• rip

    C'était ce matin. La famille s'éclaircit mais pas le cimetière, à six mois d'intervalle pour cette foutue année.
    Et moi qui rechigne de plus en plus à participer aux fêtes de noël et de fin d’année quand elles veulent absolument déployer leurs fastes forcés et leurs libations impératives, vous comprendrez que le cœur y est encore moins en ce moment. Sauf si je décide de me déchirer la tête.

    Dans la Grèce antique, les décès et les funérailles donnaient lieux à des fiesta d'enfer. Je vous assure que Bacchus savait inonder de breuvages fermentés tous les hôtes présents. Mais c'est pas pour autant que cela me redonne une humeur festive.

    C'était une de mes tantes. Elle s’appelait Philomène. Ça ne s'invente pas, je vous assure. Quand les traditions familiales n'osent pas se défaire des prénoms des grands-parents ou arrières grands-parents ou autres, vous récoltez deux ou trois générations plus tard des prénoms exotiques. Moi, j'aimais bien son prénom original et sa personnalité pétillante. Après, selon les époques de votre vie, c'est perçu très différemment. Ce prénom n'aura pas de suite immédiate. Aux deux générations suivantes, ce sont des garçons. C'est tout pour aujourd'hui.


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