• J’avais eu il y longtemps un piano droit d'étude Pleyel sur lequel je pianotais, mais dont la vieille carcasse n'avait pas supporté déménagements et garde-meubles. Je l'ai donc bazardé. Au fond, tous les dix ans l'envie irrésistible de jouer du piano me reprend. La première fois je devais avoir 8 ou 9 ans. Et je ne sais pas réellement en jouer... Mais cette semaine, j'ai craqué pour un piano numérique Roland-F120 ! Une vrai merveille pour l'éternel débutant que je suis. J'ai décidé avec force et conviction d'apprendre les bases indispensables et de me faire plaisir même si cela me demande un minimum d’énergie et de souffrance.

    Maintenant, allons travailler nos gammes pour désengourdir nos doigts, la fausse note est si facile.

    Arthur Schnabel disait : « L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. »

    14:59


    votre commentaire
  • Juste un petit tour sur le blog de mes « préférés ». Cette liste n'est pas à jour. Certains ont même disparu dans l'éther. De toute façon cette liste n'est pas adaptée. Je navigue avec les favoris de mon navigateur, c'est plus simple. A part cette information cruciale (vous vous en doutiez) le réveillon approche. Et je m'en fous complètement. Mais comme Monop est ouvert dimanche, j'irai faire un tour au rayon traiteur. J'ai un choupinou qui m'attends, pour me servir comme un prince. Faudrait-il que je n’arrive pas plus tard que 14h, heure de la fermeture. Il est déjà fort tard et je vais me coucher...

    03:16


    votre commentaire
  • un-homme-nu-6-mars-2012

    (via un-homme-nu.com)

    19:22
    .


    votre commentaire
  • Nous sommes le 12-12-12 et parce qu'un vénérable cousin a disparu - JP. de C. -, je vous livre pour la circonstance du Marcel Proust :

    "Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir."

    19:25


    votre commentaire
  • Comme toujours la recherche sur les googles et autres vous emmènent loin de votre point de départ. En recherchant un bouton électrique pour réparer une lampe, je suis parti dans des sentiers du web. Et j'ai atterri sur youtube avec une vidéo d'un groupe anglais : The King's Singers. Ils maîtrisent cet exercice de voix "A cappella" parfaitement et ont en plus un humour so british. Ici c'est 400 ans de musique classique en 10 minutes. Mais vous avez aussi des interprétations plus contemporaines avec des mélodies des Beatles, par exemple.
    (Leur site officiel : http://www.kingssingers.com/)

    L'enregistrement date de 2008. Une performance de chanter ainsi avec les styles de chaque compositeur évoqué. Le groupe existe depuis plusieurs décennies et se produit à travers le monde, y compris en France.

    The King's Singers - Masterpiece (with subtitles) - Paul Drayton


     

    PS. J'ai trouvé le bouton électrique...

    01:45


    votre commentaire
  • Je suis né à Paris, ma vie de boulot est l'Île de France et mes vacances sont le sud. Je me sens par moment très près de mes racines méridionales. J'adore la couleur ocre du sud, la lumière de Provence, l'exubérante architecture des palais italiens. Espagne offre des harmonies artistiques uniques. Est-ce le fait d'avoir étudié au lycée l'allemand en première langue que je suis si curieux de la civilisation de notre voisin ?

    Je ne sais pas choisir. J'aimerai vivre six mois dans un coin et trois mois dans un autre et ainsi de suite, pour prendre le temps de vivre tout simplement. Je n'ai jamais apprécié ces voyages éclairs où vous galopez – presque au sens propre – d'un musée à une église, puis à un débarcadère en passant par une place qui vous éjecte dans un autre coin de la ville pour atterrir à votre hôtel et découvrir que le lendemain vous battrez la campagne pour voir encore et encore, ruines, caves, blés, vignes, villages, produits du terroir, points de vues superbes et tout le reste. Que dites-vous ? Les habitants ? Vous plaisantez ! Trois mots et un commentaire. Aucune discussion possible. Pas le temps. Le programme est si serré... Je suis d'accord, c'est une demi-caricature des voyages organisés. En général vous avez un temps de répit où livré à vous même – hors du troupeau - vous pouvez découvrir les choses à votre rythme.

    Ce qui me manque pour faire ce genre d'escapade étirée dans le temps et l'espace, c'est les sous. Car j'aime bien un certain confort et le coté voyageur sac-à-dos n'a jamais été ma tasse de thé.

    Aussi, je voyage autrement. Mais il faudra bien qu'un jour j'aille voir ces terres qui furent le terreau de mes racines. Certainement un jour...

    23:34


    votre commentaire
  • Visite de l'exposition au Musée de la Vie Romantique :

    inter-romantique1

    Intérieurs romantiques

    Présentation de l'expo (extrait) :
    Le musée de la Vie romantique s’associe au Cooper-Hewitt, National Design Museum de New York pour présenter sa remarquable collection de quelque quatre-vingts Vues d’intérieurs du XIXe s européen, réunies par le célèbre collectionneur Eugene V. Thaw qui les lui a offertes en 2007. 

    L’exceptionnelle qualité et la richesse inattendue de cet ensemble d’aquarelles et gouaches sur papier invitent à pénétrer dans l’intimité patricienne des intérieurs les plus raffinés du temps...

    Ces aquarelles sont le résultat des artistes sollicités pour peindre à la demande de leurs propriétaires les intérieurs que ces derniers occupaient. Sans photographie, l'aquarelle remplace les instantanés de vie bourgeoise ou aristocratique en Europe (France, Angleterre, Allemagne et Russie, essentiellement) de 1820 à 1880. Ce qui frappe c'est la profusion de couleurs et des objets. Les espaces sont très souvent pleinement occupés, tant au sol que sur les murs. C'est ainsi que l'on montre sa réussite et son rang social, que l'on suive la mode ou qu'on la lance. Le travail des aquarelles – sur de petits formats – est extraordinaire de précision. Le rendu des perspectives est audacieux et participe de la mise en scène de ces intérieurs.

    (A voir au Musée de la Vie romantique, Hôtel Scheffer-Renan, 16 rue Chaptal - 75009 Paris)

    19:05


    votre commentaire
  • On va faire un petit rattrapage :

    robot&frank1

    En octobre un seul film : Robot & Frank : le tandem le plus improbable de l'année. Dans un futur proche. Frank, gentleman cambrioleur à la mémoire fragile, vit en vieux solitaire grincheux jusqu'au jour où son fils lui impose un nouveau colocataire : un robot! Chargé de s'occuper de lui, celui-ci va bouleverser la vie du vieil ours. Frank va nouer une vraie relation avec son robot jusqu'à mettre au point un braquage des plus inattendus.

    J'ai beaucoup aimé cette histoire, interprétée avec maîtrise, inventivité et émotion.


     

    En octobre toujours, les Canaletto. Au pluriel car j'ai vu les deux expos, celle de Maillol et celle de Jacquemard-André. Pas de doublon et totalement complémentaires.

    canaletto-guardi1 _ canaletto-maillol1

    Ça valait le coup, car on n'est pas sûr de revoir tout cela de sitôt et surtout les carnets des croquis à la plume de Canaletto, annotés de sa main.


     

    Enfin, samedi, l'exposition Hopper au Grand Palais.
    C'est un vrai plaisir de pouvoir admirer les toiles dans leurs grands formats originaux. Les vraies couleurs sont là avec ombre et lumière et le trait d'une qualité totale. En revanche les tableaux avec des personnages sont figés, presque mortifères. Les mêmes visages impassibles, hors du temps, presque sans futur. Mais les aquarelles sont somptueuses. Elles ont été moins représentées dans les ouvrages sur l'auteur et elles sont simplement splendides dans cette maîtrise des volumes, de la lumière et de la couleur. A voir absolument. Cette expo fera date.

    (Pour ceux qui me lisent, souvenez-vous de mon post du 11 juin 2006 : y'avait déjà un Hopper!)

      hopper-rooms-sea-1

    Rooms by the sea, Edward Hopper, 1951
    (Huile sur toile  74X102 - The Yale University Art Gallery, New Haven)

    02:30


    votre commentaire
  • Je manque d'idées, mais pas de rêves. En grand format il très bien.


    homme-6-12-2010small

    .

    11:06


    1 commentaire
  • ... par avion un 11 septembre ! Quelqu'un m'a gentiment fait remarquer qu'il fallait pas être superstitieux pour voler à une date pareille. Mais oui, si on commence à stresser pour ce genre de date, je vous jure qu'on ne fait plus rien. Car l'histoire des nations regorgent d'événements terribles. Que faire ? On avance et on cesse de trembler pour tout.

    A part ça, je trouve que le temps est agréable sur la capitale. Les choupinoux sont restés légèrement vêtus et ils ont encore un soupçon de bronzage. J'aime bien l'automne. Les couleurs sont plus belles.

    Il va falloir que je replonge dans le quotidien. Cela fait tout de même deux mois que je n'ai pas ouvert une TV. Juste parcouru un peu la presse. Je n'ai aucune envie de savoir ce que manigance les politiques, les peoples et tous ces agités du cervelet et de la langue.

    J'ai envie de rester un peu à distance de toutes ces agitations nationales ou internationales. J'évite ainsi les bouffées d'indignation, les sursauts de colères, les instants de déprimes et de désillusions. Je trouve qu'avec les années nous atteignons des sommets d'incohérence et d’imbécillité. Bon, passons....

    Mon voisin choupinou a déménagé pendant les vacances. C'est bête parce qu'il était de plus en plus sexy... mise à part son héron de femme, raide comme un piquet, et dirigeant tout ou presque.

    19:37
    .


    votre commentaire
  • Et sur les dents. J’ai plein de choses à ranger et à penser. J’ai donc fait une petite liste et il me semblait que j’oubliais quelque chose, mais quoi. Donc pour éviter de tourner en rond sur le manque, je sors pour vider ma poubelle et là descendant d’un étage un superbe et grand mâle torse-nu surgit, sac-poubelle à la main. Il esquisse un sourire, un bonjour timide et je le laisse passer. Un dos et une carrure splendide. Bordel, et moi qui me barre dans deux jours ! Peine perdue, il habite au dernier étage, travaille dans le BTP (d’où un corps pas dégeu, bronzé, juste caramel) est marié, à deux mômes et est originaire de la péninsule ibérique coté océan. C’était un instant de matage intense, car j’ai attendu qu’il revienne pour sortir à mon tour.

    J’ai jeté ma poubelle et en remontant chez moi, j’ai ouvert le frigidaire et bu un énorme verre d’eau glacée. Et soudain la chose qui manquait m’a sauté à la tête : il faut que je dégivre ce frigo avant de partir !

    Tout est rentré dans l’ordre. Faudra que j’attende l’année prochaine pour mater...

    00:22


    votre commentaire
  • Et encore une année ! Une !

    J’avais pensé à un truc simple comme trois bougies…. au hasard !

      sc149

     

    Et finalement j’ai choisi quelque chose de plus … comment vous dire…. Bon, je vous fais pas de dessin !

     

    anniv-chaud

    01:20


    1 commentaire
  • 90filmsCultes1

    Faut être à la fois pressé et un peu cinéphile. Un film résumé en 4 vignettes en noir et blanc implique forcément des raccourcis ! Rigolo par le ton et la vision qu’il en reste. A la fin, il y a une grille pour cocher les films que vous avez vus ou dont vous vous souvenez.

    (90 films cultes à l'usage des personnes pressées)

    17:04


    votre commentaire
  • On va dire temps pourri. Moi je vous le dis : le sud n’est plus ce qu’il était. Et je me suis fait rincer copieusement en revenant de la poste. J’avais pourtant sondé le ciel et en principe le gros nuage au bout à gauche était encore loin. Pas de chance, la poste ouvre en retard et je tombe sur une guichetière qui manifestement n’avait pas fini sa nuit.

    Donc en sortant, une petite pluie fine, juste quelques gouttes, puis pluie fine est devenue plus dense et je suis rentré trempé. Maintenant c’est l’heure du goûter. Je hais le sud !

    15:33


    votre commentaire
  • En cherchant des infos sur le quasi incontournable Gougel, je suis tombé sur des choupinoux du 18° siècle. Faut dire qu’ils ont des bonnes têtes.

    1 Paul-Alexandrovitch-Stroganov-1774-1817-m2 Humphry-Davy-1778-1829-m

    mise en ligne 23:18


    votre commentaire
  • Suis-je devenu un sauvage ? On pourrait le penser quand on voit mes réactions à certains aspects de la cohabitation familiale en vacances. Cela faisait des années que je n’avais pas eu ce rythme. Habituellement, mes vacances étaient en octobre. Mais ça n’a pas duré très longtemps…Je suis de toute façon un sauvage !

    mise en ligne 23:16


    votre commentaire
  • mais pas très présent, je le confesse.

    Le temps passe vite et moi je suis en apesanteur, au ralenti, mais rien qu'en apparence. Je ne suis pas dans l'action immédiate, mais plutôt en réflexion.

    Donc je vous dis à bientôt. Je me sauve en vacances dans le sud, mais je vous donnerai des nouvelles.

    17h40


    votre commentaire
  • Puisque nous sommes inondés tous les jours des déclarations des uns et des autres, laissons l'histoire nous redonner ce que nos contemporains ressassent eux aussi 2000 ans plus tard !

    Donc histoire de vous éduquer et peut-être de vous énerver voici quelques morceaux choisis.

    A tout seigneur tout honneur, Quintus Tullius dit Cicéron, homme politique et auteur romain (-102, -43 av.JC) fut un grand orateur et de fait il n'arrêta pas de bavasser :

    « Que ta campagne soit magnifique, brillante, éclatante, populaire et que pèse sur tes concurrents - s’il est possible de trouver quelque chose - un soupçon d’infamie (crime, débauche ou corruption). Qu’ils sachent que tu les surveilles, que tu les observes. Agitons devant nos concurrents la menace d’un procès, effrayons leurs trésoriers, ou, d’une manière ou d’une autre, faisons pression sur ceux qui les financent. » (in Petit manuel de campagne électorale)

    « Ne refuse rien à personne : quand on fait des promesses, l’échéance est incertaine, éloignée dans le temps. En revanche, en refusant, on est sûr de se faire des ennemis, et en foule. »

    Et pourquoi pas également Tacite, Historien latin (55-120) qui nous lance au nez :

    « Plus l’État est corrompu, plus il y a de lois. » (in Annales)

    Puis nous laisserons parler Jules Mazarin, prélat et homme politique français (1602-1661), qui en connaissait un rayon lui aussi.

    « Montre-toi l’ami de tout le monde, bavarde avec tout le monde, y compris avec ceux que tu hais, ils t’apprendront la circonspection. De toute façon, cache tes colères, un seul accès nuira plus à ta renommée que toutes les vertus ne pourront l’embellir. Préfère les entreprises faciles pour être plus facilement obéi et quand tu as à choisir entre les deux voies d’actions, préfère la facilité à la grandeur avec tous les ennuis qu’elle comporte. »

    « Défie-toi d’un homme à la promesse trop facile : c’est généralement un menteur, et un perfide. »

    Et puis j'ai envie d'en remettre une couche, celle de Cicéron :

    « Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique. » (-55 av.JC)

    Et finissons par Juvénal, poète satirique latin (vers 45 – vers 128 ap.JC), qui fut une sacrée langue de put* !

    « La censure épargne les corbeaux et s'acharne sur les colombes.  » Juvénal (inSatires)

    (et en latin ça vous dit ? Dat veniam corvis, vexat censura columbas.)

     

    Enfer et damnation, j'avais oublié le muguet !

    muguet

     

    mise en ligne 22:47 et 23:01 pour le muguet de ce foutu 1er mai !
    .


    votre commentaire
  • Rien écrit depuis janvier, mais pas fait grand chose non plus.

    J'ai accompli mon devoir civique et j'ai éteint la TV dès 20h10 après avoir vu les résultats. Je n'ai jamais supporté ces soirées télévisuelles les soirs d'élections. Pendant six mois, la presse se répand en commentaires, analyses, prospectives, interviews avant, pendant et après les votes. Car nous n'en avons pas fini ! Sitôt sorti de la présidentielle, nous plongeons dans les législatives avec son cortège de tractations qui si elles ne semblent pas douteuses, n'en sont pas moins vierges de toutes arrières pensées.

    Moi, je vais vous dire que ce qui m'intéresse c'est que mes prélèvements fiscaux et sociaux ne prennent pas un coup de massue et que les prix ne fasse pas des envolées hors de mes finances. Déjà que ma consommation est réduite, là pour le coup j'ai deux solutions : ou je rentre dans les ordres, ou je fais le banquier ….

    Je peux aussi me mettre sous la protection d'un riche mécène qui pourrait m'entretenir. Car si on me le demande, je peux faire homme de compagnie sans être nourri chèrement ni vêtu comme un prince. Il y a un juste milieu à tout, non ?

    Demain si le temps le permet je pars en balade, à cheval !

    un-homme-nu-cowboy (merci à http://un-homme-nu.com/)

    mise en ligne 23:40


    votre commentaire
  • Fini 2011 merdique jusqu'au bout et c'est tant mieux ! Vive 2012 et pour le dire, faut y croire un tant soit peu. Je vous souhaites à tous... blablabla comme tous les ans.

    J'ai décidé que les prises de têtes c'est terminé. Je regarde le futur dans les yeux et il a pas intérêt à me foutre des bâtons dans les roues. Quel optimiste je fais ! Ben ouais, c'est comme ça.

    Bises à tous et à bientôt.

    mise en ligne 19:20


    2 commentaires
  • Pour continuer dans la couleur, voici une fresque sur une façade, avec 500 bombes de couleurs et une maitrise parfaite. Ah, quand nos cousins canadiens font des coloriages ...

    Un graffiti géant, 500 bombes de peintures, une inspiration Art Nouveau"
    by Graphisme&Interactivité.

    mise en ligne 22:55


    votre commentaire
  • Entre notre grisaille climatique et notre grisaille sociale dans les transports, j'avais envie de couleurs. Mais que choisir ? Entre les peintures et les architectures colorées de Hundertwasser et les "peintres" du désert, j'ai choisi ces derniers. Il est des peuples pour qui les couleurs de l'arc-en-ciel sont là pour peindre les façades de maisons, les passages entres bâtisses, les intérieurs, enfin tout ou presque.

    J'ai choisi deux livres de T. Mauger : « Tableaux d'Arabie » (Ed. Arthaud) et « Arabie, Jardin des Peintres (Ed. Adam Biro)

     

    Tableaux-dArabie-TMauger1   Jardin-des-peintres-T-Mauger1

    « De 1979 à 1990, Thierry Mauger a séjourné en Arabie Saoudite comme coopérant. À cette occasion, il a exploré le Asîr («l’Inaccessible»), une région montagneuse parmi les moins accessibles du globe, limitrophe du Yémen, dans la partie sud-ouest de la péninsule arabique. C’est là qu’il s’est passionné pour la tribu isolée des hommes-fleurs ainsi que pour les insolites maisons peintes de la Tihama des collines au piémont du Najd. Dans une galerie de tableaux, il nous guide à travers cette contrée où les femmes peignent comme les oiseaux chantent. Thierry Mauger récidive. Ce bardé de diplômes (sciences et anthropologie sociales, ethnologie) aime raconter et photographier la saisissante architecture et bien des aspects de l'art mural de la Péninsule arabique. »

    mise en ligne 22:55


    votre commentaire
  • palette2

     

    J'en ai marre du vert. Je suis donc passé au bleu, mais je trouve que c'est un peu froid et fade... D'ici que je fasse machine arrière, y'a pas loin.

    mise en ligne 02:35


    votre commentaire
  • Vous souvenez-vous de mon radotage concernant mon cumulus ? Non ? Tant mieux ! Acheté en octobre 2010, j'ai vécu avec cet appareil dans son carton pendant un an. Mais aujourd'hui, c'est fini ! Alléluia ! Je viens enfin d'installer un nouveau cumulus, basique, sans surprise. Seul petit problème : j'ai repéré une micro fuite du style suintement, au niveau d'un raccord bien chiant à refaire. Je vais attendre que la filasse et la pâte à joint gonfle et colmate. Sinon, je suis bon pour une démontage-remontage. Je déteste.

    Mais l'essentiel est fait. Je ne vis plus avec un carton encombrant et qui me rappelait tous les jours mon peu d'enthousiasme.

    mise en ligne 00:51
    .


    2 commentaires
  • J'ai du mal à trouver un rythme cohérent. Couché tard et levé tard, ce temps gris m'incite plutôt à la méditation et à la réflexion plutôt qu'à l'action. Conséquences : toutes mes prévisions sont au ralenti et les choses s'étirent mollement de semaine en semaine. Pourtant je ne m'ennuie nullement. Ma liste « A faire » ne désemplit pas. Mais je papillonne ça et là. Ma dernière trouvaille – si on peut dire – a été de m'obstiner à rechercher un ancien copain (poète édité à compte d'auteurs et peintre non reconnu). Après avoir fait le tour des sites classiques et moins classiques, je n'ai encore rien trouvé. Aurait-il quitté le pays ? Ou plus encore ? J'ai lancé quelques messages aux quatre coins de l'univers. Nous verrons bien.

    Samedi, un tour au Jardin des Plantes au Muséum d'histoire naturelle avec lady S. Évidemment, le seul bâtiment (un rez-de chaussée et 2 galeries hautes) qui n'a pas été rénové est celui des squelettes des bestioles, en passant du dinosaure au bizarreries marines. Un foutoir de fossiles dans une présentation du 19ème siècle, avec vitrines dans leur jus et les murs d'un gris indéfinissable. Même l'étiquette qui donne l'info du fossile est aussi vieille que lui. Du coup, pas le courage de faire la grande galerie de l'évolution et les serres, deux ensembles remis en état. Ça sera pour une autre fois. Car ne vous méprenez pas, on marche pendant des kilomètres dans ces foutus musées.

    Je viens de faire un pâté au four. L'odeur appétissante a envahi mon logis. Les fenêtres sont grandes ouvertes. Les odeurs sont agréables quand ça cuit, mais dormir avec, c'est pas terrible.

    Demain j'attaque sérieusement la construction d'un tiroir « spécial foutoir » pour la cuisine.

    Tiens, j'ai perdu « Blogisbo.. ». Son lien tombe sur Wordpress. J'espère que cela n'annonce pas une fermeture de son blog. Car ça serait vraiment dommage pour ses lecteurs... Wait and see !

    mise en ligne 23:52
    .


    votre commentaire
  • Ce fut un été pourri. Une succession de contretemps et d’à-coups de santé pour les uns et d’emmerdements matériels pour les autres. Je vous épargne la liste familiale, c’est un tantinet déprimant. Même ma mère n’a pas échappé à un séjour à l’hôpital avec une tension en montagnes russes, inexpliquée. Donc un retour à Paris en catastrophe, avec ma sœur. Je reste sur place je liquide les affaires courantes au plus vite dans les jours qui viennent. Ma voiture – qui a un pare-chocs en vrac - sera réparée à mon retour dans plusieurs mois.

    Tout en parlant de ces tracas à répétition avec ma frangine, toujours au courant de tout, elle m’annonce : « C’est normal, chouchou, puisque c’est l’année des 13 lunes ! » (horoscope chinois)

    Faut-il que je suive tous les horoscopes pour prévoir et m’organiser ?

    Est-ce à cause de ces p*** de lunes que j’ai pas un mec dans les parages ?

    Vivement 2012, ça devrait changer. (Il n’y a aucune allusion aux élections à venir, car pour moi ça ne change rien).

    J’ai trouvé un gardiennage pour ma voiture et je rentre le 21 septembre. Maintenant je m’attaque aux bagages. Il faut trier, ranger, puis peser et repeser les valises. Ma mère et ma sœur étant parties avec des bagages cabines en avion, j’ai dans un premier temps fait des colis postaux pour leurs affaires. Et il me reste plein de trucs. De toute façon je vais être obligé de refaire un colis si je ne veux pas me taper un excédent de poids en avion. Au tarif où AF surtaxe les excédents de bagages, la poste est une solution. En plus, ça te fait moins de bagages lourdingues à trimballer.

    mise en ligne 22:20


    2 commentaires
  • Comme cela faisait plusieurs années que je prenais mes vacances en octobre, je ne voyais pas grand monde de la famille. Faut dire que ceux que j’aurais pu revoir me sont devenues presque étrangers. Mais cette année, une flopée d’autres cousins ont débarqué et ils et elles se sont rendus les uns chez les autres. J’ai donc revu plein de monde que je ne voyais qu’une fois, l’hiver à Paris, dans le meilleur des cas. Retrouvailles et restos bien entendu. Projets pour la rentrée et promesses de se voir plus souvent (un doux rêve).

    mise en ligne 22:46
    temps clair, 25°C
    vent : N à 3 km/h
    humidité : 61 %
    .


    votre commentaire
  • J’avais écrit deux trucs en juillet mais faute de connexion correcte, impossible de publier. C’est pas mieux aujourd’hui, mais j’ai trouvé une solution.

    En bref :

    Le 5 juillet : Combien en reste t-il ? C’est la question qui se pose après le départ d’un autre collègue aujourd’hui à mon ancien boulot. Entre ceux qui partent, ceux qui voudraient partir, ceux qui veulent changer de job et le reste de la troupe, la question à 3 balles : ils seront combien à la fin de l’année. Car tous les départs ne sont pas remplacés. Ben oui, faut qu’il y ait des commandes sinon à quoi bon. 

    Moi, je suis dans le sud avec mes problèmes de fuites sur une terrasse. Impossible de tester son origine. Trois causes possibles. Ce qui entraine trois devis différents de maçon ou même les trois ensembles. Aie, mes sous ! Il m’en reste pas beaucoup, alors ... je repousse à l’année prochaine ?.

    Le 15 juillet : Pas de festivités. En ce mois de soleil, c’est ma fête, mais j’ai zappé le jour. La mama, elle, n’a pas oublié. Ma soeur y a pensé aussi et sa petite famille aussi. Mon amant – l’ex ou le prochain – sont dispensés pour cet exercice, sauf si c’est pour me faire ma fête !

    Et aujourd’hui, j’ai la bouche en vrac. Avec 2 aphtes, manger est un challenge et parler trop longtemps devient risqué. Pour couronner le tout, en démontant une fenêtre pourrie, j’ai pris un montant en pleine face. Et vlan une lèvre fendue. Je ne sais pas si le bricolage est fait pour moi. On fait pourtant des jolies rencontres dans les magasins de brico. Le dernier choupinou était le caissier...

    mise en ligne 19:00


    votre commentaire
  • « Minuit à Paris », Woody Allen

    minuitAparis Synopsis : Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

    Ecrit et réalisé par Woody Allen avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Michael Sheen, Marion Cotillard, Kathy Bates, Carla Bruni, Nina Arianda, Tom Hiddleston, Alison Pill, Corey Stoll.

    Film superbe, lucide et féerique. On retrouve bien le talent de conteur de Woody Allen. A voir et à écouter. la BO de Minuit à Paris est à elle toute seule un retour dans le temps avec Bechet, Porter et Joséphine Baker.

    Sidney Bechet - Si tu vois ma mère

    mise en ligne 19:34


    1 commentaire
  • Je n'ai pas beaucoup été présent. J'ai même zappé fin mai, les cinq ans du blog. Que le temps passe vite. Il faut dire que je ne fais rien pour qu'il ralentisse.

    Je me laisse vivre. Samedi, déjeuné en ville au Palais-Royal avec Lady S. Les moineaux, si frondeurs d'habitude, ne sont pas venus chiper les miettes de pain sur la table. Le boudin-purée était délicieux mais le cake du café gourmand n'était pas aussi léger que souhaité.

    Puis direction le Louvre pour deux expos en combiné. Le site web est très bien fait. Je précise cela, car dans ce cas d'expos, où le thème est très ciblé, il vaut mieux savoir ce qui nous est vraiment proposé. Ensuite, libre à nous de voir et d'apprécier.

    L'expo Rembrandt ne m'a pas emballé. Seul un tableau de christ en croix de Jacob Adriaensz Backerde a retenu mon attention. Peut-être que le thème "la figure du christ" n'a pas été traité comme je m'y attendais.

    Quant à Le Lorrain, la matière était plus riche avec ses innombrables croquis, esquisse, études de la nature. Bien sûr était présenté également ses grands tableaux avec sa lumière d'horizon si éclatante et si novatrice que Turner y puisera l'énergie pour ses propres oeuvres.

    Présentations extraites du site http://rembrandt-lelorrain.louvre.fr/fr/

     

     

    Rembrandt et la figure du Christ. (Musée du Louvre, jusqu'au 28 juillet)

    Peindre le Christ d’après nature… Comment cela est-il possible ? Cette énigme est à l’origine de l’exposition sur Rembrandt et la figure du Christ. « Figure » : visage, face, bien sûr, mais aussi physionomie, contour, silhouette – personnage, légende, souvenir… La vision en ombre chinoise du Christ dans Les Pèlerins d’Emmaüs (Paris, musée Jacquemart-André) pose le problème : l’ombre suggère le mystère de la résurrection de Jésus, tout en affirmant qu’il n’y a pas d’évidence des traits du Christ. Rembrandt refuse la formule d’une image mille fois répétée.

    Dans sa quête de renouveau des images chrétiennes, Rembrandt rejette la majesté prévisible d’un Christ traditionnel. Il s’intéresse à la figure du Christ en tant que telle, mais aussi à sa perception. Famille de Jésus, disciples, foule à laquelle il parle… De façon générale, il se tient au-dessus des querelles théologiques. Rembrandt était protestant, dans une république protestante accueillant toutes les religions. En toile de fond des œuvres qu’on va voir, il y a la célèbre tolérance religieuse de la Hollande du XVIIe siècle.

     

    Claude le Lorrain, le dessinateur face à la nature. (Musée du Louvre, jusqu'au 28 juillet)

    De son vivant, Claude Gellée, dit le Lorrain, a été reconnu l’un des plus grands maîtres du paysage. Jusqu’au début de l'impressionnisme, et même au-delà, sa vision sereine et intensément poétique du paysage « classique » est devenue une référence pour ses nombreux imitateurs. Le Lorrain a su allier la grandeur idéale d’un monde antique, rêvé, avec les impressions d’une nature réelle et expérimentée. Son utilisation savante de la technique dans le rendu des effets de lumière et l’inclusion efficace dans ses tableaux d’éléments étudiés dans la nature lui ont permis d’atteindre ce très haut niveau.

    Le musée du Louvre et le musée Teyler de Haarlem organisent ensemble cette exposition. La qualité ainsi que la diversité des œuvres exposées vont permettre une vision complète de l’activité graphique du Lorrain. Toutes les différentes manières dans lesquelles l’artiste s’est appliqué seront représentées : des études faites sur le motif aux croquis représentant des monuments de la Rome de son temps, des rapides croquis d’animaux et de figures aux grands dessins aboutis dans lesquels il a élaboré ses compositions religieuses ou mythologiques. La sélection permettra ainsi de suivre la démarche de l’artiste dans la préparation de ses chefs-d'œuvre peints et de découvrir sa passion pour l’art du dessin.

    mise en ligne 19:14


    votre commentaire