• reprise

    Le dernier texte était du 7 février et à aujourd’hui il s’est écoulé 134 jours.

    Je n’ai rien fait. Confiné comme tout le monde, je me suis adapté. Mes sorties étaient calibrées sur mesure. J’avais tellement à faire que pour une fois je n’ai pas glandé comme d’habitude. Nettoyage des répertoires bourrés de photos en double, triple et même quatre exemplaires. De 9000 environ, je suis redescendu à 2800. Mais je crois qu’il y a encore des doublons. Ce qui est sûr c’est que beaucoup de photos sont sans aucun intérêt. Après le nettoyage quantitatif on va passer au qualitatif. Puis nous ferons un choix judicieux pour en faire quelques tirages. J’aime les albums photo.

    Deuxième chantier : tout ce que j’ai pu écrire aussi bien sur mon PC que dans des cahiers ou sur des feuilles volantes. Le tri est redoutable. Souvenir et nostalgie de l’écrit sur papier. Vous l’avez retapé sur le PC, mais vous avez envie de garder la trace de cette écriture manuscrite à l’encre bleu-nuit un peu passée qui vous rappelle l’atmosphère de ce jour-là.

    Et puis, une sortie à Chantilly. De peur d’avoir du monde pour visiter les lieux, Lady S. et moi franchissions les grilles du domaine de Chantilly dès l’ouverture – vers 10h15.

    Le château me paraissait plus grand à l’intérieur, lors d’une visite il y a de nombreuses années. Beaucoup de choses à voir et à admirer. Des tableaux et encore des tableaux. Notamment une collection très fournie de Clouet. De belles faïences, de belles pendules de cheminées. En revanche les marbres des cheminées étaient trop veinés de couleur différente. Je ne suis pas fan. Vous voyez les couleurs d’une tranche de saucisson ? Eh bien, un de ces marbres en avait toutes les couleurs. C’est peut-être sacrilège aux yeux de certain de dire cela, mais c’est ce que j’ai vu et ressenti.

    Ballade dans les deux jardins : le jardin anglais qui déroulent ses allées le long de cours d’eau peuplés d’oies et de canard et autres bestioles. Le grand canal long et large, propice à faire de l’aviron. Et enfin l’autre jardin moins tourmenté où se trouve un hameau (celui-là même qui inspira Marie-Antoinette). C’est à cet endroit que nous nous installâmes pour le déjeuner. Froid gras, confit de canard, et dessert avec le crème Chantilly ! La vraie ! Celle dont la consistance est tout à la fois légèrement ferme, légère, goûteuse et ô combien addictive… Le canard, qui vagabonde en liberté, est très intéressé par notre déjeuner.

    Promenade digestive en remontant vers le château, puis retour vers Paris. Seul regret : les Grandes Écuries ne sont ouvertes que le week-end. Mais nous reviendrons.

    Quelques photos sur Flickr : Chantilly.

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