• Nagisa Oshima s'est éteint le 15 janvier. Ce réalisateur japonais - chef de file de la nouvelle vague dans son pays - s'était très vite rendu indépendant après le scandale soulevé en 1960 pour son film « Nuit et brouillard du Japon » (film sur le renouvellement du traité américano-japonais)

    Souvenez vous : c'était lui aussi qui avait réalisé « L'empire des sens » qui fit encore un nouveau scandale à sa sortie en 1976.

    Mais pas que cela. Il avait aussi produit plus de 50 films cinéma et télévision, dont 2 longs métrages qui nous parlent plus particulièrement : « Furyo » en 1983 et « Tabou », son dernier film, en 1999.


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    Furyo :

    Dans un camp de prisonniers japonais, à Java en 1942.

    Un univers clos avec une discipline de fer. La liaison entre les japonais et les prisonniers de toutes cultures se fait par l'intermédiaire du lieutenant-colonel Lawrence, ancien diplomate.

    Un japonais, le sergent Hara, est devenu son ami. Le capitaine Yonoi, attiré par l'anglais, fait tout pour rallier les deux hommes dans sa vision masochiste. Lui-même restant de marbre et impassible.

     


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    Tabou :

    Un magnifique androgyne fait son entrée dans une milice de samouraïs Shinsen Gumi. Cette arrivée suscite un tel engouement chez les autres hommes qu'elle donne lieu à des crimes, des suspicions et des meurtres. Si ce film bénéficie d'une image et d'une distribution digne d'un grand film romantique, sa musique intrigante et entêtante, ainsi que la pâleur incroyable de l'acteur principal, triste et inquiétant, font de Tabou (Gohatto) un vrai film policier, une quête imaginaire qui plonge le spectateur dans un univers peu connu : le tabou de l'homosexualité. (in wikipédia)

    19:33


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  • Pendant que certains courent les bonnes affaires avec les soldes d'autres en profitent pour courir expo et ciné.

    La neige sur Paris a quelque peu ralenti la course effrénée des parisiens du samedi.

    A la séance de cinéma de 10h30, nous n'étions qu'une cinquantaine de spectateurs dans une grande salle de 400 places. Ce qui fait que le dernier film de Quentin Tarantino « Django Unchained » fut apprécié dans de bonnes conditions. C'était bien du Tarantino pur jus. Un démarrage tout en douceur pour mener une action pleine de fureur, de feu et de sang ! Le sujet de l'esclavage le plus dramatique était périlleux. L'Amérique n'a pas le même regard que le notre sur cette histoire particulière de son histoire. Malgré le thème, on est entraîné dans cette saga où outrances et humour coexistent, où le raffinement et la pire cruauté s'entrechoquent, le tout servi par des acteurs superbes dans leurs rôles.

    Infos in Allociné

    django-Aff-1 Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs. Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…

    Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

    Un film de Quentin Tarantino avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Kerry Washington, Samuel L. Jackson, Jonah Hill, Don Johnson, Walton Goggins.


    EXPO

    Et dans la foulée, déjeuner de sushis et direction la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent. Expo des œuvres du portraitiste Jacques-Emile Blanche, peintre du XIXè siècle quasiment oublié aujourd'hui.

    JE-Blanche-expo-YSL La Fondation en présentant - dans des ambiances de l'époque - les œuvres du peintre, rend à Jacques-Émile Blanche la notoriété dont il bénéficiait de son vivant. Portraitiste incontournable, il a fréquenté les artistes, les intellectuels, et les grandes figures de son temps. L'expo rassemble 70 œuvres de sa période d'avant 1918 dans un décor Belle Époque où l'on pourra rencontrer les Proust, Gide, Rodin, Cocteau, Debussy, Stravinsky, Degas, Mallarmé, Louÿs, Claudel, Stravinsky, Joyce, Olga Caracciolo, Anna de Noailles, etc.

    Il est intéressant de lire les textes présentés dans lesquels Blanche évoque la problématique de cette photographie naissante qui semble lui ravir l'art du portrait.

    A lire le très bon article illustré sur un autre blog : www.lesdiagonalesdutemps.com/article-du-113793974.html (lien mort)

    [edit-1] mars 2017. Ce blog n'est plus. Mais j'avais préservé le contenu de la page originale que vous pouvez retrouver ICI (nouvelle fenêtre)

    [edit-2] novembre 2017. La page sur Jacques-Émile Blanche est de nouveau en ligne sur "http://lesdiagonalesdutemps.blogspot.fr/", mais il manque je crois une image...

    23:55


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  • Le blog « Ad Virgilium » découvert il y plusieurs mois au détour de la toile m'a séduit pour plusieurs raisons : son design, son contenu et le ton. Un design épuré qui ne vous détourne pas de l’essentiel : le contenu. Un contenu toujours bien écrit, le sujet développé intelligemment et juste ce qu'il faut. Les posts peuvent paraître longs, mais il n'en est rien. Ou vous dites un minimum de chose ou vous la fermez ! Lecture conseillée (lisez aussi la description de l'auteur dans sa rubrique « A propos »).

    14.27


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  • Rituels de fin d'année, rien de magique, pas de lutins ni de fées mais des bulles, des paillettes et les vœux répétés sur des variations infinies au téléphone, en mail, en sms, sur les réseaux sociaux ou pas, sur les médias, sur la toile, partout et omniprésents.

    Soit. Encore une fois, je sacrifie mon encre pour vous dire (non pas joyeux noël, j'ai zappé celui là) que 2013 soit pour vous tous une bonne et heureuse année !

    Voilà. C'est dit et qu'on y revienne pas.

    Grosse bises, quand même !

    15:40


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