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le troisième ...
(Suite du post précédent)
Finalement il m'aura fallu à peine 3 jours dans les transports pour lire les 290 pages de « Invisible » de Paul Auster.
Ce n'est pas uniquement la maîtresse du mécène qui est « sulfureuse » comme le présente l'éditeur, c'est ce roman. On a l'impression que sur la voie de la complexité relationnelle, du sexe et de la mort, tous les coups tordus sont permis ou presque.
Les personnages qui évoluent sous nos yeux sont en noir et blanc, coté clair et coté obscur. Et cela fait une sacrée histoire, patiemment et inexorablement poussée vers des destins mortels. La mort du corps, de l'âme, de l'amour. Il n'y a aucune rédemption possible. Au moment où la cible semble à portée de soi, elle a déjà disparue. Tout se croise et s'entrecroise dans un temps discontinu mais ne désarme pas le lecteur et l'incite à aller à pas forcés au bout de l'histoire.
Demain je prends un jour de repos. J'ai tellement de choses à faire et c'est si calme au boulot...
mise en ligne 23:55
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