• Lundi matin. Vaseux comme il se doit. Juste ce qu’il faut pour ne pas se perdre sur la route. La matinée démarre : connexion au réseau, lecture mails, et au boulot. Pause café vers 10h. Je reviens en touillant machinalement mon breuvage.

    Brusquement mon œil de caméléon capte une silhouette. Et, oui, j’ai pas rêvé. Y’a un choupinou derrière la vitre d’un autre bureau sur la face opposée de ce foutu bâtiment en cercle et en patios. Je me renseigne : c’est l’équipe de nettoyage des baies vitrées ! Waouh, je veux bien qu’il vienne nettoyer tous les jours. Le choupinou arrive dans mon bureau, gueule carrée, regard doux, cheveux blond court et en pagaille, un demi-sourire charmeur et un bonjour à peine audible. Je lui montre l’accès extérieur aux baies vitrées. J’ai réunion et je me sauve à regret.

    Une heure plus tard, il est là à deux mètres de moi. Lui à l’extérieur en train de nettoyer cette vitre de deux mètres de haut. Il tend le bras et en bout de course, la manche de sweet-shirt glisse sur un bras musclé et fuselé, pendant que le même sweat découvre une moitié de ses abdos et de son ventre jusqu’au jeans posé sur ses hanches. Elle est haute et longue cette foutue vitre. Je compte la cadence de découverte d'une partie de son anatomie : 12 fois pour ce morceau de baie. Je matte comme un malpropre mais tout en discrétion. 
    Ma collègue me lance : tu exagères, tu va te faire encore du mal avec des choupinous inaccessibles !

    Le choupinou finit tranquille et repasse dans mon bureau reprendre du matériel. Il souffle un au revoir délicieux de moelleux. Et ce n’était qu’un au revoir. Après le déjeuner, nous nous recroisons et je lui lance « re-bonjour ». Il sourit et me dit amusé « alors re-bonjour ». Oups, je craque mais tout en intérieur. Son chef était avec lui et un autre nettoyeur. Nous ne nous sommes pas dit au revoir ....

    Après avoir faussement décrété que ma vitre n’était pas si bien finie que ça dans les coins, un de mes collègues me balance qu’il faudra attendre un trimestre ! Oublions tout ça. Les équipes ne sont jamais les mêmes. Comment voulez vous entretenir un lien. Dommage.....

    mis en ligne 22:30


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  • Je vous le fais dans l’ordre. Samedi dernier, visite de l’expo Vollard à Orsay, puis visite du bâtiment et Musée de la Légion d’Honneur, juste en face du Musée d’Orsay. Vu un charmant et jeune militaire très appétissant, et qui doit « manger à la même cantine que nous. »

    Samedi soir, soirée à la fête du vin et du fromage en banlieue sud. Et à deux heures du mat, on se retrouve à six dans l’ascenseur qui se coince entre deux étages. Au bout d’une heure, nous sommes délivrés et récupérer par les flics du coin. Y’en avait un, blond roux, très choupinou. Le lendemain j’étais nase. La semaine qui vient de s’écouler était calme et sans saveur. Vendredi j’étais en rtt et je n’ai rien foutu de la journée ; mis à part un grand (presque grand) ménage.

    Et samedi je continue à ranger mon appart. J’ai prévu aussi d’aller chez mon coiffeur. Et puis depuis une dizaine de jour, j’ai ressorti ma boite à bijoux et je remets mes bagues. Je les redécouvre, c’est drôle. Je matin j’en choisis une ou deux pour la journée. Mon patron s’en est aperçu. Et ma posé la question de savoir pourquoi je portais celles d’aujourd’hui – acier et laque noire et acier uni - aux majeurs de chaque main. Réponse de ma part : c’est à ces doigts qu’elles vont le mieux. Le pauvre, je crois qu’il se demande quelle excentricité me pique en ce moment.

    Sur mon lieu de travail seul quelques uns savent que je suis gay. Inutile de le dire. Quand ton collègue, en bon macho qu’il est, fait une réflexion sur la beauté du cul de la nana qui passe et que toi tu lui dis que tu préfères le cul du mec qui discute avec elle, alors ton collègue te regarde, se marre et te balance : heureusement que j’ai le cul plat. Histoire de se rassurer que tu ne le désireras jamais. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il n’a pas le cul plat ! Je suis mort de rire.
    Mais si on devait désirer et avoir dans notre lit tous ceux que nous croisons.... nous serions dans quel état ?

    Je suis retombé sur cette photo de 2006 de Matt Lander ....

    mis en ligne 01:20


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  • Il (Seb) a bien reçu mon sms pour son anniv.
    Je lui ai parlé au téléphone. Mais je n’ai pas fait de scène ! Il avait une raison d’être tendu et je le savais.

    En plus de mes coups de fil professionnels, dans l’après-midi, une bonne surprise. La voix de Nicolas. On s’est raconté plein de choses, y compris la météo en Asie. C’est la destination imminente de ses vacances. Entre une chose et l’autre, nous avons bavardé plus de 45 minutes.

    Nouvel appel de Seb en fin de journée. Son souci s’est envolé. Son attente pour un financement, a pris fin avec une heureuse conclusion. Il peut acheter son home, sweet home. Et nous avons encore bavardé.
    C’était une journée Téléphone.

    mis en ligne 01:04


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  • Il a oublié le mien.
    Je ne lui en veux pas.
    Il a la tête pleine de choses importantes et trop sérieuses pour l’instant.
    J’ai préparé un sms, car je ne pense pas qu’il lise mon blog, ou du moins il ne doit plus le lire depuis un moment ; c’est sans importance.

    Le sms partira dès potron-minet.
    Il me téléphonera et je lui ferai une scène comme il les aime.
    Il me lancera des mots doux en rigolant et me parlera de l’avancement de son projet.

    Bon’Anniv et grosses bises à toi.
    (« Il », c’est Seb)

    mis en ligne 01:00


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  • Déjà une semaine que je n’ai pas vu passer.
    Pas d’événement extraordinaire.
    Vendredi, j’ai joué au Loto et j’ai perdu. Mais on peut toujours rêver...
    Samedi, un tour au musée quai Branly, avec Lady S., suivi d’un thé avec douceurs au chocolat.
    Samedi soir, diner tout simple chez ma soeur : c’était mon anniversaire !
    Dimanche, une paresse infinie. J’ai fais la marmotte malgré un temps radieux.
    Lundi retour au bureau pour un dernier café avec Nicolas, tout frais et rose. Il part un mois en vacances. Il va me manquer.
    Mardi c’est le 11 septembre et certains événements paraissent, parfois, si loin déjà et pourtant tellement proches quand l'info vous réveille. 

    mis en ligne 01:25


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  • Samedi, soirée chez Seb. Anniversaire de sa femme. Lady S et moi avons franchi les 90 km, Veuve Clicquot sous le bras, pour fêter l’événement. Nous étions peu nombreux car leur appart est petit. Causeries parfois décousues mais agréables, buffet assis, debout, au choix.
    Revoir Seb me fait toujours quelque chose, surtout qu’il me provoque en me caressant la nuque du bout des doigts, l’enfoiré.
    Rentrée sur Paris vers 2h du mat.

    Dimanche calme, très calme. Menues activités ménagères. Rien de passionant.

    Reprise du boulot avec une activité en dents de scie un peu chiante.
    Mais retour de Nicolas ! Séance papotages 2 fois par jour – matin et après-midi – comme une ordonnance . En revanche le plaisir lacté n’est plus au rendez-vous. La mousse de lait n’a plus cette légèreté aérienne d’il y trois semaines. C’est nul. Tout fout le camp, mon bon monsieur. J’ai ressorti mes bagues et Nicolas l’ayant remarqué avait mis les siennes aujourd’hui. Nous n’en sommes pas à faire des concours de bijoux, simplement à porter les jolies choses qu’on aime.

    A propos de jolies choses, je trouve la dernière couverture de Têtu scandaleuse d’envie. Pas acheté, mais regardé chez mon libraire. Pourquoi j’ai pas le même choupinou dans mon lit, hein ? Inutile de déprimer, mais ça met l’eau à la bouche....

    mis en ligne 23:51


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