• un journée bien remplie

    Lady S. dont je ne parlais plus dans mon blog ne lisait plus mon blog. Mais n'a jamais cessé d'être de nos sorties culturelles.

    Samedi, programme chargé, puisque le matin c'était l'expo "De Watteau à Fragonard", puis à l'heure du déjeuner, pique-nique à Versailles au Petit Trianon et promenade dans les jardins du Hameau de la Reine.

    Commençons par le matin. Direction le Musée Jacquemart-André. Vous ai-je déjà dit combien ce musée est difficile à fréquenter dès qu'il s'y trouve plus de 15 personnes par salle ?  Eh, bien ce fut le cas. Avec en prime trois groupes avec conférenciers et un gamin de trois ans s'initiant à l'art en émettant son avis à intervalle régulier. Nous avons donc fait cette expo en dépit du bon sens, en allant là où il y avait le moins de monde et en revenant sur nos pas régulièrement.

    Je vous laisse lire la présentation officielle: >(in le site du musée)

    Le Musée Jacquemart-André présente une grande exposition sur la peinture française du XVIIIe siècle et ses maîtres : "De Watteau à Fragonard, les Fêtes galantes". À cette occasion, il réunit une soixantaine d’œuvres, essentiellement des peintures provenant d’importantes collections, le plus souvent publiques, françaises, allemandes, anglaises ou encore américaines.

    Le terme de "fête galante" désigne un genre pictural qui éclot au début du XVIIIe siècle, pendant la Régence (1715-1723), autour de la figure emblématique de Antoine Watteau (1684-1721). Dans des décors champêtres à la végétation luxuriante, Watteau met en scène le sentiment amoureux : danseurs, belles dames ou bergers s’adonnent à des divertissements ou à des confidences.

    À la suite du maître, Nicolas Lancret (1690-1743) et Jean-Baptiste Pater (1695-1736) s’approprient les codes de la fête galante, qu’ils font évoluer. Ils ancrent ces scènes imaginaires dans la réalité en y reproduisant des lieux, des œuvres d’art ou des détails aisément reconnaissables par leurs contemporains. Les artistes les plus créatifs, comme François Boucher (1703-1770) et Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), donneront à leur tour une vision très personnelle des plaisirs de la fête galante. La poésie et la légèreté qui se dégagent de leurs œuvres s’accompagnent d’une recherche d’élégance et de raffinement propres à l’esprit rococo qui s’épanouit au siècle des Lumières, maniant avec brio les lignes courbes et les couleurs claires.

    Cela valait la peine de voir ces œuvres, si dispersées d'habitude. Car si la production fut intense, entre les à-coups de l'histoire et la volatilité du goût et des modes, il ne reste plus grand chose.

    Et en route pour Versailles.  (Louis Kevin et Cindy Antoinette ne sont pas venus...)(1)

    A midi passé, sur un banc abrité par les arbres de l'allée menant au Petit Trianon, nous nous installâmes pour le déjeuner.
    Lady S. avait confectionné des sandwich club à la truite fumé, concombre et sauce fromage blanc à la ciboulette. Une fraîcheur appréciée, suivie par des muffins au poulet et des brownies au chocolat fondant en dessert. Le tout arrosé d'une eau limpide et fraîche des sources d’Île de France !

    C'est plus qu'il n'en fallait pour repartir le pied léger pour une promenade dans le Domaine de Marie-Antoinette.

    Il est toujours agréable de redécouvrir des sentiers oubliés, d'admirer les carrés des potagers et d'imaginer rentrer dans une de ces maisons de contes de fées - dans le même style mais jamais identiques - avec leurs jardinets soigneusement plantés et entretenus. (La seule maison en accès libre est celle des toilettes publiques !)

    Temps superbe, sans nuage avec une douce chaleur, sans brise. Un occasion de reprendre vitamine D et bonne mine.

    A la sortie du jardin, détour au Petit Trianon. Rien de spécial, le lieu bien restauré, n'offre que peu d'objets à voir, si ce n'est quelques très belles porcelaines en vitrines. Puis en sortant, une pause à la buvette qu'Angelina, qui possède déjà son salon de thé au Château, a installé sur une estrade.

    La prochaine fois, nous essayerons les voitures électriques pour faire le tour du domaine. (Ben, quoi ? On n'est pas obligé de tout se taper à pied !)

    Déjà la fin d'après-midi pointe son nez. Nous retournons, Lady S. vers sa verdoyante banlieue et moi dans mon quartier parisien. Mais la journée n'est pas terminée. Dîner à 20h chez ma sœur avec des cousins. Repas simple, discussions sereines et dodo vers 1h00.

    (1) Pour ceux qui n'auraient pas compris... la pub des Apéri*cubes ? Ça ne vous dit rien ?


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :