• Samedi, Lady S. s'est pointé en coupé Mercedes (décapoté) en bas de chez moi. Waouuh !!! Et direction un centre commercial dans l'ile St-Denis. On a rodé parmi les boutiques. Lady S. a acheté des chaussures et moi rien du tout. Mais je reviendrai. Déjeuner léger sur place, mais en sortant une pluie s'était abattue sur nous. Notre intention de se balader jusqu'à Chantilly est tombée à l'eau (sans jeu de mot). Donc direction le ciné. Là j'ai pris le volant... un vrai moment de plaisir malgré la pluie. Comparé à ma ZX pourrie actuelle, y'a pas photo.


    Réalisé par Jean Becker
    Avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck.

    Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?

    Un bon film, sans prétention, mais très bien interprété.

    Rentré tranquillement à la maison en RER ! Soirée calme.

    En me levant dimanche, coup de fil pour la fête des mères pendant une heure. Puis déjeuner un peu décousu. En regardant autour de moi, J'ai trouvé que ma maison n'était pas terrible après mes vacances et une semaine de boulot. Grand nettoyage ! et avant qu'il ne pleuve je suis sorti vers 16h prendre un café. Mon lieu habituel était encore plein de monde et certains étaient attablés devant des burgers-frites ou d'assiettes géantes de crudités ! Mais mon serveur-choupinou n'était pas là. A la place un grand échalas, plein de bagues et un tatouage pas terrible. Seule sa voix douce et veloutée soulevait un intérêt. Je suis rentré un peu plus tard. Il était temps, la pluie était revenue.

    mis en ligne 23:55


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  • J'ai retrouvé dans mes archives informatiques des tas de fichiers en rapport avec les années 1995 à 2002 environ.

    A l'époque je vivais un peu en nomade entre une chambre au confort réduit et un grand loft.

    Dans ma chambre, je n'y passais que pour dormir. Pour tout le reste, ma vie sociale, professionnelle et amoureuse était ailleurs.
    J'avais un boulot qui m'occupant plus de huit bonnes heures par jours ne me laissait que la soirée et la nuit pour tout le reste. Et je vous jure que ma vie était plus que remplie.

    Le loft de 400 m2, était loué par mon cousin et sa copine. Ce lieu qui servait de galerie d'art située au dernier étage d'un ancien bâtiment industriel, servait aussi de studio de prises de vues de photos ou de cinéma. Il fallait bien avoir des ressources vu le prix du loyer ! Et c'est la copine de mon cousin qui gérait tout ce business.
    Quant à mon cousin, c'est une autre affaire. Peintre et sculpteur de son état, il produisait des œuvres dans une partie de ce lieu transformée en atelier. Oeuvres qu'il arrivait à vendre sans trop de difficultés. Inutile de précisez que le rythme de cet endroit était dicté par les impératifs de locations, les visites des acheteurs potentiels de tableaux et par les diners tous les soirs de la semaine où il n'était pas rare d'être plus de cinq ou six à table ou plus si des italiens ou des américains passaient par là.
    Nous avons même eu une période « pasta & piscine ». Tous les mardis rendez vous au loft. Notre troupe de cinq personnes dégustait une pasta avant de se propulser à la piscine (plus sauna et salle muscu) dans un établissement public du 5ème arrondissement et qui fermait après minuit. Vous pouvez imaginer le retour au loft vers 1h du mat, une petite tisane et tout le monde repartant vers ses pénates. C'est pour toutes ces raisons que mes nuits étaient souvent courtes.

    Ce fut une super période, d'autant que j'étais un tantinet amoureux de mon cousin ....
    Maintenant, plus de loft et mon cher cousin est quelque part sur la planète : c'est un grand voyageur, qui se pose dans un coin, travaille et repart. Un vrai nomade et aventurier.

    Donc en fouillant mes archives j'ai retrouvé la photo de ce tableau « sans titre ». Je ne sais plus qui en est le possesseur aujourd'hui, mais j'aurais bien voulu l'avoir.

      Sans titre III (pigments et liant sur toile - 90x146)

    mis en ligne 23:52 


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  • Je suis parti comme prévu le vendredi 2 mai. L'équation valises lourdes+faux mouvements = tour de rein ! Rien trop senti sur le moment, mais samedi 3 mai, cloué au lit et impossible de bouger jusqu'au mardi. Avec un rendez-vous chez le kiné le mercredi, tout ou presque devais rentrer dans l'ordre. Il va falloir que je fasse plus de dorsaux et d'abdos, ce qui avouons-le ne nuira absolument pas à ma silhouette....

    Pendant ces quatre jours passés au lit, entre sommeil et repas léger, j'ai bouquiné.
    Un livre amené dans mes bagages et trois autres pris au hasard dans les rayons de la bibliothèque.


    D'abord de Paul Auster (1947-), Brooklyn Follies (2005)

    Présentation de l'éditeur
    Nathan Glass a soixante ans. Une longue carrière dans une compagnie d'assurances à Manhattan, un divorce, un cancer en rémission et une certaine solitude qui ne l'empêche pas d'aborder le dernier versant de son existence avec sérénité. Sous le charme de Brooklyn et de ses habitants, il entreprend d'écrire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu'il a croisés, rencontrés ou aimés. Un matin de printemps de l'an 2000, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood, perdu de vue depuis longtemps. C'est ensemble qu'ils vont poursuivre leur chemin, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout le rêve d'une vie meilleure à l'hôtel Existence... Un livre sur le désir d'aimer. Un roman chaleureux, où les personnages prennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses - mais pour combien de temps, encore, en Amérique ?...

    Paul Auster vit à Brooklyn. Son œuvre, aujourd'hui traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud.


    suivi de La nuit de l'oracle (2003) du même auteur

    Présentation de l'éditeur
    Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr est de retour chez lui. Toujours aussi amoureux de sa femme Grace, il reprend lentement goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne plus jamais retrouver l'inspiration. Un matin, alors qu'il fait quelques pas dans son quartier, il découvre une toute nouvelle papeterie, au charme irrésistible. Sidney entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, presque dans un état second, Sidney commence à écrire dans le carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire. Ni que le réel lui réserve de plus dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise, La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au cœur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. Comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou pire encore, son origine.




    puis de Elizabeth von Arnim (1866-1941), Mr. Skeffington (1940)

    Résumé
    Fanny avait épousé un certain Mr. Skeffington et, pour des raisons jugées par elle impérieuses, elle en avait divorcé. Depuis - cela faisait plus de vingt ans - elle l'avait quasiment oublié. Mais soudain, à sa grande surprise, elle se mit à penser beaucoup à lui... D'ailleurs, elle sentait à chaque instant sa présence derrière chaque chose. Elle savait fort bien qu'elle aurait bientôt cinquante ans et, à une étape aussi cruciale de sa vie, quoi de plus naturel, se disait-elle, que de se retourner sur le passé ? Mais Fanny n'est plus la célèbre beauté d'autrefois qui, après un mariage sans amour vite suivi d'un divorce, a consacré sa vie à séduire un homme après l'autre. Et l'avenir lui fait désormais peur. Certes elle est très fortunée, son ex-mari, un riche homme d'affaires juif, ayant largement pourvu à ses besoins. Mais elle est seule, chacun de ses anciens soupirants s'étant éloigné. C'est alors que revient Job Skeffington qui avait eu le malheur de croire - précisons que nous sommes à la fin des années 1930 - qu'il pouvait retourner en Autriche, son pays d'origine. Et en quelques instants, la vie de Fanny va prendre un sens - enfin.



    et pour finir : Toute passion abolie (1931), de Vita Sackville-West (1892-1962).

    Présentation de l'éditeur
    "En un éclair lady Slane sentit que le puzzle éclaté de ses souvenirs venait de se reconstituer, comme le font des notes de musique éparpillées qui prennent soudain forme et redeviennent cette mélodie familière que nous portons en nous. Elle se retrouva sur la terrasse de la villa indienne désertée [...] où seuls quelques nuages de terre poudreuse s'élevant dans les airs indiquaient la direction d'Agra. Elle appuyait ses bras sur le parapet brûlant, faisant pivoter lentement son ombrelle. En fait, elle se tenait ainsi pour dissimuler son trouble car elle venait de se retrouver à l'écart de tous avec ce jeune homme à ses côtés." Le jour même de la mort de son mari Henry Holland, comte de Slane, lady Slane décide de vivre enfin sa vie. Elle a quatre-vingt-huit ans. Lady Slane surprend alors son entourage en se retirant à Hampstead, dans une petite maison aperçue une seule fois, et aimée aussitôt, trente ans auparavant. Dans sa nouvelle demeure, toute passion abolie par l'âge et le choix du détachement - elle a pris soin de prévenir ses enfants plus de visites familiales -, lady Slane se sent libre enfin de se souvenir et de rêver.

    Leonard Woolf (le mari de Virginia), son éditeur, considérait Toute passion abolie (1931) comme son meilleur livre. Des dizaines de milliers de lecteurs ont été touchés par cette vieille dame indigne, "adossée à la mort pour contempler la vie".

    Biographie de l'auteur
    Vita Sackville-West (1892-1962), écrivain francophile, a signé recueils de nouvelles et romans dont le plus célèbre, Au temps du roi Edouard (1930).


    Après ces lectures, le temps pluvieux et incertain pendant 15 jours ne m'a pas incité à autre chose que de scruter le ciel pour savoir si la pluie ma laisserait un répit pour nettoyer le jardin envahit par des herbes hautes dignes de la savane .... Et un petit tour chez ma tante pour un déjeuner en famille. Une visite rapide chez une autre tante et retour à la maison. Et puis après ce séjour sur fond de ciel gris, je suis revenu sur Paris où un ciel bleu m'attendait. Un comble quand on sait que je revenais du sud de la France.

    Reprendre le bureau un mardi, c'est bien. Trouver sa messagerie un peu chargée, c'est moins bien. Tout le monde te tombe dessus comme si tu étais indispensable. L'après-midi : mon entretien avec le boss. Durée : 90 minutes, comme au cinéma ! Rien de spécial. J'ai fait un peu la pute en lui disant en partie ce qu'il voulait entendre, sans le laisser toutefois aller trop loin dans ces obsessions. Il fait une fixette sur un ou deux sujets, mais si on le stoppe à temps, la raison lui revient. Du coup, mon objectif pour les douze mois à venir est jouable, d'autant que j'ai un ou deux plans dans la poche pour dépasser cet objectif. Faut bien penser à sa prochaine augmentation, même si elle risque d'être plus que réduite...

    Et maintenant au boulot, il me reste des dossiers merdiques, mais pas de «cadavres dans le placard» ....

    mis en ligne 01:13


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