• sculpture...

    Brancusi, sculpteur (1876-1957)
    Constantin Brancusi né en Roumanie en 1876, entre à l'Ecole des arts et métiers de Craïova en 1894 puis à l'Ecole des Beaux-arts de Bucarest en 1898. En 1904, il arrive à Munich avant d'arriver à Paris où il obtient son diplôme des Beaux-arts en 1907. De 1916 à 1957, Constantin Brancusi possède plusieurs petits ateliers juxtaposés, Impasse Ronsin à Paris.
    En 1956 il lègue son atelier (oeuvres achevées, ébauches, meubles, outils, bibliothèque, discothèque, photographies...) à l'État français, à la condition que ce dernier le reconstitue dans l'état où se trouvera l'atelier à la mort de l'artiste. Une première reconstitution partielle a lieu en 1962 dans le musée au Palais de Tokyo. Sa réplique exacte est réalisée en 1977, à l'extérieur du Centre G. Pompidou.
    [source : http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-brancusi/ENS-brancusi.htm]

    Cette reconstitution est trop propre, trop blanche, l'atelier n'est plus dans son "jus". Il y a un coté un peu aseptisé qui dérange. Y avait-il un juste milieu entre ce coté atelier tellement vide de vie de Brancusi et une reconstitution hollywoodienne ? Je ne sais pas.

    Une peinture moins blanche, plus subtilement patinée eu mieux convenu aux œuvres lumineuses et entassées.
    L'atelier s'ouvre sur ses trois volumes, derrière d'immenses baies vitrées. On ne peut pas circuler dans l’exiguïté de l'atelier et donc tourner autour des œuvres. On peut encore moins les toucher. Seul l’œil a droit de cité en ce lieu.
    La main ne peut pas toucher les courbes sensuelles du marbre, sentir la densité charnelle du bois, saisir au bout des doigts, les yeux fermés, cette volupté si particulière des matières « inanimées ».

    Le parallèle peut paraître osé, mais c'est la même chose avec le mec que vous apercevez. On regarde, on observe, on se laisse aller au fantasme, mais on ne se lève pas pour mettre la main sur son pectoral si bien dessiné. Il y a le risque d'une réaction non souhaitée....

    Alors que toucher une sculpture, ne présente pas de risque et je me suis senti frustré. Donc dans les deux cas je suis frustré.

    A moins de draguer le visiteur choupinou qui visite l'atelier et qui ressort aussi frustré que moi !

     

     

    mis en ligne 21:00


  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Juin 2007 à 08:19
    Allons allons....frustré toiiiiiii ? lol...
    Même si il est clair que un atelier ne devrait jamais être reconstitué ainsi ...sachant que l'on ne peut présenter au public quelque chose de si " clean " il faut laisser alors l'imagination jouer...alors qu'avec ce choupinou de Ryan Carnes on peut tout oser....ou du moins essayer ...!
    2
    Litany
    Dimanche 10 Novembre 2013 à 01:55
    Litany
    MDR !! j'adore tes emplois du mot "choupinou" ! XD
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