ce qu’il veut et pour Seb, c’est moi qui ne sais pas ce que je veux. J’ai rêvé de lui l’autre nuit, mais le souvenir brouillon et vague de ce rêve s’est évanoui très vite après mon réveil. Donc je ne saurais jamais ce qui s’est tramé dans mes neurones !

    Et puis après, nada. Les copains bloggeurs attendront, désolé. Les pages sont longues à charger et quand c’est trop long, les déconnexions arrivent. C’est démoralisant. Je rage de ne pas pouvoir lire vos blogs régulièrement, quant à y laisser une trace, c’est devenu impossible ou presque.

    J’ai pas vingt cinq solutions : donc je me contente d’une technologie ancienne, pour l’instant et pour la semaine qui reste.

    En attendant, je ne peux que vous donner quelques nouvelles et vous dire combien j’apprécie que vous me lisiez, et que vous laissiez des traces, même invisibles...

    Bises à tous.

    mis en ligne 23:55


    7 commentaires

  • petit coup de blues... j’écoute aussi du blues... blues d’automne... deux jours de pluie ininterrompue... un spleen de saison flotte autour de moi... « ultramarine » en boucle... tourne les pages d’un catalogue ... des toiles vierges attendent... les pinceaux sont au garde-à-vous... les tubes de couleurs sont au bord de l’explosion...envie de peindre sans envie... envie de rien finalement... coeur vide... tête au ralenti...retour du soleil... habitants du jardin détrempé : une salamandre jaune et noire, une tortue... un chat inconnu traverse en courant l’herbe haute... rose éclot très doucement... petit bananier se porte bien... connexion internet merdique... et tout va presque bien...

    Reçu un mail de Tom. Il confirme son passage à Paris en novembre et cela me parait très loin.

    Pensée pour Seb : comment gère t-il son départ ? Il fait celui qui encaisse, mais je sais que c’est moins simple qu’il n’y parait.

    Oui, je sais que je ne vous raconte pas grand chose de palpitant, mais c’est ainsi que mon esprit évite de s’agiter sur les faiblesses sentimentales et celles de la chair.


    Et j’ai repris mes lectures... Alternance de littératures françaises et étrangères


    Avant moi,  (Julian Barnes)

    Romancier anglais, né à Leicester en 1947, J. Barnes est l’auteur du roman « Le perroquet de Flaubert », prix Médicis et « Une histoire du monde en 10 chapitres 1/2 » (traduits en plus de vingt langues)

    « Avant moi », met en scène le thème éternel de la jalousie. Mais pas de la façon la plus classique. Cette jalousie obsessionnelle, Graham Hendrick, va la développer au fil du passé de sa nouvelle épouse Ann. Nous découvrons aussi son ex-femme Barbara, avec ses coups tordus et Alice, leur fille. Jack, romancier, critique, et confident-psy pour ses amis tels que Graham et Ann, est un joyeux drille, original, inventif qui apporte une réelle fantaisie à cette histoire de jalousie rétroactive grandissante par écran (de cinéma) interposé où se mélange folie et amour.


    La vie de Disraëli,  (André Maurois)

    Inutile de présenter l’auteur qui nous brosse, dans un style parfait, le portrait de cet homme politique anglais, qui malgré les obstacles, se hissa au plus haut rang du pouvoir britannique sous le règne de la reine Victoria, qui devint vers la fin une véritable amie.

    André Maurois, ne nous abreuve pas de dates, de faits et de lieux à la manière d’un historien. Il s’est appuyé sur une centaine d’ouvrages nombreux et variés pour nous raconter la vie de cet homme remarquable, dont la vie fut une lutte permanente pour la réalisation de ses rêves.
    Nous découvrons un Disraëli, humain, dandy, romancier (*), poète, politique au sens noble du terme. Une intelligence brillante qui entre deux moments d’actions politiques, prenait le temps de la réflexion dans l’écriture. Un homme à qui l’on mit des bâtons dans les roues pendant quarante ans (il était juif et on le tolérait à peine dans certains cercles), qui essuya de nombreux échecs et qui à l’aube de sa retraite, devient le Premier ministre adoré de la reine et une figure adulée en Angleterre (enfin, pas par tout le monde !).
    Le parcours et l’homme, l’homme et ses rêves, sa vision du monde et ses craintes sentimentales, le beau parleur en galanterie, le fidèle en mariage, l’orateur exceptionnel à la Chambre des Communes, le fin stratège et le timide, le fonceur et le prudent, Disraëli est tout cela et même plus encore. C’est une personnalité complexe, attachante et fascinante, dans un monde à la réalité complexe.
    André Maurois, nous le raconte magistralement en histoires et anecdotes et dépeint très bien l’ambiance des années Victoria, des us et coutumes de la société anglaise et de son si particulier système politique en vigueur alors.
    (*)Entre autre sa trilogie, Tancrede, Coningsby et Sybil, est un chef d'oeuvre d'écriture

    mis en ligne 12:45


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  • Il faisait encore une température agréable, puis le vent s’est mis à souffler en rafales. Les nuages gris et noirs roulent à l’horizon. Une veste s’impose. La pluie viendra surement. Inutile de s’alarmer. Le temps change vite et cette ile en méditerranée possèdent des micros climats au gré de ses montagnes et des ses vallées. Je continue entre deux sorties à explorer la bibliothèque. Je retrouve des livres lus que je relis très vite. C’est très reposant. On peut laisser l’ouvrage et le reprendre plus tard sans perdre le fil de l’histoire.

    Donc relecture :

    Arrête ton cinéma !  (Nicole de Buron)

    Le livre date un peu, fait trois cent pages et se lit très vite. J’ai souri, rigolé quelques fois et ne me suis pas ennuyé.
    Il m’a surtout replongé dans le monde du cinéma vu et vécu de l’intérieur. Du temps où je trainais en marge du septième art, même si j’ai joué et tourné dans des courts métrages d’écoles et même si j’ai prêté ma voix dans du film porno en post synchronisation !
    Ici, Nicole de Buron nous livre ses souvenirs d’auteur de comédies cinématographiques et de séries tv. Tous les métiers, qu’elle a côtoyés de près ou exercés, sont dépeints et racontés avec la verve humoristique qui la caractérise. Ses démêlés avec producteurs, metteurs-en-scène, acteurs et techniciens rappelleront peut-être des souvenirs à certains... Et puis elle nous donne aussi quelques anecdotes cocasses sur les grands du septième art européen ou américain.
    A lire dans les transports pour passer un bon moment.
    (Pas compris pourquoi il mette sur la couverture « Roman » ?)

     


     


    Perles de la littérature  (Pierre Ferran)

    Tous les auteurs, mêmes les plus grands, emportés dans leurs élans écrivent des lignes surprenantes. Dans la foulée, le lecteur ne s’aperçoit pas de l’énormité de la chose. Le second degré n’existe pas nécessairement, et reste le sens littéral.
    Pierre Ferran, puis Dominique Jacob, proposent un florilège de ces perles littéraires laissées par nos ainés, les plus célèbres comme les moins connus.

     

     

    Voici quelques extraits :

    Les animaux extraordinaires,
    « Enfin, mettant la main sur ses yeux, comme les oiseaux qui se rassurent... »
    Prosper Mérimée (Colomba)

    Anachronismes,
    « On accrochera les spéculateurs aux becs de gaz, comme en 1789 ! »
    Georges Buisson (La Chambre et ses députés)

    Chercher l’erreur !
    « Il est onze heures, répéta le personnage muet. »
    Honoré de Balzac (Scènes de la vie privée. La Bourse)

    Pierre Ferran, Perles de la Littérature, tome1, Ed. Horay.
    Dominique Jacob, Perles de la Littérature, tome2, Ed. Horay.

    mis en ligne 00:25 avec les galères d'une liaison RTC !!!_______


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