Toujours dans le sud. Encore coincé en confinement. Ne rien oublier avant de prendre la voiture pour faire des courses : masques, attestation, carte d'identité, permis, papiers du véhicule, CB, smartphone, clés maison, liste des courses, lunettes et des sacs à provisions !

J'ai tout bon ? Faut savoir que je me déplace d'habitude en oubliant parfois de prendre certaines choses (pas toutes en même temps) comme : papiers du véhicule, smartphone, clés maison, liste des courses, lunettes et sacs à provisions ! Et on se retrouve comme un idiot... Qui a dit : "ça ne change pas" ?

Bon, on se détend...

Nina Simone, I want a little sugar in my bowl

G. Verdi - II Trovatore, Le Fosche Notturne (Gypsies' Chorus)

(https://archive.org/details/tntvillage_569767)

Inutile de revenir sur la météo. A coté de l'épisode mortel en Provence, ici c'est un temps de saison normal. Et c'est sous une pluie intermittente que je pars à 12 km faire mes courses. Il est 17h00. Je ressors à 19h00, la nuit est là depuis un moment, et une pluie diluvienne m'attendait. Impossible de rouler à plus de 50 km/h.

Inutile de vous raconter le trajet de la voiture à la porte de la maison. A peine 25  mètres et ployant sous le poids des sacs, ma frangine avait eu l'idée de sortir un parapluie, ce qui nous a évité une douche à 15°C.

Je ne sais d'ailleurs pas ce que vient faire le cochon ici, mais bon. Il pleut des cordes...

Et pour me faire plaisir, j'avais décidé de boire un café au lait pour le petit déjeuner. J'ai mis la tasse sous la nespresso, puis un fond de lait, puis la capsule et là dans un geste malheureux, j'ai foutu la tasse par terre !

Morceaux de tasse dans un magnifique splash de lait sur carrelage rouge. Une merveille, une véritable œuvre d'art. J'ai même pas brailler. J'ai recommencé et j'ai dégusté mon café au lait.

Il m'est venu aussi dans la tête les nombreuses recommandations des voix autorisées, qui proclament haut et fort que le café au lait est du poison pour notre estomac et le reste. Qu'ils aillent se faire voir. Les uns supportent parfaitement le breuvage et d'autres pas. Et après ça, on généralise. 

Ah, tous ces emmerdeurs qui veulent notre bonheur, nous voir en bonne santé et nous imposer presque notre régime alimentaire, nous faire faire du sport, du vélo, etc. Ils pourraient de temps à autre nous foutre la paix. Car non contents de proposer, ils finissent par imposer les choix d'une minorité de dogmatiques, perchés, allumés et insupportables.

Je vais me refaire un café court !

Vents violents, pluies battantes, bourrasques, tout cela sur les trois derniers jours. Mon problème, c’est que les travaux extérieurs de maçonnerie en cours prennent un sacré retard et que le béton fraichement coulé se fait lessiver. Et on recommence le travail entre deux épisodes de pluie.

Aujourd’hui, le ciel est de nouveau serein. On peut reprendre.

Essayons de terminer au plus vite pour pouvoir rentrer début novembre. Sauf si un confinement nous bloquait sur place...

J’ai pensé à Sébastien. C’était son anniversaire le 12 septembre. Je n’ai pas de nouvelles depuis longtemps… Et il serait étonnant qu’il lise encore ce blog.

Bon anniv’ quand même et grosse bise.

Un magasin de matériel de maison (casseroles, grille-pain, cafetière, couverts, assiettes, etc.) a fermé l’année dernière. Situé près du magasin de bricolage et de Casino, à 20 km de chez moi, c’était parfait.

Plus de magasin, les autres étant beaucoup plus loin (70 km), je me suis rabattu sur les achats en ligne. Sauf pour Amazon avec qui je suis fâché depuis des années. Et puis les délais de 15 jours ou plus, très peu pour moi.

J’aurais préféré faire marcher le commerce de proximité plutôt que les plateformes de vente en ligne.

En attendant une solution locale, c’est le facteur qui livre les colis commandés. J’achète des marques connues, fabriquées ou assemblées de préférence en France, quitte à payer un tout petit peu plus cher.

J'ai pas pu résister ! J'ai encore acheté une montre. Solaire avec 4 bracelets en matière recyclée.

(Coffret Earth Day 3 aiguilles mouvement solaire, Edition limitée, composée d'un boitier en acier noir, d'un cadran noir sur bracelet en tissu bleu. Coffret fourni avec 4 autres bracelets tissu.)

Temps orageux avec éclairs et pluie. Un très très vieux poirier, qui donne des poires dures comme des cailloux, a perdu une de ses branches chargée de fruits. Du coup, il a une silhouette bizarre : il lui manque le "coté" droit. Ce qui veut dire que son équilibre n'est plus assuré et qu'il risque de tomber. A surveiller...

Le mien. Depuis le 8 septembre, j'ai un an de plus.

Siermond is Pasquale Autorino
(https://www.siermond.com/)

Le technicien d'Orange a débarqué ce matin. Svelte, silhouette tonique et musclée. A force de monter et descendre sur son échelle...

Il est brun et a les yeux bleus ! Tout comme le maçon, ainsi que le facteur.

Y aurait-il un nid de bruns aux yeux bleus, belles gueules et trentenaires, dans le sud et dans mon coin par dessus le marché ! Et je n'en saurais rien. Bizarre...

Cette fois-ci, c'est la machine à café ! Coule un pipi d'oiseau. Café = flotte. Bah ! Détartrage. Coule aussi mal. Inspection des capsules. Celles en plastiques ne sont pas déformées. En revanche, celles en alu sont déformées, amincies. Bizarre. Après un tour sur les forums, il s'avère que les capsules plastiques sont trop dures et peuvent fendre l'extracteur de la machine.

Conclusion : exit les capsules autres que celles en alu. Elles se déforment encore un peu de temps en temps, mais au moins le café coule normalement et c'est pas de la flotte. Espérons que ça tiendra jusqu'à notre retour. Si ça lâche avant, ce sera mirabelle au réveil. Ça booste sacrément (nan, je plaisante).

Le lave-linge ne veut plus tourner. Rien de bloqué. Vérification des charbons moteurs : comme neufs ! Mais le moteur ne tourne pas. Inutile d’insister. Si c’est la carte électronique, je ne touche pas. La machine est de 2004. On peut considérer qu’elle a fait son temps. Je suis bon pour une virée chez mon fournisseur préféré et en acheter une autre.

Il a fallu que je m’absente dans la matinée pour faire des courses. Je rentre sur le coup de midi et ma frangine m’annonce « ton facteur beau comme un dieu est passé ! »

Et merde. Loupé. J’attendrais mercredi...

Un pneu qui se dégonfle et moi qui fais 160 km sans m’en apercevoir, sauf en arrivant samedi soir en rentrant. Au fond j’ai failli me tuer moi et mes occupants que j’accompagnais à l’aéroport… Dans tous ces tournants, j’aurai pu perdre mon pneu. Et comme je n’arrivais pas à enlever la roue pour la changer, lundi j’ai demandé un remorquage jusqu’au garage à 12 km de chez moi !

Le mec a pris un maillet, a tapé plusieurs fois à l’arrière de la gente et hop, la roue s’est décoincée. Il arrive qu’un peu de rouille coince la jante quand on a pas enlevé la roue depuis longtemps. C’était la première fois que j’avais ça. L’autre pneu arrière était aussi en mauvais état.

Bref, j’ai fait changer les deux pneus arrières. Et on repart sur les routes.

Anniv de ma frangine. Au menu : jambon cru local, dorade de méditerranée au four, herbes aromatiques et citron, pommes de terre et fenouil braisé, salade, fromage affiné de brebis, puis fiadone en dessert. Vin rouge.

Déjeuner délicieux.

Pas de photos. Nous avons tout mangé avant !

Quoi de plus normal en cette saison. 30°C dans la journée, mais 14°C la nuit. Le pied ! Fenêtre ouverte, on dort bien.

Quelques travaux de jardinage (tailler les gourmands), mais tôt le matin avant que le soleil tourne. Après, on reprend le soir, dès que le soleil est derrière la montagne.

Rien de spécial.

Enfin arrivé ! Grand ménage, installation, remise en route des utilités, etc. Heureusement qu'à mi-altitude, il souffle un léger vent qui rend plus supportable la chaleur.

Le plus pénible étant le ravitaillement. Douze kilomètres pour rejoindre le Casino. Surprise ! Leader-Price est venu s'associer et tous les rayons sont chamboulés. J'ai mis une heure et demi pour faire mes courses qui en temps normal ne me prennent que 45 minutes. Fermeture à 21h soit, mais la chaleur vers 19h est de 31°C et la voiture était en plein soleil. C'est en repartant que je me suis aperçu qu'il fallait que je recharge le module de la clim.

Dans les jours qui viennent, je serai chez le garagiste...

En attendant, j’essaye de remettre le jardin en état après le vagabondage effréné des vaches et des sangliers. Deux mois avant mon arrivée, j'ai fait monter deux murs qui interdisent les divagations animales. Depuis des années que cela dure, il était plus que temps. Les trois arbres fruitiers sont bons pour une taille réparatrice. Les fruits ? Pour la saison prochaine avec de la chance.

A suivre...

Je pars pour le sud dans une semaine. Plein de choses à faire avant le départ. Le problème est de ne rien oublier à Paris. J'ai donc fait un pense-bête long comme le bras. Très utile quand la mémoire supporte mal la chaleur actuelle dans la capitale.

À suivre...

L'éléphant est un animal que je connais depuis ma naissance. J'avais dans mes jouets un éléphant en ébène noir, provenant de mon grand-père. Cet éléphant est toujours là.

Au fil des années, je n'ai pas collectionné ces pachydermes, mais il se trouve que j'en possède un petit en bois noir, un autre en résine noir-brillant, un en céramique tout en couleurs, un en presse-papier et le dernier offert par ma soeur. Une merveille en ébène, de bonne taille.

Il a fière allure et trône près de mon lit, la trompe relevée. Ça porte bonheur aux dires des Indiens (en Inde). Qu'il en soit ainsi !

[Edit du 30/07] : Je viens de retrouver un cale-porte décoré d'un éléphant bleu !

Je vous le dit, 2020 est une année pourrie.

En mai, je me paye une crise de vésicule. Du coup, l'hosto en urgence et on vire la vésicule. Je ne peux résister à faire un blague idiote : " Je ne risque plus de me faire de bile ! ". Retour maison et on surveille sa bouffe.

En juillet, rebelote avec ma vessie. Infection ? Ben non. Fièvre de cheval et hop, encore l'hosto. Je ne bois pas assez et ça stresse mon pauvre corps... Ils en ont profité pour me faire un test "Covid" par le nez et une radio pulmonaire. Tout va bien. J'ai rien. Retour maison avec des gélules et on continue à surveiller sa bouffe et son hydratation.

A part ça, tout va très bien Madame la Marquise ! OK, c'est rétro, ringard, has been et plus personne ne doit plus écouter Ray Ventura, Youpi !

Tout va très bien Madame la Marquise - 1935

J'ai cassé un verre en le sortant du lave-vaisselle. Du verre partout et la galère pour tout ramasser. J'épluche une pomme et hop une coupure du doigt. C'est fou ce que ça saigne. Suis-je maladroit ou est-ce que je dors debout ? Et pour couronner le tout, D.J. — mon voisin dans le sud — vient de mourir d'une crise cardiaque. Et dire que je me faisais une joie de le revoir, car l'été dernier je suis resté au nord de la Loire.

(Film de 1985)

Vous souvenez-vous que dans ce superbe film il y a une œuvre de Mozart ?

Mozart - Clarinet Concerto In A Major, K. 622 II. Adagio

[ in https://archive.org : Mozart - Clarinet Concerto In A Major, K. 622 II. Adagio ]

Nostalgie ou redécouverte ?

The Carpenters – They long to be close to you (1970)

[ in https://archive.org : The Carpenters – They long to be close to you (1970) ]

Samedi dernier, escapade dans l’Yerres, jusqu’au domaine de Caillebotte.
Lady S. est du voyage et c'est aussi notre chauffeur.
La maison du domaine a été réaménagée et remeublée. Une restauration réussie quand on sait l’histoire chahutée suite à la vente de la maison après la mort de la mère des frères Caillebotte.

Une explication complète nous présente l’origine du domaine depuis le XVe siècle, ses différents propriétaires et notamment l’acquisition en 1860 par Martial Caillebotte, père, pour en faire sa résidence familiale d’été. Paris est devenu très bruyant et invivable ! Le Baron Haussmann a lancé les grands travaux dans la capitale. Le père déploiera toute son imagination, dans le courant romantique du XIXe, pour faire de ce lieu un havre de paix.

L'expo présente aussi tous les artisans et leurs techniques de restauration à travers un film documentaire.

Le domaine se déploie dans un vaste jardin à l’anglaise traversé d'un cours d’eau navigable, des « fabriques » (bâtiments utilitaires). L’orangerie possède une façade néo-classique, par exemple. Il y a aussi un chalet suisse. C’est là que se trouve le restaurant en plein air où nous avons très agréablement déjeuné. Une glacière sur un monticule, une chapelle, un grand jardin potager et mille autres choses.

Trois frères. Un curé : Alfred ; un peintre : Gustave ; un photographe : Martial. Mais Gustave et Martial ont beaucoup d’autres talents. Gustave est peintre, collectionneur, mécène, philatéliste, horticulteur et constructeur naval (régates). Toutes ses activités ne sont pas faites en bricoleur. Les sujets sont abordés et traités avec rigueur et ses expertises sont reconnues.
Quant à Martial, il est compositeur, musicien, philatéliste, photographe et dans ces domaines également, ses talents sont également reconnus.

Tout cela est présenté dans plusieurs pièces de la maison. Vous dirais-je que j’ai un faible pour la peinture de Gustave ? C’est évident.

Illustration :
Gustave Caillebotte - Régates à Argenteuil (1893).
Photographe : Bergmann & Heuer - Kunsthandel.

En savoir plus :
http://www.proprietecaillebotte.fr/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martial_Caillebotte
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Caillebotte

Test covid-19 négatif avec les bâtonnets qui chatouillent ferme.

German Lazarev, mannequin, russe, 22 ans.

J'ai pas pu résister. J'ai encore acheté une montre.

Le choix s'est porté sur une montre bleu-nuit de Tommy Hilfiger. La vendeuse me dit : " Vous savez ce modèle est pour femme... "Je la regarde et lui fait remarquer qu'au fil des années le diamètre des montres n'a fait qu'augmenter et que les montres pour hommes qui pourraient me plaire sont trop grandes à mon goût pour mon poignet !" Elle est d'accord : "Finalement, Vous avez raison, cette montre vous va bien. " Bonne commerçante, mais elle a raison.