• Vendredi 13
     
    C'est un jour comme les autres et pourtant ... on joue dans l'espoir de gagner la cagnotte, on aime se faire peur avec les films du même nom, on invente toutes les raisons de faire des choses qui sortent de l'ordinaire, car la chance n'est pas banale, sinon elle ne se nommerait pas ‘chance' ... Il y aussi ceux pour qui le vendredi 13 est un jour maudit. Allez comprendre. Chacun met ses rêves à sa sauce et vendredi 13 ou pas, la terre continue de tourner.

    Livre
     
    Salon du Livre du 13 au 18 mars avec une nocturne le 17. Je pense que j'irai faire un tour. C'est pas très loin quand on habite déjà Paris.
     
    Malhorne - T.2

    Je suis arrivé dans le dernier quart du tome 2 de Malhorne. Ici l'histoire se passe sur plusieurs fronts avec des intérêts identiques mais des buts différents selon les protagonistes. Et ils sont nombreux. Le récit coule et accroche suffisamment pour que ma lecture dans le train me paraisse trop courte et que je sois tenté de continuer à lire en marchant. Exercice peu recommandé dans la foule.








    Encore un départ

    Nico (un autre Nicolas), quitte la société aujourd'hui. Hier à l'heure du déjeuner, pot de départ très chaleureux et convivial entre ceux qui restaient, les licenciés en cours de départ et Nico démissionnaire. Cela faisait un drôle de mélange quand on y pense. Les adieux seront pour cet après-midi.
    A ce rythme là, nul n'est besoin d'envisager un autre plan de licenciement. La boite se vide elle-même de sa substance sans coûter un sou ! Le DG (Directeur général et non pas Dolce & Gabana) va pouvoir rendre des comptes moins rouge si ça continue.
    Déménagement dans un mois. Je continue à ranger, trier, jeter et dans cette folle ambiance de merde, j'ai l'impression que je vais moi aussi partir demain alors que ce n'est absolument pas le cas. C'est bizarre, mais on s'habitue ... pour l'instant.
     

    mis en ligne 12:11


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  • Crise et pas crise, ça énerve !

    En général, je n'aime pas aborder des sujets d'actualité. L'actualité est volatile et puis quand on se lance, il faut être conscient qu'on en dira ou trop peu ou pas assez avec tout ce que cela entraine comme interprétations. Donc ce sera plutôt un coup de gueule.
    En ce moment je plains sincèrement ceux qui se trouvent dans des situations difficiles. Le plan de licenciement dans notre société arrive à sa fin. Nous déménageons dans un mois. Mais rien ne dit que nous aurons encore un boulot si aucune commande n'arrive. Les miettes ne nous font pas vivre, tout juste survivre. Mais pour ceux qui restent nous touchons sans problème nos salaires. Et j'entends certains se plaindre de la crise. Là je m'énerve. Pourquoi ils se lamentent alors qu'ils ne sont pas touchés directement ? Ils me disent que la bouffe est devenue chère, mais sont incapables de dire ce qui est plus cher et par rapport à quoi. Et d'expliquer le pourquoi et le comment. De remonter en 2000, de balancer des théories, des hypothèses, de répéter des analyses à moitié entendues ça et là, etc. Et de se plaindre encore en balançant : « ah, j'aimerai pas être à leurs places » Un comble !
    D'autres me disent qu'ils font plus attention. Ben oui, moi aussi je fais attention et ce depuis des années, ce qui me permet d'aller encore au cinéma. Un budget ça se gère, non ?
    En revanche, ceux pour qui c'est très serré et qui vont être au chômage dans un mois, ne se plaigne pas autant, font face, ont des idées et ne se laissent pas abattre. Et je les soutiens, eux, pendant que j'engueule les autres pour leurs lamentations indécentes et leurs jugements stupides. Et en plus ils me font la tête.
    C'est dans des moments particuliers qu'on voit ce que sont les autres. Ils se dévoilent et parfois c'est pas joli, joli .... « Ce sont des rats » s'exclame une collègue qui part dans quelques jours...


    Seb de nouveau en ligne .... téléphonique.

    Cela faisait un bail que je n'avais pas entendu la voix du chéri au téléphone. Opération du genou, un ligament merdique et un croisé. Cela l'oblige à rester arrêté pendant un certain temps. Interdiction de poser le pied par terre pour le moment. La rééducation suit son cours, mais pas de reprise du boulot avant 2 mois, je crois. Son employeur en a profité pour lui envoyer un petit courrier pour un « entretien préalable » avant licenciement. L'employeur a évidemment trouvé une faute pour justifier son geste. Cela ne préoccupe pas plus Seb, qui le moment venu mettra en œuvre sa redoutable stratégie (redoutable, je suis pas sûr). Conclusion : si je veux le voir, faut que je bouge .... Allez, on ira le voir pour une fois.


    Quand les sites pro mettent des choupinous

    Pour mon boulot, j'ai besoin de naviguer chez nos fournisseurs sur le net. Là, il n'y a rien de très original. Mais quelques fois, la page d'accueil est pourvue d'êtres humains. Chez Legra** qui fait dans l'électricité, j'ai été accueilli un matin gris par un sourire et des yeux rieurs. Voilà.


    Du soleil dans les cordes

    Redécouverte de cette mélodie.
    Isaac Manuel Francisco Albéniz, né le 29 mai 1860 à Camprodon (Province de Gérone, Espagne) et mort le 18 mai 1909 à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques, France), est un pianiste et compositeur espagnol. Musicien précoce - premier concert à quatre ans - turbulent et fantasque, il deviendra particulièrement renommé pour ses œuvres pour piano inspirées de la musique folklorique espagnole. Francisco Tárrega transcrivit pour la guitare un grand nombre de ses pièces. Ces transcriptions participent aujourd'hui grandement à la renommée d'Albéniz.
    (in wikipédia)

    Et voici à présent Asturias issue de la Suite Espagnole, transcrite pour la guitare et interprétée par John Williams.

    A découvrir sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=GY5y4Rp3tU8

    From one of the oldest and greatest royal palaces, the Alcazar in Sevilla, Spain Isaac Albeniz - Suite Española Nr. 1, Op. 47: Nr. 5, Asturias (Leyenda) John Williams – classical guitar

    mis en ligne 01:01


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  • Je ne suis pas des plus actifs en ce moment, mais plusieurs sujets occupent mon temps et mon énergie. J'écris la suite de textes abandonnés il y a quelques temps. 

    Tom et Mat étaient passés à Paris vers les fêtes. Mais leur séjour éclair n'avait pas permis d'organiser un dîner. Mat est revenu il y 10 jours et a osé me téléphoner 2 heures avant son retour aux US pour me proposer de boire un café juste avant le décollage. Je l'ai envoyé au diable ... J'allais pas me taper un aller-retour Paris-Roissy pour 10 minutes. C'est bon quand on a 20 ans, qu'on est follement amoureux. Du coup j'ai reçu dimanche un très long mail (c'est une habitude chez lui et chez Tom) où il me raconte pleins de choses, qui franchement auraient pu attendre jusqu'à son prochain séjour. Il est toujours stupide de culpabiliser pour des choses sans grande importance, du moins à mes yeux. Je connais ces deux zèbres depuis des années. Ils ont toujours l'impression qu'ils me blessent quand ils promettent et qu'ils ne tiennent pas. Je ne vois pas où est le problème quand c'est pour un dîner, un café ou une chose banale de la vie. Ils sont moins cool que moi et certainement moins pragmatiques. J'ai quand même répondu au mail de Mat : 3 lignes seulement. Il a du se sentir soulagé, l'imbécile. 

    - Livre -
    J'ai repris mes lectures. Cette fois ci je me suis lancé dans la lecture d'une saga de 2000 pages (en 4 volumes) sur les conseils de Lady S : « Malhorne » de Jérome Camut. Classé dans le genre roman par l'éditeur, mais étant plus proche de la Fiction (ou/et Fantasy), je reconnais que j'appréhendais un peu ce genre de livre. J'ai été un gros lecteur de SF et d'anticipation et je m'en étais éloigné. Mais là, je ne suis pas déçu. J'ai dévoré le premier volume dans mes trajets en train pour aller bosser. Et en une grosse semaine, j'ai avalé les 700 premières pages. Et comme le net fourmille d'infos sur l'auteur et sa tétralogie, inutile que je vous raconte en résumé la chose.


    Gran Torino
     Film réalisé par Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Bee Vang, Ahney Her

    Synopsis
    Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
    Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables - à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains "qui croient faire la loi", de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino...
    (extrait in Allocine)

    C'est une histoire brutale, aussi bien dans les actes que dans les paroles et les sentiments. Mais c'est aussi et surtout une histoire de rédemption. L'histoire d'un homme qui porte en lui un lourd fardeau et si lourd qu'il ira jusqu'au sacrifice pour se racheter.
    Admirablement distribué et joué, un film à voir sauf si on n'aime pas Clint Eastwood.

    mis en ligne 01:17 


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