• Trois jours que le vent souffle comme un dingue. Le platane largue ses feuilles partout. Et il faut les ramasser pour le prochain brûlage. Car ce putain d’arbre (le platane) a des feuilles qui ne pourrissent pas. N’allez pas les mettre dans un trou pour faire du compost. Quand vous revenez l’année suivante, les feuilles ont toujours mauvaise mine, mais ne sont pas décomposées ! C’est un arbre chiant pour ça. Il fait des feuilles mortes dix mois sur douze. Passons à une plante.

    Les belles-de-nuit, par exemple. Voilà des plantes sympa. Vous coupez l’herbe – et elles avec – à la fin du printemps et dès que vous arrosez vos bordures, les voilà qui repoussent en abondance et donnent à la nuit tombée des fleurs magnifiques fushia, en corolles. En plus elles essaiment aux alentours et produisent des pieds fleuris en continu. Quand je vous disais que les belles de nuits étaient sympas. Vous voulez une image ? D’accord, dans un prochain post, c’est promis.

    Ce vent qui n’arrête pas de souffler me prends la tête. Putain de mistral !


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  • Quelques jours sans écrire. J’étais un peu bousculé par mes activités d’été. Pas la plage, simplement jeter un œil sur les maçons qui travaillent bien, mais sans plan (ça, c’est un peu de ma faute…). Que des instructions orales. Du coup, vous avez intérêt à regarder un tantinet ce qu’ils font. Et ce qu’ils défont et refont, bien sûr.

    Et puis les confitures. Après les prunes jaunes, voilà les reines-claudes. Quand les figues arriveront à maturité, je les laisseraient tranquilles. En manger quelques unes, mais point de confitures. C’est trop la galère avec les figues

    A part ça, j’ai toujours pas aperçu mon choupinou de facteur-remplaçant de l’année dernière. J’espère sa visite avant la fin du mois. Et si en plus je m’envoyais des cartes postales ? A moi, oui, parfaitement. Le plaisir de le voir tous les jours augmenterai. C’est du n’importe quoi. Le coup de chaleur n’est pas loin. Une respiration, un verre d’eau glacée, ça va me calmer… Enfin, je crois.


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  •  plage


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  • Nous avions le même âge et il est mort. François S., le premier parmi les cousins-germains. Maintenant tout le monde se regarde en se demandant quel sera le prochain. C'est d'un joyeux que vous n'imaginez pas.


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  • mec

     mec


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  • Dernièrement, un serpent de mer refait surface : la fin des blogs. Comme en toutes choses, des cycles plus ou moins longs rythment la vie des différents outils de communication. Plus la vitesse d’information augmente, plus l’information ressemble à une casserole d’eau bouillante avec ses milliers de bulles, comme autant de « tweet ».

    La prochaine étape, dans un futur plus que proche, sera la connexion avec notre cerveau, pour envoyer via l’interface idoine, le message formulé. (G**gle est déjà sur le sujet, mais de toute façon, sur quels sujets n’est-il pas ?).

    Donc, les blogs ont une baisse de régime, c’est sûr. C’est vrai que la disponibilité du blogueur et son envie d’écrire sont largement responsables de la vie de son blog. Il est plus facile de balancer dix messages ultra-courts par jour que d’écrire autant d’articles dans le même temps. Les deux procédés sont différents, se complètent, mais leurs cycles n’ont rien de comparables. On ne peut pas comparer tous les supports et accuser les uns d’alimenter la désertion des autres. Derrière chaque écrit, un mec ou une nana (mais jamais un poisson rouge) pense et répand le produit de sa réflexion. Parfois c’est génial et parfois c’est merdique. Qui a dit « comme en ce moment ? ».

    Je me souviens avoir eu de longues périodes où l'article mensuel a prévalu. Et oserai-je le dire, article ultra court car je ne voulais pas que la plateforme du blog après 30 jours d’inactivité, affiche des pub dans tous les sens. Sinon, j’aurais pu laisser comme certains, plusieurs mois durant, le blog en jachère…

    Mais aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Mon rythme d’écriture sur le blog suit de près mes autres écritures. C’est le fait de partir plusieurs semaines dans le sud, qui modifiant mes habitudes, impose une autre façon de vivre que celle de la capitale.


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  • Pourquoi ai-je tant de mal au fil des années à supporter mes semblables ? On peut trouver un tas de raison de circonstances, de lieux, de temps, mais la question reste posée. La réponse est-elle simple ? Peut-elle tenir en un paragraphe, une ligne, un mot ? Tout dépend de ce que vous attendez comme réponse rassurante.

    Pourquoi vient-on me soûler avec des avis dans un ordre imposé (*) ? J’en ai rien à foutre, et si moi j’ai envie de commencer par B puis suivre avec C et finir avec A. Ah, cette sacro-sainte logique de ceux qui savent et qui édictant des règles ne supportent pas que l’on en chamboule l’ordre. Ils ont toujours l’impression de ne pas être considérés.

    C’était pour une histoire idiote de volets…

    La prochaine fois je ferme ma gueule et je laisse faire, sauf que cela ne se fera pas, car j’ai pas les sous !

    (*) Edit. Certes, j'avais sollicité ces avis. Mais je voulais savoir quelles solutions, mêmes bâtardes, on pouvaient envisager. Donc faire travailler nos méninges pour intégrer les aléas et les mauvaises habitudes locales... Ça n'a pas marché.


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  • Cette année, pas d’orange sur les arbres donc pas de confitures. En revanche la prune jaune sauvage est prolifique, donc confitures en cours…


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  • Fête nationale (fête de la fédération 14 juillet 1790). Je me pose la question depuis longtemps sur cette commémoration : doit-on continuer à célébrer sous sa forme actuelle (militaire) une révolution sanglante — faudrait pas l’oublier — qui apporta son lot de principes républicains et lança fièrement « Liberté-Égalité » (le "Fraternité" viendra plus tard), puis plongea dans une guerre civile pendant dix ans avec ses épisodes plus ou moins horribles et calamiteux pour dire stop et se lancer dans l’empire ?

    Puis replonger dans une monarchie, puis une autre, puis une république, puis un autre empire et puis encore et encore des républiques avec leurs cortèges de conflits et de conquêtes du pouvoir.

    Vous remarquez que je n’utilise pas le terme « démocratie », honteusement mis en avant et au goût du jour au XIX° siècle. Pourquoi ? Pour une seule raison, nous ne sommes pas une démocratie, mais une république représentative.

    Et cela change tout ! Une fois donnée votre voix, l’élu en fait ce qu’il veut ! Ou presque, avec toutes les nuances et les dérives possibles, sans pragmatisme. Et commence alors le jeu des girouettes qui osent vous dirent : ah, mais nous nous ne bougeons pas, c’est le vent qui tourne…

    Comme le dit si bien 1loup.net :

    L’Oligarchie ploutocratique est au pouvoir ! (1) :

    Je vais vous lire une phrase de Sieyès, très vite, Sieyès : un fondateur du régime dans lequel nous vivons : ouvrez les guillemets, je n'invente pas, texto, c'est dans le Dire sur le veto royal, 7 septembre 1789 :

    « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi. Ils n'ont pas de volontés particulières à imposer. S'ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif, ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n'est pas une démocratie (et la France ne saurait l'être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

    Et emballé, c’est pesé, circulez, y’a rien à voir !!!

    A part ça, faut que je vous quitte. Faut que m’habille pour aller au Bal des Pompiers… Ben, quoi ? Les choupinoux pompiers sont superbes cette année et je me sens en grande forme…

    (1) Le site d'origine ayant disparu, je mets en lien l'archive de net (30-03-2024) : l-oligarchie-ploutocratique-est-au-pouvoir-ouvrez-les-yeux-bordel


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  • mec

    mec


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  • J’ai encore fait un rêve. C’était tellement réel que j’ai pu en garder une trace profonde après mon réveil. Mon cousin – un peu plus jeune que moi – a toujours retenu mon attention. J’ai toujours eu envers lui des sentiments tendres inavoués. Mais cette nuit dans mon rêve, je lui ai avoué ma faiblesse et mon amour. C’était curieux. Le lieu était neutre, une pièce dans les tons blancs et gris pale, sans mobilier apparent alors que je savais que c’était une chambre. Il me racontait ses dernières galères (dans sa vraie vie d’hétéro, d’ex-mari, de papa) et avait attendu ce moment là depuis fort longtemps, que je lui murmure un je t’aime. Maintenant, il savait qu’il allait être heureux. Je ne regardais et ne voyais que son visage rayonnant, ses yeux brillants et un sourire de bonheur.

    J’ai senti que ce rêve était incomplet, que je n’avais pas tout retenu comme d’habitude. Mais je ne me vois pas imaginer les manques.

    De façon parfaitement réveillé, j’ai pensé à lui toute la matinée. Pourquoi sa présence était si forte dans mon esprit ? A quel jeu jouait ma mémoire et mes sentiments pour lui ?

    La frustration est venue plus tard… et là c’est pénible, car depuis le temps que durent mes sentiments pour lui, je ne peux pas y échapper. Je le rencontre au gré de nos réunions familiales, où nous avons toujours beaucoup de plaisir à nous voir et à bavarder. Il sait de façon non formelle que j’ai des sentiments pour lui, mais ne joue jamais avec ça. C’est déjà pas si mal. Au moins je ne suis pas allumé et chauffé à blanc avec tout un discours allusif ou des gestes équivoques. C’est un tendre respectueux de mes envies.


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  • J’ouvre quelquefois un livre des citations, au hasard et je feuillette sautant d’un mot à l’autre. Ce soir je viens de repérer au mot « imiter » une phrase de Chateaubriand :

    « Un écrivain original n’est pas celui qui n’imite personne, mais celui que personne ne peut imiter ».

    Ça laisse une ouverture, non ? Vous avez quatre heures pour commenter !


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  • C’est drôle, je me souviens de nouveau de mes rêves quand j’émerge le matin vers 8 heures, et que je paresse jusqu'à 10 heures. Mes rêves sont de nouveaux en couleurs. Très construit, avec une véritable histoire, avec des gens que je connais, des garçons que j’ai aimés. Ce n’est jamais pesant et je me réveille complètement avec l’histoire en tête mais qui s’effiloche si vite… Quel dommage. Je suis serein pour attaquer la journée et mon premier café.

    Je vais essayer d’attraper le prochain rêve et de le garder un peu dans la tête. Un seul moyeu : le raconter dans un dictaphone… Mais n’ayant jamais tenté la chose, j’ai bien peur de n’avoir pas grand-chose à dire sitôt l’esprit redevenu plus clair ou moins endormi si vous préférez.

    C’est frustrant, je trouve.


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  • Je suis arrivé dans le sud comme chaque année. L’herbe coupée a séché depuis quelques semaines en tas informes sur une des planches du jardin. Aujourd'hui, dernier jour de brûlage, car l’interdiction les jours suivants fera rappliquer la maréchaussée si un filet de fumée s’élève dans l’air du village. Et maintenant que l’herbe chaude a été arrosée, les volutes de fumée plus acres se dégagent de l’ancien brasier. Je quitte le jardin en traînant derrière moi et sur moi également cette odeur de vieil âtre froid. Dire que tous les ans c’est le même rituel. On coupe, on entasse, on laisse sécher et on brûle. Et on se change. Je déteste la campagne !

    Me voici de nouveau en écriture. Il me souvient que lorsque "Le volet brisé" fut écrit il y a quelques années déjà, j’avais pondu (si je puis dire) les 150 pages manuscrites en cinq ou six semaines. Un texte brut par endroits, bien formulé à d’autres et le tout à la main avec mon superbe stylo à plume. J’avais constaté que la vitesse de la pensée s’accommode très bien du rythme de l’écriture manuscrite. Avec un clavier et six doigts à l’œuvre, vous ne pouvez évitez les coquilles et les fautes. D'où ces odieux retours en arrière. Je déteste aussi l’ondulation rouge du correcteur automatique qui surligne la faute. Comme je déteste le correcteur grammatical que je laisse vaquer à ses propositions de corrections idiotes quand la syntaxe littéraire et donc la forme grammaticale qui en découle, lui semble incongrue.

    Cette année j’ai ressenti en partant un manque. Il semblait que j’avais oublié quelque chose. Ce n’est qu’en arrivant à destination, enfer et damnation, que j’avais simplement omis d’emporter dans mes bagages mon stylo à plume (et à piston) et l’encre bleue-nuit adéquate. Donc, ou bien j’écris avec un stylo bille, encre bleue, (et ne dites pas ‘quelle horreur’ avec un air de vierge effarouchée ou avec un air de puceau gourmand) ou bien je tape sur ce put*** de clavier !
    Je me résous aux deux solutions selon mon humeur. Nous verrons bien à l’usage.


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  • Comme pas mal de blogueurs, l’écriture se pratique aussi ailleurs. Il existe beaucoup de sites – une multitude serait excessif – qui propose de mettre sa prose en ligne sous le regard des internautes. L’œuvre peut être en cours d’écriture ou terminée. Les commentaires possibles, les suggestions autorisées ou pas. Bref, la flexibilité à la carte est la règle.

    C’est ainsi qu’il y a quelques mois, j’ai découvert le site « espaces comprises » (http://www.espacescomprises.com/) (oui, en typographie, c’est féminin !) qui est une vraie caverne d’Ali Baba pour l’écriture et les expériences des uns et des autres. De là je suis parti sur un des sites où vous pouvez exhiber vos écritures !

    « Atramenta » (http://www.atramenta.net/), un site parmi tant d’autres, m’a fait découvrir une nuit un jeune auteur. J’ai lu son livre en cours d’écriture. J’ai posté quelques commentaires et suggestions. L’auteur, d’un commerce agréable, dans ses réponses, m’a donné envie d’en lire un peu plus de lui. Je ne peux pas définir son genre de littérature et je ne veux pas. Il écrit de la fiction, mais pas que, et aussi des textes plus poétiques, plus fictionnels, durs et tendres, romantiques et acides. Merde, il écrit bien et ses nouvelles sont agréables et prenantes à lire.

    Et après ? Et bien comme d’habitude, je suis épris de l’auteur, même si je sais que le coquin n’est pas seul dans la vie. Sa pensée est douce à mes neurones. J’aimerais bien le rencontrer. J’ai très envie d’avoir une de ces longues discussions – ou pas – à tiroirs et à digressions. Me confronter à un être sensible qui écrit comme un fou depuis pas mal de temps. Je vais continuer à lire ses écrits.

    J’essaierais de le contacter à mon retour dans la capitale. Pour l’été je vais continuer à écrire mes textes dans l’insouciance des cigales, mais la persévérance des fourmis. (c’est cohérent ou pas ?)


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  • expo augustePour commémorer le bimillénaire de sa mort, le Grand Palais et le musée du Louvre font revivre les grandes heures de l’empereur Auguste et l’effervescence artistique de son règne. L’image de l’empereur est alors omniprésente à Rome et dans les provinces. Une sélection de statues, reliefs sculptés, fresques, pièces de mobilier ou d’argenterie mais aussi la reconstitution d’une villa des pentes du Vésuve ou de tombes découvertes en Gaule révèlent les transformations du cadre de vie des Romains.
    (in : http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/moi-auguste-empereur-de-rome)

    Expo : « Moi Auguste, empereur de Rome », au Grand Palais. Plus qu’une expo sur l’empereur, c’est aussi un moment crucial de l’histoire romaine. Après de multiples guerres intestines pour prendre le pouvoir de la République, et d’instabilité sociale, voilà que nous basculons de la république à l’empire. C’est à travers le parcours singulier d’Octave (nommé Auguste plus tard) que nous assistons à la création de cette foutue « Pax Romana » et de la stabilité (relative ou pas selon les territoires) d’un empire qui marquera de façon durable les futurs pays. Ceux qui se formeront après la chute de l’empire d’occident puis d’orient.

    Fait remarquable de cette expo : les sculptures, les éléments de décorations des temples, les mobiliers, les trépieds (pliants s’il-vous-plait), les ustensiles, etc. Une grande richesse de témoignages après 2000 ans qui donne un petit aperçu de la vie romaine. Je doute qu’il en reste autant de notre 21ème siècle dans 2000 ans.
    Ne pas oublier aussi le testament d’Auguste, dont nous n’avons qu’une copie. En fait c’est un bilan politique, social, économique, juridique et militaire des quarante années de règne.

    « J’ai trouvé une Rome de briques, j’ai laissé une Rome de marbre… »

    Expo à voir pour les amateurs de l’antiquité. Et puis ils savaient vachement bien sculpter les mecs !

    Un petit tour à la boutique. Je n’ai pu résister à l’achat d’un livre simple et fort bien fait sur les mœurs, la cuisine, les banquets, les interdits, les codes sociaux. Composé de textes courts extraits des textes romains parvenus jusqu'à nous – sérieux, drôles ou cyniques - cet ouvrage se lit dans l’ordre que l’on veut. C’est très agréable.

    Pause déjeuner chez le japonais, puis direction le ciné.

    Pas grand-chose au programme. On se décide pour un Tom Cruise dans « Edge of tomorrow ». Je ne raffole pas de l’acteur, mais l’histoire a l’air de tenir la route. Finalement ce fut un bon cru. Entre SF et Anticipation (faudra qu’un jour on m’explique vraiment la différence), l’histoire est enlevée et pour une fois la fin tombe à pic. C’est pas si fréquent dans ce genre d’histoire.

    film edge-of-tomorrowDans un futur proche, des hordes d'extraterrestres ont livré une bataille acharnée contre la Terre et semblent désormais invincibles : aucune armée au monde n'a réussi à les vaincre. Le commandant William Cage, qui n'a jamais combattu de sa vie, est envoyé, sans la moindre explication, dans ce qui ressemble à une mission-suicide. Il meurt en l'espace de quelques minutes et se retrouve projeté dans une boucle temporelle, condamné à revivre le même combat et à mourir de nouveau indéfiniment… Avec Tom Cruise, Emily Blunt, Bill Paxton (in allociné)

    Dit comme ça, on se dit que bof, encore des extraterrestres et la Terre. Oui mais le surprise n’est pas là. La surprise est temporelle… et je ne vous en dis pas plus.

    PS. Lady S. était de la fête, bien sûr ! 


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  • Il m'arrive de suivre des écrivains amateurs (le mot n'est pas juste, en fait) dans leurs joies et leurs souffrances au fil de la plume. On peut lire, donner son avis, proposer des corrections, en bref, s'introduire dans l'écriture de l'autre. Le procédé est ambiguë. Jusqu'où peut-on aller ? Le savoir-vivre doit-il être présent pour nous éviter tout débordement ? Et si débordement il y a, est-ce la sincérité du propos qui nous pousse ?

    Je ne sais absolument pas répondre à ces questions. En fait, j'ai lu le début du bouquin mais impossible de continuer. L'auteur est en panne. Rien de dramatique, les coups d’arrêts sont choses normales. Je me sens frustré de ne pouvoir connaître la suite et c'est mis en moi une mécanique redoutable : chaque fois que je pense à cet ouvrage inachevé, une suite me vient à l'esprit. Jamais la même exactement, mais des suites avec leurs variantes, leurs bifurcations. Toute une construction uniquement en pensée, puisque je n'écris jamais la suite que j'imagine.

    Régulièrement, je pose la question à l'auteur " où en est-on ? ". Vous imaginez sa réponse " je suis bloqué ! ". Ou quelque chose du même genre. Et là une autre mécanique apparaît sournoisement : et si j'écrivais cette suite qui me fait tant défaut ? Je sursaute, comme émergeant d'un mauvais rêve. Il n'est pas question que je vampirise l'auteur. C'est contre mes principes. Sauf que je me méfie des principes. Ils ont l'art de vous enfermer avec de bonnes intentions et l'enfer, aussi, est pavé de bonnes intentions !

    Attendons encore que le géniteur de cette œuvre puisse reprendre la plume.


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  • mec


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  • Le temps un peu incertain du matin, ne m’a pas empêché d’atterrir à St-Germain-en-Laye. Lady S. avait organisé cette sortie. A St-Germain, un château, mastoc qui héberge depuis Napoléon III le musée d'Archéologie. Et c'est bien un château-fort mais amoindri des accessoires qui en faisait sa force.

    L'entrée était exceptionnellement gratuite ce jour là, mais Lady S. avait des billets d'entrée délivrés par son CE, que maintenant elle doit se faire rembourser.

    Nous voici en train de visiter la chapelle dont les sculptures significatives – des visages de la dynastie de Louis IX – sont sur les voûtes. Donc à cette distance on ne distingue rien...
    Puis visite des vestiges et objets de la Gaule gallo-romaine. On y découvre des objets, des bijoux, des agrafes magnifiques, d'un design digne de nos plus grandes créations contemporaines. Je ne peux m'empêcher de remarquer combien les objets usuels et communs (cuillère, louche, écumoire) sont décorés avec beaucoup de finesse et d'imagination. Au fond, un bijou était beau et un objet utile devait être beau également.
    Bien évidemment, les sculptures ou les sols de mosaïque provenaient de maison patricienne. Le pauvre bougre n'avait rien et n'aurait pu rien nous laisser. Et le plus extraordinaire de cette visite était qu'il n'y avait personne. Je dis bien personne d'autre que nous et deux ou trois gardiens ! C'est dingue.

    Déjeuner dans un petit restaurant suédois. Délicieux. Le ragoût de renne était un vrai régal.

    Et direction vers l'Abbaye de Chaalis, pour la journée de la rose. Nous avons un peu merdouillé pour y arriver mais cela valait le coup. Nous y reviendrons pour visiter le musée et l'abbaye.
    Des roses et des roses de toutes formes, couleurs et textures. Mais aussi d'autres fleurs, des plantes aromatiques ou pas, des outils de jardin, des paniers... Lady S. est reparti avec un rosier rouge pour son balcon et un pot de thym. Du coup je regrette de ne pas habiter l'immeuble moderne en face du mien, qui comporte un toit terrasse – déjà pourvu de plantes et arbrisseaux – accessible aux résidents du dernier étage...


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  • Déjà 8 ans, depuis le 28 Mai 2006 à 01:07, que ce blog tient debout. Certes, il a eu des faiblesses, mais il est toujours là !


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  • Lady S. dont je ne parlais plus dans mon blog ne lisait plus mon blog. Mais n'a jamais cessé d'être de nos sorties culturelles.

    Samedi, programme chargé, puisque le matin c'était l'expo "De Watteau à Fragonard", puis à l'heure du déjeuner, pique-nique à Versailles au Petit Trianon et promenade dans les jardins du Hameau de la Reine.

    Commençons par le matin. Direction le Musée Jacquemart-André. Vous ai-je déjà dit combien ce musée est difficile à fréquenter dès qu'il s'y trouve plus de 15 personnes par salle ?  Eh, bien ce fut le cas. Avec en prime trois groupes avec conférenciers et un gamin de trois ans s'initiant à l'art en émettant son avis à intervalle régulier. Nous avons donc fait cette expo en dépit du bon sens, en allant là où il y avait le moins de monde et en revenant sur nos pas régulièrement.

    Je vous laisse lire la présentation officielle: >(in le site du musée)

    Le Musée Jacquemart-André présente une grande exposition sur la peinture française du XVIIIe siècle et ses maîtres : "De Watteau à Fragonard, les Fêtes galantes". À cette occasion, il réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.

    Le terme de "fête galante" désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences.

    À la suite du maître, Nicolas Lancret (1690-1743) et Jean-Baptiste Pater (1695-1736) s’approprient les codes de la fête galante, qu’ils font évoluer. Ils ancrent ces scènes imaginaires dans la réalité en y reproduisant des lieux, des œuvres d’art ou des détails aisément reconnaissables par leurs contemporains. Les artistes les plus créatifs, comme François Boucher (1703-1770) et Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), donneront à leur tour une vision très personnelle des plaisirs de la fête galante. La poésie et la légèreté qui se dégagent de leurs œuvres s’accompagnent d’une recherche d’élégance et de raffinement propres à l’esprit rococo qui s’épanouit au siècle des Lumières, maniant avec brio les lignes courbes et les couleurs claires.

    Cela valait la peine de voir ces œuvres, si dispersées d'habitude. Car si la production fut intense, entre les à-coups de l'histoire et la volatilité du goût et des modes, il ne reste plus grand chose.

    Et en route pour Versailles.  (Louis Kevin et Cindy Antoinette ne sont pas venus...)(1)

    A midi passé, sur un banc abrité par les arbres de l'allée menant au Petit Trianon, nous nous installâmes pour le déjeuner.
    Lady S. avait confectionné des sandwich club à la truite fumé, concombre et sauce fromage blanc à la ciboulette. Une fraîcheur appréciée, suivie par des muffins au poulet et des brownies au chocolat fondant en dessert. Le tout arrosé d'une eau limpide et fraîche des sources d’Île de France !

    C'est plus qu'il n'en fallait pour repartir le pied léger pour une promenade dans le Domaine de Marie-Antoinette.

    Il est toujours agréable de redécouvrir des sentiers oubliés, d'admirer les carrés des potagers et d'imaginer rentrer dans une de ces maisons de contes de fées - dans le même style mais jamais identiques - avec leurs jardinets soigneusement plantés et entretenus. (La seule maison en accès libre est celle des toilettes publiques !)

    Temps superbe, sans nuage avec une douce chaleur, sans brise. Un occasion de reprendre vitamine D et bonne mine.

    A la sortie du jardin, détour au Petit Trianon. Rien de spécial, le lieu bien restauré, n'offre que peu d'objets à voir, si ce n'est quelques très belles porcelaines en vitrines. Puis en sortant, une pause à la buvette qu'Angelina, qui possède déjà son salon de thé au Château, a installé sur une estrade.

    La prochaine fois, nous essayerons les voitures électriques pour faire le tour du domaine. (Ben, quoi ? On n'est pas obligé de tout se taper à pied !)

    Déjà la fin d'après-midi pointe son nez. Nous retournons, Lady S. vers sa verdoyante banlieue et moi dans mon quartier parisien. Mais la journée n'est pas terminée. Dîner à 20h chez ma sœur avec des cousins. Repas simple, discussions sereines et dodo vers 1h00.

    (1) Pour ceux qui n'auraient pas compris... la pub des Apéri*cubes ? Ça ne vous dit rien ?


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  • J'ai craqué. J'ai filé vers la cité du cinéma pour voir Star Wars identities. L'expo est superbe et l'essentiel est là. Car en quelques dizaines d'années, beaucoup d'objets et de maquettes n'ont pas supportés l'épreuve du temps.

    Temps fort du parcours, une interactivité en 10 étapes pour construire votre identité, grâce à votre bracelet et aux bornes tactiles. Et vous voici un personnage. Votre identité est envoyé par mail et libre à vous de la partager sur les réseaux sociaux. Un public de tous âges avec une forte proportion des 30-40 ans suivie par les 40-50.

    Il est certain que cette saga a marqué à jamais plusieurs générations. Je vous ai pas dit que ma jeune nièce m'avait accompagné, car c'est aussi une fan.


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  • Me voila ! J'ai importé ici mon blog OB (lautremoi.over-blog.com). Ce fut fait en quelques minutes et sans bug ! Comme la structure était très simple chez OB, aucun problème majeur à l'arrivée chez Eklablog. Quelques ajustements de mise en page, de couleurs, un classique en somme.

    L'aspect général reste assez proche de l'ancien blog en attendant que je fasse un relooking plus complet.

    A bientôt.

    Smile. M. Jackson.


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