• Il y a quatre jours, cafouillage à la sortie du métro en rentrant chez moi. Un charmant jeune mec se trouve coincé au portillon de sortie et j’étais sur ses talons. Toute la file recule pour passer sur l’autre sortie et forcément nous échangeons deux mots. Il y a trois jours en partant du boulot j’arrive sur la quai de la gare. Une silhouette attire mon attention : le jeune mec de la vielle. Incroyable : nous bossons tous les deux dans la même zone à 23 km de nos domiciles du 15 arrondissement de Paris. Je monte dans le même wagon. Et chacun de nous salue l’autre d’un bonsoir discret à peine audible. Le train n’est pas bondé. Je continue à lire mon bouquin, pendant qu’il continue à écouter sa musique. Mon portable sonne. Il a le même Iphone blanc que moi. Puis à l’arrivée Gare Montparnasse, le flot grouillant de passagers se déverse dans le métro puis sur ce tapis roulant interminable... Soudain, mon jeune mec me double d’un pas super rapide, tourne rapidement la tête et me lance un « bon noël ». J’ai à peine le temps de répondre. Il a filé. C’est le soir du réveillon et tout le monde est pressé. Au revoir bel inconnu. A la prochaine dans le train où nous pourrons discuter et faire connaissance.

    Et dire que je bosse encore cette semaine. J’ai prévu de m’éclipser plus tôt, si je peux, un jour dans la semaine. Nous ne sommes pas très nombreux. Je ferai le compte demain.

    mise en ligne 23:55


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    Joyeux Noël !
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  • Samedi 19
    Quel battage ! Que de superlatifs ! Agaçant au possible. C’est à ce moment que je me suis mis à douter pour voir Avatar. Et puis me faire taxer de 3 euros pour se coller une paires de lunettes 3D ne m’enchantait guère.

    Et puis finalement, je voulais bien le voir en 2D à l’UGC.

    2h40 de film mais aussi de plaisir. Faut faire un peu abstraction de cette manie des américains à faire des films avec les vrais bons, les vrais méchants, des militaires bornées, les gentils qui aident, ceux qui deviennent des héros et le happy end. A part ça ? 2h40 sans ennui et une super balade plus que dépaysante !

    Mais c’est vrai que ce film est superbe. Cette planète, Pandora, que l’on découvre dans sa faune, sa flore et ses habitants est une vraie découverte. Les Na’vi sont très élégants. Je suis même tombé amoureux de l’avatar, c’est dire. Au point que j’ai trouvé en sortant du cinéma que notre civilisation était bien terne et brutale. Faut dire que la cohue à Montparnasse entre tous les cinémas et les courses pour noël, rendait la navigation chaotique.

    Conclusion : si vous aimez le fantastique, les autres mondes, le cinéma, alors allez voir ce film. Je me demande si je ne vais pas aller le revoir en 3D, moi !
     

    avatar1 Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
    Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...

    Réalisé par James Cameron avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi, Joel Moore, Wes Studi, CCH Pounder, Laz Alonso. (extrait in allocine)

    Mis en ligne 20:34


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  • Retour dans les salles noires. Cette fois ci pour le film « Hors du temps ».
    (Titre original : The Time Traveler's Wife)

    horsdutemps1 Synopsis : Clare aime Henry depuis toujours. Elle est convaincue qu'ils sont destinés l'un à l'autre, même si elle ne sait jamais quand ils seront séparés... Henry est en effet un voyageur du temps. Il souffre d'une anomalie génétique très rare qui l'oblige à vivre selon un déroulement du temps différent : il va et vient à travers les années sans le moindre contrôle sur ce phénomène, et sasn savoir à l’avance si il sera avant ou après l’événement précédent.
    Même si les voyages d'Henry les séparent sans prévenir, même s'ils ignorent lorsqu'ils se retrouveront, Clare tente désespérément de faire sa vie avec celui qu'elle aime par-dessus tout...

    Réalisé par Robert Schwentke, avec Eric Bana, Rachel McAdams, Ron Livingston.



    Entre Science fiction, drame et romance, on se laisse capter par le sujet. Le temps : notre grande obsession quoique on en dise. Le thème est traité sans délire d’effets spéciaux, sobrement, mais avec juste ce qu’il faut d’intensité pour aller jusqu’au dénouement...

    J’ai toujours été fasciné par le temps. Je me souviens que le premier contact avec cette dimension fut la lecture de « La patrouille du temps » de Poul Anderson, écrit en 1960. (Manse Everard est engagé auprès d’une entreprise comme ingénieur. Officiellement. Officieusement, il est engagé par la plus incroyable entreprise qu’il ait connue : celle-ci est spécialisée dans le voyage dans le temps. Et son travail va consister à faire partie de la patrouille du temps : vérifier qu’aucun voyageur du temps mal intentionné n’est allé perturber le passé...). Le temps a passé et je ne sais pas si aujourd’hui, ce livre n’a pas un peu vieilli. Mais le concept était très sympa.



    Dîner annuel chez Lady S avec les mêmes adorables énergumènes qu’en 2008. Cuisine inventive et goûteuse. Ambiance toujours déconnante et chaleureuse et retour jamais trop tardif ce qui évite les états comateux sur le dimanche.



    Vu à la télé le film canadien « C.R.A.Z.Y » que j’avais loupé lors de sa sortie en 2006, allez savoir pourquoi. 

    crazy1 25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde, quatrième d'une famille de cinq garçons. Famille de banlieue sans histoire avec une mère aimante et un père un peu bourru, mais fier de ses garçons. Le début d'une belle enfance, où se succèdent les Noël et les anniversaires avec l'éternel solo du père Beaulieu chantant Aznavour, Emmène-moi au bout de la terre, les séances de lavage de voiture en plein air et les visites au casse-croûte pour Zac, le chouchou de son père pour une fois.
    C'est le début de C.R.A.Z.Y., le récit d'un petit garçon puis d'un jeune homme pas comme les autres, qui va jusqu'à renier sa nature profonde pour ne pas perdre l'amour de son père.
    Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur.


    J’ai adoré !

    mise en ligne : 23:40
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