• Je suis en vacances et j'en profite ! Je suis en période boulimique culturelle et bouffe. Si lire, aller au ciné ou voir une expo est sans danger ou presque, je vous assure que les marrons glacés, les pates de fruits et autres fantaisies sont redoutables. Et comme chaque année, je ferai la liste - la mini liste - de mes résolutions pour la nouvelle année ! Mais en attendant ...

    - EXPO -
    Jackson Pollock et le chamanisme

    (in site pinacothèque)
    La fascination éprouvée par Pollock pour l'art amérindien et ses rituels, ainsi que leur influence sur son travail n'ont jamais été véritablement étudiées.
    L'exposition se penche sur cette question essentielle. Elle montre l'idée que Pollock se faisait de l'inconscient comme illustration des rituels indiens et du chamanisme. Avec des dessins et tableaux importants puisés dans son travail abstrait et semi abstrait, elle sera la première à illustrer ses images et ses formes en les comparant à l'imagination chamanique, dont on ne connaît pas grand-chose, tout en admettant son existence.

    De Pollock, figure majeure de l'expressionisme abstrait américain, on a souvent en tête ses "dripping". L'expo présentée alterne entre objets amérindiens et tableaux et nous propose une nouvelle lecture, audacieuse et originale de son œuvre.
    L'exposition est déroutante et difficile à "lire" par moments. Mais il faut éviter de vouloir intellectualiser. Se laisser porter par les formes et les couleurs. Laisser son esprit et son œil observer. Un début de compréhension viendra plus tard.

    - CINE -
    Louise Michel
    (in Allocine)
    Quelque part en Picardie, le patron d'une entreprise de cintres vide son usine dans la nuit pour la délocaliser. Le lendemain, les ouvrières se réunissent et mettent le peu d'argent de leurs indemnités dans un projet commun : faire buter le patron par un professionnel.
    Réalisateurs : Gustave Kervern et Benoît Delépine.
    Acteurs : Yolande Moreau (Louise); Bouli Lanners (Michel) et Benoît Poelvoorde

    En prise avec la réalité, ce film traite le sujet avec truculence, outrance, et un décalage qui le rend comique, déjanté, farfelu, cruel. C'est un bon film qui ose, qui vaut la peine d'être vu et qui change du reste des productions.

    - LIVRE -
    L'accroissement mathématique du plaisir
    (sur amazon.fr)
    Présentation de l'éditeur
    Science-fiction, fantastique et fantasy... Catherine Dufour aborde l'ensemble de ces domaines avec un égal bonheur et s'affirme ici comme une nouvelliste de tout premier plan. Au programme : des préfaces signées Richard Comballot et Brian Stableford, vingt récits dont sept inédits, une postface de Catherine Dufour, un entretien, une bibliographie exhaustive. L'Accroissement mathématique du plaisir, qui réunit vingt nouvelles dont "L'Immaculée conception", lauréate du Grand Prix de l'Imaginaire 2008, est son premier recueil.
    L'auteur
    Catherine Dufour est née à Paris en 1966. Le Goût de l'immortalité, son premier roman de science-fiction, paraît en 2005. Succès, tant public que critique: le livre remporte peu ou prou l'ensemble des prix littéraires dédiés au genre - Grand Prix de l'imaginaire, Prix Rosny Aîné, Prix Bob Morane, Grand Prix de la Science-Fiction Française...

    Vingt nouvelles à longueurs variables. Mais dont le ton est différent. L'écriture aussi. Parfois, on se demande si on lit le même auteur. L'écriture est parfaite, construite, y compris quand le texte parait plus familier dans la façon de raconter. Quelques thèmes plongent à la frontière du trash ou de l'horreur, d'autres sont plus légers et certains sont franchement drôles et délirants.
    Livre intéressant à lire et que l'on peut déguster en tranches.

    mis en ligne 23:29


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  • C'est rapide. On a à peine le temps de voir les mecs. On clique sur replay, forcément .....
    PS. Le fichier est un mp4. Si besoin, mettez à jour votre flash-player ou utilisez VLC media player.




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  • Burn after reading

    Osborne Cox, analyste à la CIA, est convoqué au quartier général de l'Agence en Virginie : il est viré. Cox ne prend pas bien la nouvelle et décide de rentrer chez lui à Georgetown pour écrire ses mémoires et noyer ses ennuis dans l'alcool. Sa femme a une liaison avec un marshal branché sexe et jogging. Il y a aussi la coach d'une salle de gym obsédée par sa prochaine opération esthétique et son collègue sympa et à l'intelligence limitée. A cause d'un CD avec des infos secrètes, toutes ces existences vont se télescoper.


    Et là les frères Cohen, réalisateurs, vont imaginer une histoire loufoque, déjantée où le ridicule ne tue pas les acteurs mais nous fait marrer. Une comédie, bien ficelée, avec de l'absurde et de l'humour. Un bon moment.


    Avec : George Clooney ; Brad Pitt ; Frances McDormand ; John Malkovich ; Tilda Swinton ; Richard Jenkins ; Elizabeth Marvel

     
    mis en ligne 23:23


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  • Depuis la dernière fois.
    Rien de spécial. Non pas que je n'ai rien à vous dire, mais mon esprit était ailleurs et un peu de désordre s'y était installé.

    Je continu à mettre de l'ordre dans mes écrits sans véritablement savoir où cela me mènera. Mais entre deux, je continue à suivre les projets de mon cousin. Ladys S est toujours là pour nos virées ciné ou expos.
    Depuis le dernier post j'ai lu, et vu plein de choses. Il faut en profiter quand le temps est incertain et maussade, que les choupinoux ne sont pas à l'horizon et que votre vie professionnelle ressemble à un tas de boue.
      

    - LIVRE -
    Maurice-G Dantec, « Babylon babies », livre de 719 pages

    2013. Un mafieux sibérien collectionneur de missiles. Un officier du GRU corrompu et lecteur de Sun Tzu. Une jeune schizophrène serai-amnésique trimbalant une arme biologique révolutionnaire. Des scientifiques assumant leur rôle d'apprentis sorciers et prêts à transgresser la Loi. Une poignée de soldats perdus à l'autre bout du monde, se battant pour des causes sans espoir. Des sectes post millénaristes à l'assaut des Citadelles du savoir. Des gangs de bikers se livrant à une guerre sans merci à coups de lance-roquettes. De jeunes techno-punks préparant l'Apocalypse. Un écrivain de Science-Fiction à moitié fou prétendant recevoir des messages du futur. N'ayez pas peur.
    (4ème de couv.)

    Entre roman noir et science-fiction, mais on sent bien que l'auteur à des obsessions et des marottes. Il y a quand même des longueurs même si le rythme est présent et que quelques descriptions hard émaillent le récit. Les protagonistes sont bien campés dans une grande saga violente et brutale et dense. Je n'ai pas vu le film qui a été tiré de ce livre et je n'irai pas le voir.
    Le livre ne m'a pas assez emballé outre mesure. L'auteur invente des mots et des notions dont on sent bien qu'il a tenté d'extrapoler - sans convaincre - les dernières avancées de la recherche en général.


    - FILM -
    « Musée haut Musée bas »

    Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, un ballet de Saintes Vierges, des gardiens épuisés par Rodin, un ministre perdu dans une exposition de sexes, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des Impressionnistes, touristes galopins galopant d'une salle à l'autre, passager clandestin dans l'art premier, Picasso, Gauguin, Warhol, ils sont tous là dans ce petit monde qui ressemble au grand, dans ce musée pas si imaginaire que ça, valsant la comédie humaine jusqu'au burlesque.

    Je pense qu'il est inutile de présenter ce film qui a bénéficié d'une promo intensive.
    J'ai bien aimé ce film, bourré de sous-entendus, et de situations à peine imaginaires.


    - FILM -

    « Le Jour où la Terre s'arrêta »
    Avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly, Kathy Bates Plus...
    Remake de « Le Jour où la Terre s'arrêta »

    L'arrivée sur Terre de Klaatu, un extraterrestre d'apparence humaine, provoque de spectaculaires bouleversements. Tandis que les gouvernements et les scientifiques tentent désespérément de percer son mystère, une femme, le docteur Helen Benson, parvient à nouer un contact avec lui et à comprendre le sens de sa mission. Klaatu est là pour sauver la Terre... avec ou sans les humains.
    Comme c'est un remake, on ne va pas en faire une montagne. C'est gentil, sans plus, avec les méchants, les bons, les héroïques, les innocents et tous les rôles tellement convenus qu'on sent bien le happy end. Un bon moment quand même grâce aux acteurs.


    - EXPO -
    Expo au Grand Palais « Emil Nolde »

    Première rétrospective en France consacrée à Emil Nolde (1867-1956), l'un des représentants majeurs de l'expressionnisme allemand. Cette exposition ambitieuse réunit quatre-vingt dix peintures et soixante-dix aquarelles, gravures et dessins.
    L'ensemble est présenté selon un parcours chronologique découpé en douze sections thématiques (La montagne enchantée, Un pays, Années de combat, Tableaux de bibles et légendes, L'oeuvre graphique, Nuits de Berlin, Welt, Heimat, « Phantasien » et « images non peintes », La mer).
    Pour le grand public, ce sera donc une découverte ; pour les connaisseurs, une occasion unique de voir rassemblés des tableaux provenant du monde entier et illustrant la totalité de l'œuvre.

    Jour de moisson (1905)







    Crépuscule (1916)









    Une vraie découverte. L'affiche de l'expo est sombre et c'est dommage, car E. Nolde est aussi un peintre de la couleur. Celle qui claque, qui vous surprend, qui vous donne un plaisir de l'œil avant tout le reste.
    A voir car je ne pense pas que nous aurons autant d'œuvres de cet artiste avant longtemps.


    - EXPO -

    Expo au Petit Palais - La culture zen s'expose au Petit Palais.
    L'exposition « Shôkokuji, Pavillon d'or, Pavillon d'argent. Zen et Art à Kyôto».
    Grâce à 80 œuvres d'art, du XIIe au XVIIIe siècle, sélectionnées parmi les trésors artistiques de trois des plus célèbres temples zen de Kyôto et jamais encore présentées en Europe, cette exposition sera l'occasion pour le public français de découvrir la culture Zen en ses multiples composantes, au-delà des visions occidentales ou parfois réductrices.
    Une caractéristique essentielle du Zen au Japon étant la transmission directe de la Loi (Dharma) de maître à disciple, une première section révèlera les portraits peints ou sculptés des maîtres zen ainsi que des calligraphies zen appelées bokuseki ou « traces d'encre », supports fondamentaux de l'enseignement spirituel.
    Les traditions cultuelles sont représentées par d'imposantes peintures de divinités et figures sacrées datant des XIVe et XVe siècles, accompagnées d'objets rituels d'une grande force esthétique.
    Essentielle à la culture zen, la peinture à l'encre sera présente grâce à des chefs-d'œuvre des maîtres du XVe et du XVIe siècle : Shûbun (XVe), Sesshû Tôyô (XVe), Kanô Motonobu (XVe-XVIe).
    Apparaîtront ainsi les liens étroits entretenus par les moines zen avec la culture savante de leur temps, les poésies et la littérature chinoise notamment.
    L'évolution de la cérémonie du thé sera évoquée par de magnifiques objets ayant appartenu au 8e shôgun Ashikaga Yoshimasa (1436-1490), grand amateur d'art et commanditaire du Pavillon d'Argent, Gingakuji. En complément figureront des œuvres liées aux deux très célèbres maîtres du thé du XVIe et XVIIe siècle : Sen no Rikyû et Genpaku Sôtan. En explosion picturale finale, des peintures des maîtres du XVIIIe siècle - Itô Jakuchû, Maruyama Ôkyô, Ike no Taïga - ouvriront aux mondes du paysage, des fleurs et des animaux réels ou fantastiques.
    Un parcours introductif construit par les photographies contemporaines d'Hiroshi Moritani révélera au public la vie quotidienne des acteurs actuels de la tradition spirituelle zen.


    Exposition très riche et très dense sur une civilisation fascinante.
    Cette exposition reste difficile, même si l'effort d'explication est là.


    - EXPO -

    Expo au Petit Palais - « Kurosawa, dessins »
    Akira Kurosawa, (1910-1998) est universellement connu comme un des cinéastes les plus éminents de la seconde moitié du XXe siècle. Mais connaissez-vous le dessinateur Akira Kurosawa ?
    Grâce à une rétrospective inédite en France, regroupant 87 dessins, conçus pour ses derniers films, le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, souhaite révéler au public le fabuleux dessinateur qu'il a aussi été.
    Cette exposition révèle une facette méconnue du cinéaste, dessinateur exceptionnel, mettant le trait et la couleur au service d'une force émotionnelle rare. Elle permet au visiteur de parcourir la carrière du maître en cheminant parmi ses dessins, sorte de parcours initiatique, thème cher à Kurosawa.

    Ces dessins ne peuvent se résumer à un travail préparatoire à la réalisation de ses films.
    Conçus comme des œuvres autonomes, ils sont accessibles à tous y compris à ceux qui n'auraient pas la chance d'avoir vu ses films. Synthèse originale des cultures orientales et occidentales, par leur force expressionniste, ces dessins reflètent la personnalité de Kurosawa, son enracinement dans le patrimoine japonais comme son admiration pour l'art de Van Gogh, Cézanne, Chagall ou Rouault et la lecture de Shakespeare, Dostoïevski ou Tolstoï.

    Descendant de samouraïs, Kurosawa est né dans le Japon de l'ère Meiji. C'est indéniablement cette atmosphère particulière et son environnement qui le poussent très tôt à assouvir sa soif pour l'art occidental. Après avoir été tenté par une carrière de peintre, il s'oriente vers le cinéma. Ce n'est qu'en 1978 que Kurosawa recommencera à peindre. Les dessins du film "Kagemusha" (l'ombre du guerrier) l'aideront à trouver les fonds nécessaires à la réalisation de son film qui relancera sa carrière en France. Il recevra d'ailleurs la palme d'or au festival de Cannes et le césar du meilleur film étranger.
    Le grand cinéaste nous a laissé également quelques clefs pour décrypter les étapes d'un processus créatif complexe : « Il y a une multitude de choses auxquelles je pense lorsque je dessine des story-boards. Le cadrage de l'endroit, la psychologie et les émotions des personnages, leurs mouvements, l'angle de camera nécessité par la capture de ces mouvements, l'éclairage, le costume et les accessoires [...] Si je n'ai pas pensé aux spécificités de toutes ces choses, je ne peux pas dessiner l'image »

    Découverte d'un artiste dans ces différentes facettes. J'ai beaucoup aimé. Cette façon de voir le monde (ses films) en dessinant et en peignant est fascinante. Et puis ce mélange des influences occidentales et orientales qui rend ses œuvres universelles.
    A voir sans retenue.


    - EXPO -

    Expo au musée Jacquemart-André : « Van Dyck ».

    L'expo retrace les grandes étapes de la carrière d'Antoon Van Dyck (1599-1641) à travers un genre où il excella : l'art du portrait. En rassemblant les toiles les plus marquantes des grands musées européens et américains, cette exposition met à l'honneur un peintre auquel les musées français n'ont jamais consacré d'exposition à caractère monographique.
    Elève de Rubens et inspiré par l'école italienne, il met au point son propre style à mi-chemin entre l'héritage de son maître et le modèle du Titien. Brillant portraitiste de Cour, il peint les membres de la famille royale d'Angleterre et tout particulièrement le roi Charles Ier. Cette expressivité mélancolique et élégante séduit l'aristocratie anglaise et nous offre une superbe galerie des grandes figures de l'Europe de son temps et plus particulièrement de l'Angleterre des Stuart
    .


    Van Dyck - Portraits des princes palatins : Charles-Louis Ier, électeur, et son frère Robert.

    Ce sont les deux seuls choupinoux de l'expo ! Le tableau présenté est beaucoup plus beau que cette piètre reproduction. A voir si on aime ce genre de peinture élaborée et soucieuse de donner bonne figure aux sujets. Malheureusement, les pièces où sont présentées les œuvres sont petites et vu la foule, il est quasiment impossible de prendre de la distance pour admirer un tableau.
    On peut tout même visiter le reste du musée qui présente de très belles collections.


    - EXPO -
    Expo au Grand Palais - « De Miró à Warhol. »
    La Collection BERARDO à Paris
    « Un musée d'art contemporain digne des plus grandes capitales européennes a ouvert ses portes au Centre Culturel de Belém, à Lisbonne. (...) La collection, qui peut rivaliser avec celles de la Tate Modern de Londres ou du Centre Pompidou à Paris, est la première du genre au Portugal.» Le Monde, 31 juillet 2007.  « Au-delà du Guggenheim» The Independent, 22 août 1998.
    José Berardo est l'un des plus importants entrepreneurs portugais. Animé par son désir de la partager avec le public, il signe, il y a deux ans, un partenariat avec l'État portugais. Sa collection riche de 862 œuvres, permet de « faire l'expérience du XXe siècle » selon ses propres mots.
    Plus de soixante-dix œuvres présentées au Musée du Luxembourg s'articuleront autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton...), l'un des axes majeurs de la collection pour la période l'avant-seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp...), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell...) et la création post-1970 (Schnabel, Stella...).

    Ca vaut le coup ! J'ai regretté qu'il n'y ai pas plus d'œuvres présentées, mais l'espace est vaste et il y avait peu de monde ce jour là, alors se promener dans la peinture du XX° siècle fut un vrai plaisir. Sauf que je n'aime toujours pas Soulages : il me fout le bourdon !


    mis en ligne à 17h30


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