Qui se souvient encore des achats par correspondance ?

En discutant avec ma sœur, nous évoquions ce sujet quand je me suis souvenu des vieux papiers de mes grands-parents et arrières grands-parents, des catalogues des grands magasins de Paris ou des établissements et commerces célèbres - dans le sud - à qui l'on envoyait un courrier manuscrit avec son mandat ou chèque pour le paiement.

Une belle écriture avec des pleins et des déliés, formés à la plume sergent-major et avec de l'encre bleue ou noire.

Une adresse des plus simples : Grands Magasins de la Samaritaine, rue de Rivoli, Paris !

C'était avant les VPC (vente par correspondance) du nord de la France, les *** Suisses, la ***edoute et consorts.

Puis venait l'attente du colis tant espéré. Dix jours, voire deux ou trois semaines pour certains articles.

L'époque rendaient les déplacements difficiles si les marchandises désirées étaient à 300 km de votre domicile. Mais ne croyait pas qu'on se limitait aux articles de mode, ou aux fournitures de bureau. Le vin, les conserves, se commandaient de la même façon. Et si vous vouliez du beurre de qualité, les établissement d'Isigny vous envoyait sur commande une boite en métal - parfaitement hermétique - de beurre doux ou salé !

Et aujourd’hui. Nous faisons la même chose avec nos achats en ligne. En très rapide. Commandes et paiements sont instantanés. La livraison dépend encore de beaucoup de paramètres, mais ça s'améliore. Sur ce plan là, je suis patient. Si on m'annonce "livraison dans 15 jours", pas de problème.

Dernièrement, j'ai commandé du fromage en ligne à un fromager-affineur que je connais. Grande distance, certes, mais en 48h le colis était à ma porte. Là, je reconnais que la démarche est un peu excessive. Mais le plaisir était là. Je ne ferais pas cela tous les mois, mais à l'occasion, si vous ne trouvez pas sur place ce que vous voulez, le commerce en ligne est une solution.

Il faut dire que dans mon coin, c'est le désert pour certaines choses aussi simples qu'une imprimante basique, par exemple. Il est certain que l'habitude de vivre à Paris où tout est à portée de main ou presque, rend les choses plus difficiles ailleurs. Dans un village de 500 âmes et un super-C*sino à 21 km (aller), l'offre est réduite. Et faire 80 km (aller) pour acheter un produit quelconque est une dépense de temps et d'essence inutile.

Confinement ou pas, isolement ou pas, désert ou pas, nous consommons en achats par correspondance. Au fond, rien n'a vraiment changé sur le principe. Seules les modalités et les outils sont nouveaux.

Prochaine étape ? Et pourquoi pas une imprimante 3D chez l'épicier du village pour avoir certains produits fabriqués en direct sur place ?

Et pourquoi pas la téléportation ? Une commande et hop ! Votre colis arrive dans votre salon ! Science-fiction ? Attendez de voir le futur...

A bientôt chez vous. Téléportation pour un diner demain à 20h.