• Elle est tellement vivante, que notre langue prend des libertés, pour ne pas dire qu'elle s'affranchit de toutes règles orthographiques ou grammaticales.

    Quelques articles de bloggeurs soulignent cet état de fait et j'ai l'impression de faire des redites, voire un rabâchage. Mais indépendamment des nombreuses abréviations, contractions, 'sms' de nos écrits au clavier, car je ne suis pas sûr qu'une lettre manuscrite utilise ces règles, le fait nouveau est que les salariés des entreprises ne savent plus rédiger  - le style - ni écrire sans émailler leur prose de tournures bizarres et de fautes en tous genres. Cela touche toutes les catégories, y compris des cadres supérieurs "bac ++", au point que l'on dispense des cours de rattrapage en entreprise avec des "coachs".

    Le niveau de français des salariés est en baisse. (Les Échos du 20/03/06)
    Des fautes d'orthographe aux erreurs d'expression orale, le phénomène n'est pas sans conséquences sur la carrière des salariés et sur l'image des entreprises.
    C'est Molière qu'on assassine. Fautes d'orthographe, erreurs de syntaxe, verbes mal conjugués, style trop lourd, incohérence des phrases... En entreprise, la pratique quotidienne de la langue française ressemble souvent à un bricolage mal assuré. " Le niveau d'expression, écrit ou oral, est réellement catastrophique. Cela est vraiment inquiétant ", s'exclame Wilhelm Laligant, directeur général d'Advances Executive, cabinet de conseil spécialisé en recrutement. Les recruteurs, comme les DRH, l'affirment : il devient rare de trouver des salariés maîtrisant avec aisance et élégance le français. Tandis que l'expression orale est jugée très limitée, l'écrit reste le principal sujet de préoccupation.
    Bernard Fripiat, coach d'orthographe et auteur d'un livre à succès sur le thème, brosse un portrait des erreurs les plus courantes. " Les conjugaisons ne sont pas maîtrisées. Les accords de genre sont oubliés. Quant aux participes passés, soit les gens ne savent pas ce que c'est, soit ils l'accordent au hasard ", relève-t-il. Un tableau quelque peu inquiétant, d'autant que ces déficiences concernent l'ensemble des salariés. " J'ai des lettres de candidature venant de diplômés d'HEC qui contiennent une faute toutes les deux lignes. Et, parmi les patrons, on peut aussi avoir des surprises ", assure Wilhelm Laligant.
    (>>> suite de l'article  >>>
    http://www.sauv.net/lesechos20060320.php
    )

    Vous pouvez maintenant penser aux implications que cela représente pour les jeunes. Certains forums (forum.debian-fr.org, par exemple) annonce en gras "Français correct exigé", à la façon de "Tenue correcte exigée !". La percée des écrits "libres" est telle que nous trouvons sur le net des sites de ce genre :

    Comité de lutte : Contre le langage sms et les fautes volontaires sur Internet : http://sms.informatiquefrance.com/index.htm

    Ou plus encore, des offres pour un emploi en contact avec le public, qui précisent "le candidat devra posséder un français correct, parlé et écrit.".  Dur, Dur ...

    Allez, je vais terminer cet article sur une note plus drôle, car je vous invite tous (pas pour dîner chez moi, c'est trop petit !) à visiter le site qui est bourré de trouvailles de langage, avec des mots anciens, oubliés, argotiques, familiers et des expressions en tous genres.

    http://www.lexilogos.com/francais_langue_dictionnaires.htm

    En tout cas, je suis toujours ravi de vous lire, car on sent à travers les lignes les efforts faits pour rédiger correctement, et certains sont très doués...

    PS. le premier qui me dit que j'ai fait des fautes dans cet article ..., je le ... heu... je sais plus, mais je le fais !!! 

    mis en ligne 20:35


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  • Je me suis laissé emporter par la diffusion du Don Juan de Molière (FR3) :

    Dom Juan ou le festin de pierre de Molière, 1665.      
    Distribution : Thierry Hancisse (Sganarelle), Igor Tyczka (Dom Louis), Andrzej Sewerin (Dom Juan), Florence Viala (Charlotte) 

    Don Juan est un jeune noble vivant en Sicile avec son valet Sganarelle. Il accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles de la noblesse comme les servantes avec le même succès, n'hésitant devant aucune manipulation pour arriver à ses fins. Mais seule la conquête l'intéresse et Don Juan délaisse les jeunes femmes dès lors qu'elles sont tombées amoureuses. C'est ainsi qu'il vient d'abandonner la belle Elvire juste après l'avoir épousée. Loin d'être pris de remords, il a déjà jeté son dévolu sur une autre beauté. Il entreprend de lui faire la cour, comme il sait si bien le faire. Un événement imprévu va amener Don Juan à se remettre en question.

    Puis j'ai voulu finir sur celui de Mozart, le final de Don Giovanni, avec ce Commandeur dont la voix sortie des entrailles de la terre me fascine...

    [ Cette vidéo est à nouveau disponible sur YouTube.
    Le 05/02/2007, 100.000 vidéos avaient été retirées du site suite à des problèmes de droits ]

     La confrontation finale de Don Giovanni (Siepi) et du Commandeur (Ernster)
    (Direction : Furtwangler - 1954)

    mis en ligne ... tard, très tard...
    mise à jour 05/02/2007...


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  • Un week-end de m***.
    Un rythme à contre-courant. Je recommence à être insomniaque. Je vis la nuit et je dors toute la matinée pour me trainer encore l'après-midi. Je suis donc à contre-courant. Tout en décalage horaire, pire que si j'avais voyagé à l'autre bout du monde. Et en ce lundi matin, j'essaye de travailler de façon cohérente. Je suis crevé quand je m'endors et crevé quand je me lève. J'ai une tête de déterré. L'énergie d'une limace paresseuse. Je suis une chose qui n'a plus de nom ni de volonté. Un ectoplasme. Un fantôme sans ses chaines. Quel spectacle je donne à mon entourage. Certains doivent se demander si je ne me poudre pas le nez.

    Ça me rappelle un mec qui habitait dans ma rue et qui abusait de substances illicites en poudre. On l'avait surnommé "Nez poudré". Faut dire qu'il sortait quelquefois sans s'être bien essuyé le pif. Toujours très cool, mais toujours dans un état effroyable. Pendant un temps il est devenu mieux sapé, avec une bonne mine, un tonus retrouvé : il avait une copine. Mais comme il n’a pas pu se passer de sa poudre, la copine est partie. Et "Nez poudré" est retombé à l'état d'ectoplasme.

    Dans le même temps et dans le même coin, un mec avait accroché en permanence à sa rambarde de fenêtre au 4ème étage, le drapeau arc-en-ciel. Parfaitement visible de la rue, il fit couler beaucoup de salive, beaucoup d'interrogations et de conneries au Tabac du coin. C'est quoi ce drapeau ? Ça sert à quoi de le mettre autant en évidence ? Jusqu'au jour où les questionneurs surent ce que c'était. Les réflexions et les commentaires repartirent pour un tour. C'est honteux !... On est en république, non ? On fait comme on veut... Entre ceux qui fustigeaient le propriétaire du drapeau, ceux qui l'approuvaient pour faire chier les premiers et ceux qui prudemment ne prenaient pas parti, les discussions étaient chaudes. Mais personne n'avait vu le quidam en question. Et la polémique reparti sur les qui est-il, le connaît-on, l'a-t-on déjà croisé, il doit avoir les cheveux décolorés..., il doit porter du rose, c'est sûr... Et pourquoi pas des plumes, pendant vous y êtes !... Là vous exagérez !.... La buraliste prudente ne répondait à aucune question de ses clients. Elle savait, mais ne disait rien. Inutile de vous décrire toutes les tenues que ce mec a endossées. A ce régime là, sa garde robe aurait pu alimenter un magasin de fringues et les tenues du Moulin Rouge !

    Et puis un jour, plus de drapeau à sa fenêtre. Tout ce petit monde a imaginé qu'il était parti. Les imbéciles, pas du tout. Maintenant ils étaient deux et vivaient leur amour sans drapeau. Comment je sais tout ça ? Par mon marchand de journaux, bien sûr. Il me raconta la chose, en me disant "je ne le raconte pas à tout le monde, les gens sont méchants ". Et ce jour là il me donna mes 2 DVD dans un sac plastique publicitaire avec "Têtu" écrit en rouge et en énorme. J'étais mort de rire, parce qu'il donnait ce sac à tous ses clients pour trimbaler leurs revues. Si certains avaient su, en sortant l'air dégagé, qu'ils faisaient à leur insu de la pub pour Têtu, on aurait certainement assisté au lynchage du libraire.

    mis en ligne 11:04


    8 commentaires
  • J'avais évoqué l'existence de mon blog devant Sébastien et il voulait savoir, lire, jeter un oeil. Aujourd'hui, je lui ai donné le lien. Et sa lecture a commencé. Maintenant que je sais qu'il va le lire, je me demande si l'écriture de nos faits et gestes ne va pas se modifier. Quand on connait son lecteur, en chair et en os, et en ce moment il a beaucoup de chair (oups, j'aurais pas du le dire), qu'est ce qui change ?  Je vois déjà poindre l'objection : "mais tu connais Lady "S" et ta relation n'a pas changé ! ". Oui, mais c'est pas le même chose et en plus maintenant elle est un tantinet accro aux blogs ! Pourquoi avoir des états d'âme ? C'est ridicule. Bon, eh bien avançons. 

    Sven de Rennes, illustrateur, dessine ses p’tits mecs comme personne. Il a bien sûr son site, et depuis peu il vient d’ouvrir son blog et c’est très sympa. En plus il raconte en image comment il fait ses dessins, et moi j'aime. Quand vous aurez vu Robinson et Vendredi, nul doute qu’un séjour sur une ile vous tentera ! (et j’ai pas dit l’ile de la Tentation...). Non, je ne mets pas d'image pour vous mettre l'eau à la bouche. Vous cliquez sur les liens et vous verrez. En plus soyez sympa, c'est son anniversaire, ça lui fera plaisir.

    J'avais oublié le coup des astronomes qui font et défont le système solaire. Va y avoir du boulot pour rectifier la chose. Pluton mourir que de rectifier l'erreur volontaire. Et cette foutue plaque, avec plein de choses nous concernant, qu'ils ont envoyé dans l'espace, il y a 25 ans je crois (*) , à destination des Extraterrestres, elle est fausse alors !
    Par esprit de contradiction, je continue : Pluton est une planète, na !

    Bon week-end à tous et vive Pluton !

    mis en ligne 19:01, ajout PS. 21:09

    PS . (*) voir précisions et lien image en réponse au commentaire 1 !


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  • Je ne me suis pas sauvé, mais je ne suis pas très disponible en ce moment et du coup je n'ai pas écrit depuis quelques jours. J'ai quand même pris quelques minutes pour faire des petits tours sur vos blogs et y laisser parfois des commentaires.
    En plus j'ai eu un peu la flemme, en rentrant un peu tard du boulot, pour me mettre dans l'écriture. Cela ne m'a pas empêché de faire mes courses et de constater que la capitale se remplit de nouveau : les vacanciers rentrent en nombre. Et moi je ne suis pas encore parti. Mais je peux constater que les mâles bronzés, encore en tenues légères malgré le temps incertain, sont craquants. En plus ils sont détendus, très aimables à coup de remerciements et de sourires ravageurs pour certains. J’adore ! Demain je recommence le slalom dans les rayons de Monop !


    Sébastien ne sait pas encore quand il part. Il est pas en forme, ce qui est logique, et n’a pas un moral d’enfer. Il passe plusieurs fois par jour dans mon bureau comme une âme en peine et nous allons discuter cinq minutes devant un café, un chocolat, un verre d’eau. J’aime pas le voir comme ça, mais on n’y peut pas grand-chose. J’ai une grande tendresse (non, en fait je l’aime, mais à ma façon) pour ce grand gaillard qui me fait craquer. Je profite de sa présence, car quand il ne sera plus là, ça va faire un grand vide. Bon, il n’est pas utile d’être triste avant l’heure …


    Quand nous déjeunons, il y a de temps en temps l’un de nous qui pose une question du genre « comment s’appellent les sept nains dans Blanche-Neige ? ». Ça occupe dix minutes et il en manque toujours un ! Et puis y’a toujours des blagues vaseuses et des jeux de mots glauques qui fusent et des fous-rires qui nous prennent. La dernière fois, c’était « les synonymes du mot argent, et les expressions associées ». Là, il est sûr que Audiard a fait beaucoup pour la diffusion du fric, du flouze, de la thune, de la fraîche, de touche pas au grisbi…. Non je ne vous donnerai pas toutes les réponses, car nos déjeuners s’alimentent régulièrement de nos trouvailles, même si en secret j’ai une liste qui frôle les cinquante lignes. C’est toute la beauté de notre langue, vivante et renouvelée, dans les mots familiers et argotiques. Je ne parle pas du vocabulaire grossier ou ordurier. D’ailleurs le problème du vocabulaire et des synonymes tient pour beaucoup au contexte dans lequel il est utilisé. Exemple du mot anodin « fille » : synonyme de demoiselle si elle sourit dans un salon et synonyme de putain si elle déambule sur le trottoir. Quel grand écart pour un mot si simple. (Pourquoi j’ai pris l’exemple du mot fille ? Parce que je l’ai trouvé dans un dico ! si, si, par hasard… il sont durs les machos du dico !).


    Je croyais que ne je n’aurais vraiment pas le temps, ni le courage, d’écrire un post ce soir. Je m’étonne moi-même. Comment ça, je me lance des fleurs ?! Mais pas du tout, ou alors c’est que vous ne me connaissez pas. Je n’ai pas d’ego plus démesuré qu’un autre, je suis joueur de temps à autre et c’est très agréable.


    Dialogue (idiot) entre R et moi
    - Moi : Tu fais quoi ?
    - R : Je compte les minutes.
    - Moi : ??!!
    - R : Ben oui, cette montre retarde.
    - Moi : Change la pile, ça ira mieux. (j’vous jure, compter les minutes, il est pas bien)
    - R : … euh, ouais, t’as raison. C’est certainement la pile. 

    mis en ligne 20:50


    2 commentaires
  • Vous souvenez-vous du sketch de Devos à propos de rien, de moins que rien, ...

    Aujourd'hui, des presques riens qui ont émaillés la journée au point de faire de tous ces riens quelque chose ...

    - Petit machin genre craker's : je trempe dans la tasse, la moitié y reste, et je jette ce breuvage devenu soupe n'importe quoi. (ça t'apprendra à tremper la prochaine fois)

    - Café et deux touillettes : en voulant un supprimer une, l'autre vient avec, et dans un geste malheureux, la moité du breuvage saute sur mes chaussures.

    - Je me tourne, j'attrape un dossier, l'autre glisse comme une savonette, le rattrapage foire, et tout est par terre !

    - Ah c'est sympa ces légumes. Je prend la salière et hop le bouchon descend suivi du contenu ! Trop salé ? Non, c'était du poivre ! (si je tenais le crétin qui a interverti les bouchons ...)
      
    L'après midi a été plus calme, car j'ai fait très attention à ne pas provoquer les choses qui m'entouraient.

    Ce soir, je touche du bois (superstitieux, va !) rien à signaler. J'ai fait court, on ne sait jamais !

    mis en ligne  23:15


    2 commentaires
  • http://www.allocine.fr/film/fichefilm.html?cfilm=49148)

     

    En 1958, l'île de Cuba est loin d'être un paradis. Le dictateur Batista oppresse le pays et asphyxie son peuple. Dans les champs de canne à sucre et les jungles perdues des montagnes de l'est du pays, les forces révolutionnaires M26 de Fidel Castro et d'Ernesto "Che" Guevara se préparent à marcher sur La Havane. Alors que les troubles agitent l'île, Fico Fellove dirige son club, El Tropico. Dans la tourmente, il se bat pour garder l'unité de son clan, et pour l'amour d'une femme. Fico ne voulait pas s'impliquer dans tout ce qui bouleverse son pays, mais le destin ne va pas lui laisser le choix.
    El Tropico va devenir un monde déchiré de passions, d'idéaux politiques, où les rêves doivent apprendre à se battre pour survivre...

    Dimanche soir. Je suis très mitigé sur ce film, ainsi que le pote qui est venu avec moi. Passons sur les quelques approximations historiques, qui ne gênent en rien l'histoire. Le montage alterné entre le Club et la Révolution donne un rythme pas évident. On retrouve des lenteurs. Les scènes sont bien tournées mais ces lenteurs changent le tempo du film. On est souvent en attente d'un moment fort. Même les scènes qui font basculer l'histoire (la famille éclate, morts violentes, amour perdu) n'apporte pas de surprise. La musique est honnête mais sans plus. Je suis sorti perplexe en sortant du ciné. Je ne vous dis pas d'aller le voir toute affaire cessante.
    Et pourtant le sujet était bon. Mon pote est ressorti avec une moue et un "bof" qui en disait long.

    On ne peut pas dire que je me suis énervé ce week-end.

    mis en ligne : 20:08


    2 commentaires
  • Abréviations, acronymes et langage ‘SMS’

    Pense-bête :

    En Abréviations :
    - Tel à Mme Trucmuche
    - Rdv avec Ch.
    - Voir expo, (bld Bonne Nouvelle)

    En Acronymes
    - Faire un tour à la FNAC
    - Récupérer CB à la Banque
    - Contacter FT
    - Téléphoner à l’UNESCO
    - Interroger le site de l’AFNOR
    - Passer à la SNCF

    En SMS
    - c pa tout ca mais fo ke jme sov a+

    Je comprends que certains aient du mal avec notre langue au quotidien.

    Et c’est quoi la différence entre une Abréviation et un Acronyme ? Toutes ces abréviations et tous ces sigles ça veut dire quoi ? Hein ? Allez ! au boulot !
    (Mais non, ce ne sont pas des devoirs de vacances !)


     

    Bernard Rapp n’est plus. Inutile de rajouter des discours dithyrambiques aux hommages récents. Dans le paysage culturel en général, c’est quelqu’un que je regretterais et que j’aurais aimé rencontrer une fois.


     

    Günter Grass : il a mis 60 ans à digérer. Que dire ? Que c’est long, qu’il aurait du, que c’est une honte, qu’il avait une responsabilité, etc…. Ben oui, mais ça c’est facile à dire. Sans excuser en quoi que ce soit ces actions ou ses pensées, il est des épreuves dans la vie où l’on fait comme on peut et non comme on veut. En tout cas, lire les deux excellents articles du Monde pour comprendre mieux cet écrivain et ne pas entendre seulement, que des jugements hâtifs et indignés balancés vite faits aux infos.

    Articles :
    Günter Grass : la tache sur mon passé, Interview du 16-08-06
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-803846,0.html

    L'Allemagne et le retour du refoulé, par Daniel Vernet, le 17-08-06
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-804105,0.html

     

    Bon week-end à tous

    mis en ligne 17:35


    9 commentaires
  • Un long w-e et je décale tous mes horaires. Il suffit d'ailleurs de trois jours sans bosser pour que le phénomène surgisse. Hier, je me suis couché à 4h du matin. Je me suis quand même levé à 7h30 ce matin et je suis allé au boulot. Je suis rentré vers 18h et j'étais un peu fatigué. J'ai diné tranquillement, puis m'avisant qu'il me manquait quelques pitances pour demain matin, je suis ressorti à 22h pour faire des courses. Oui, je sais c'est tard, mais j'ai un Daily'Monop ouvert jusqu'à minuit. Cet horaire est un vrai pousse au crime du porte monnaie. Et maintenant j'écris un petit post.

    Pourquoi je pense à Bertrand. Cela fait un peu moins de 2 ans que je n’ai pas eu de nouvelles. Bertrand peut maintenant apparaître dans mes mails à tout moment. Bertrand est un charmant garçon qui comme les comètes traverse ma vie tous les 2 ans. Sa course dans mon ciel dure 2 à 3 mois, puis il disparaît. Mais pendant son séjour dans ma vie, c’est la bousculade. Je dois en prendre mon parti, puisque je tolère (je suis un peu maso) qu’il s’immisce dans mon calendrier. 

    Quand je lui dit que c’est pas possible, que j’ai un autre truc en suspens, il a l’art et la manière de faire son coup de charme, de me prendre par les sentiments. Précision : il est hétéro et je n’ai jamais eu de relation avec lui, mais j’ai été très amoureux de lui il y a quelques saisons… Il doit encore avoir du pouvoir sur mon mental puisque je lui permets d’envahir mon esprit. Je ne serai pas contre un envahissement charnel, mais ce n’est pas le sujet ! (Dites, docteur, j’suis dépendant ou accro ?).

    Bertrand a une forte propension aux délires, vu qu’il se fait copieusement chier suer dans son job. La dernière fois, sans prévenir, lors d’une fête débile, il s’est amusé à me présenter comme un mec plein de fric qui cherchait de bons investissements. Comme j’avais un peu de bulles dans la tête, je n’ai pas démenti formellement la chose, tout juste prétendu que Bertrand exagérait.

    Donc Bertrand est délicieusement insupportable. Il a des rêves plein la tête et comme je suis un bon auditoire, il en profite largement. Moi je le suis, je me laisse embarquer dans son monde. Car il a une idée pour moi tous les 2 ans : ‘tu devrais lâcher ton job et faire de la déco intérieure’ ou ‘pourquoi tu quittes pas ton job et tu t’inscris pas dans un cours de théâtre ?’ Je lui réponds qu’il ne fera ni déco, ni théâtre ni autre chose par procuration ! Car ce qu’il me propose, c’est ce qu’il a envie de faire, lui ! 

    Maintenant, j’attends le mail fatidique qui foutra le bordel dans ma vie pendant 3 mois. J’ai une grande affection pour Bertrand et j’aime cette bousculade périodique. C’est devenu presque un rite.

    Bon, mais qu'est ce qu'il attend pour m'envoyer son mail ?

    mis en ligne 23:56


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  • C’est par ces termes que nous nommons un long week-end de quatre jours ! Et pendant un long w-e vous vous dites qu’on aura le temps de faire plein de choses. Vous plaisantez ! Il vous tombe une paresse infinie sur le dos. Donc vous sautez d’un livre à votre télé, de l’aspirateur à quelques rangements.

    Ah, un peu de soleil : je sors et m'installe dans le square en bas de chez moi. Je suis assis sur un banc un bois vert, écaillé et taché par endroits de fiente sèche de pigeon. J’ai avec moi un livre de Paul Burston*. Je ne lis pas en continu. Les voix et le va-et-vient du square détournent mon attention. Deux mecs discutent en marchant. Ils ont l’air très complice mais pas au point d’imaginer entre eux autre chose qu’une solide amitié. Et pourtant ils sont assortis. Un ballon multicolore déboule dans mes jambes, suivi par un gamin tout blond aux yeux rieurs et à la bouille enjoué. La mère qui suit ventre à terre vient me bafouiller dans un sourire ‘pub dentifrice’ les trois mots d’excuse habituels. Je réponds d’un grand sourire compréhensif et je tourne la page de mon bouquin.

    Il se fraya un chemin jusqu’à l’urinoir, déboutonna sa braguette et commença à pisser. Son soulagement était si grand qu’il posa le front contre le mur et poussa un long soupir de satisfaction. Une main lui frôla le dos et se glissa dans son pantalon. D’instinct, il voulut s’écarter, mais le nez collé à la paroi et les deux mecs qui l’encadraient rendaient tout mouvement impossible. Du coin de l’œil, il vit que les deux types avaient la queue à la main et ne semblaient pas du tout disposés à pisser.

    Ma lecture est parfaitement décalée avec l’endroit où je me trouve. Si je lève le nez, je suis dans la verdure d’un square animé par des gens de tous âges et toutes natures. Si je replonge dans mon livre, c’est la nuit, au fond d’une boite homo, coincé avec trente mecs dans les chiottes du fond, un rien sordide. Et je me dis qui si ces gens savaient ce que je lis, ils prendraient un air désapprobateur, m’enverraient les mots bien sentis, évoqueraient la morale et que sais-je encore.

    Il se reboutonna précipitamment, passa une main dans son dos pour ôter celle qui lui massait consciencieusement les fesses. Sauf que ce ne fut pas sur un bras que ses doigts se refermèrent mais sur une bite. Une très grosse bite. Très grosse et très dure. Malgré lui, il se mit à bander et se retourna pour voir son séducteur. Il avait une très belle gueule....

    Je lève les yeux de mon livre et j’observe le square. J’imagine pour ces gens qui se promènent et bavardent, leurs vies, les turpitudes, leurs fantasmes, les choses enfouies, leurs sentiments, etc. La lumière baisse tout doucement. Je suis près de la sortie et je ne bouge pas encore de mon banc. Les gens sortent et me saluent de la tête, civilement et courtoisement. Car si je suis là, c’est que j’habite le quartier et que je suis donc un voisin. La mère et le petit garçon au ballon sortent à leur tour et m’adressent un bonsoir plus affirmé. Le square si animé se vide. Je me lève à mon tour, quand surgissent les deux mecs vus à mon arrivée. Ils discutent toujours à ce moment pour savoir s’ils dîneront indien, japonais ou français. Je suis le dernier à sortir. Je rentre chez moi pour finir ma lecture.

    Dans un grand moment de lassitude et de lâcheté je n’écouterai pas les infos. Les affaires du monde me font tellement bondir d’indignation que je vais lire mon bouquin, me vautrer dedans et imaginer qu’à l’extérieur, mieux que le square, nous vivons dans le meilleur des mondes !

    Bonne petite semaine à tous, pour ceux qui travaillent ...

    (*Sexe, amour et amitié, Paul Burston, 10x18, p118)

    mis en ligne 23:48


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  • Il est temps que je vous dise que je vais bien. Ma semaine a été calme. J’ai fait le tour de la blogosphère, laissé quelques commentaires ça et là. Mais rien de transcendant.

    Mercredi :
    Sébastien vient de m’annoncer qu’il est sur un siège éjectable et qu’il faut qu’il cherche un autre boulot. Il a l’air de prendre la chose pas trop mal. Moi je suis triste pour lui et égoïstement pour moi aussi. C’est le seul mec avec qui j’ai vraiment une relation amicale qui soit plus que de l’amitié. Si il se sauve de cette société, je ne pourrais plus lui passer la main dans les cheveux le matin en arrivant ou de profiter qu’il soit au téléphone pour venir derrière lui et passer mes mains sur son torse. Bon, d’accord, il me dit que j’en profite lâchement, alors qu’il est occupé et qu’il ne peut pas se débattre et on éclate de rire. On se regarde dans les yeux : ça nous fait chier tous les deux, qu’il s’en aille, bientôt, mais on ne sait pas quand.

    Jeudi :
    Encore deux collègues partis en vacances. L’idée d’un pique-nique revient sur le tapis. Et si demain, vendredi . bla-bla et re-bla-bla. Non, on ne sait pas le temps qu’il fera et il fait pas si chaud que ça. Et une discussion de midinettes surgit entre quatre mecs pour savoir si vendredi il faut pique-niquer, ou déjeuner au resto (il faut prendre la voiture), oui mais lequel (2 choix : pizzeria ou chinois) ou finalement bouffer dans notre ‘spb’ (self-pas-bon). Quatre mecs et cinq avis !!! C’est fabuleux et ça dure.

    Vendredi :
    Pourquoi je me suis couché tard la veille au point d’être un zombi ce matin. Je bosse par petits bouts de dossier. Rien qui ne soit en continu sur un seul chapitre. Je m’épuise et soudain je pète les plombs : je prends les feuillets qui sont devant moi, je les envoie en l’air en clamant un ‘au secours’ suraigu. Mon patron et mes deux autres collègues me regardent et se marrent. J’éclate de rire avec eux. Ils ont l’habitude de mon effervescence en fin de matinée. Surtout quand la matinée est brouillonne. Et pour le déjeuner c’est le ‘spb’.

    Samedi :
    Lady ‘S’ et moi avions décidé du programme de notre promenade parisienne la veille.
    Rendez-vous à la BNF à 11h. Exposition des dessins, peintures, affiches et illustrations d’Alfred Dubout (1905-1976), jusqu’au 3 septembre (BNF site Tolbiac, entrée Est). J’ai redécouvert le talent multiforme de cet artiste. Sa truculence, sa lucidité, son audace et sa sensibilité sont un vrai plaisir que l’on découvre au fil de ses oeuvres. Il faut voir cette expo (si par bonheur vous êtes sur Paris). Sinon, il a aussi son site officiel (http://www.dubout.fr/, ainsi que de nombreux ouvrages sur sa vie et son oeuvre. Inutile de vous dire que nous étions à l’abri de la BNF, alors qu’une pluie battante inondait Paris. Un vrai temps de chien !

    Après cette expo, direction le centre ville pour déjeuner (un peu au hasard) et nous prenons un autobus. Aux abords du boulevard St-Michel, nous descendons. Il faut qu’on se réfugie dans un resto. Il pleut de nouveau des cordes. Et hop, on atterri chez un italien. On se laisse aller sur les hors d’oeuvres, le cocktail de pâtes et un petit vin sympa. C’est pas très régime, mais tant pis. Il est 15h et nous sommes les derniers clients, debout à la porte du resto. Il pleut encore et des hallebardes cette fois ! Nous envisageons même un moment de braquer un passant pour lui piquer son parapluie. Devant nous, sur le trottoir, un mec (un charmant jeune homme) attend l’autobus, avec un parapluie. Nous décidons d’une stratégie : on le prend chacun par un bras, lui et son pébroc, on traverse le boulevard avec lui en courant, on s’abrite chez Naf-Naf et on le relâche ! Mais son bus arrive. Il y monte en emportant son précieux accessoire et il ne saura jamais quel plan nous avions concocté pour lui.

    La pluie se calme, nous nous propulsons vers le Musée du Moyen-âge de Cluny et les anciens thermes romains de Lutèce, via Naf-Naf ! Entrée dans la cour de Cluny : très belle architecture.
    A l’intérieur, dans un éclairage crépusculaire très confidentiel, nous découvrons une multitude d’objets, de peintures et de tissus, présentée de façon peu agréable à contempler et c’est dommage. Mais l’éclairage y est pour beaucoup.
    Puis les salles plus claires succèdent aux escaliers dont les cages présentent des grandes tapisseries, accrochées trop haut et sans recul pour pouvoir en admirer toute la beauté. Aux coffres et malles en bois succèdent des vitrines de peignes (très beaux) puis des vases, puis de petits objets quotidiens, puis des épées et des hauberts, puis des retables, et des sarcophages avec leurs gisants. (D’ailleurs je veux être enterré de cette façon, avec ma trombine taillée dans le marbre et en érection ! oops, ça va pas pouxi !!!). On a l’impression d’une vaste accumulation de choses précieuses mais sans mise en valeur réelle. Il manque une véritable scénographie muséographique. C’est vraiment dommage.

    Sortie du musée et direction Odéon à pied. Arrêt en terrasse couverte devant une Badoit (le vin italien et nos bavardages ont asséchés nos langues). Le ciel se dégage, un rayon de soleil redonne une belle lumière. Les trottoirs sont à nouveau occupés par des groupes qui vont et viennent le nez au vent. Et nous devisons joyeusement en faisant une chose que l’on ne peut faire qu’à une terrasse de café : observer les passants, mater, critiquer, approuver, désavouer, bref, donner un avis ironique, tendre, acide, complaisant sur le monde et rire de nous-mêmes ironiquement !

    Il est 19h00 et la pluie menace à nouveau, nous reprenons nos métros. (Si nous avions eu nos parapluies, nous aurions été moins obsessionnels avec le temps !).

    Ce fut une excellente journée et tout compte fait, une bonne semaine ...

    mis en ligne : 23h50


    3 commentaires
  • J’avais dit : je me réserve un jour pour moi et moi seul. Pour faire ce que je veux, et seulement ce que je veux. Ne pas répondre aux sollicitations par un « oui, bien sûr, sans problème ». Ce qui revient à donner un pouvoir et un blanc seing sur son emploi du temps et sa vie. Ton temps et ton énergie sont dévorés par autrui. Cet autre que tu estimes. Pourquoi un singulier ? Je devrais dire ‘ces autres’ que tu estimes, que tu aimes et qui deviennent gauches à force d’assistance. Ces autres, dont les problèmes les plus basiques sont déchargés sur ta personne, le jour où tu as justement prévu une activité toute simple mais dont tu te réjouissais à l’avance. Mais bordel, (je ne peux éviter ici la grossièreté du propos), peut-on penser une fois à moi, autrement qu’en termes de « dépannage à toutes heures » ? Toi qui es toujours par monts et par vaux, si tu passes par là …. Et puis quand tu ne fais rien, tu dois t’ennuyer, non ?

    J’ai le sentiment d’être exploité, bouffé, asphyxié. Quand je ne réponds pas « présent », on me demande si je vais bien, si je ne fais pas la gueule, le pourquoi de cette humeur maussade, le conseil de faire autre chose, de me divertir, de sortir de ma coquille, de ne pas dire toujours ‘oui’ à tout. Ça c’est un comble : car ce sont les mêmes qui demandent et qui conseillent. J’aimerais être au Pôle Nord, entre ciel et banquise, avec comme seuls voisins (lointains) des ours polaires. Je vais couper mon téléphone, ne plus lire mes mails, ne plus ouvrir ma boite aux lettres, partir tôt le matin et rentrer tard le soir, devenir absent et invisible, devenir un inconnu dans la foule, me promener le nez au vent, parler aux oiseaux, m’adosser à un arbre, boire un chocolat chaud, rêver les yeux ouverts, plonger ma tête dans un livre, m’évader dans un cinéma puis retrouver mon lit et les bras de Morphée, à défaut d’un autre.

    mis en ligne 09:45


    9 commentaires
  • J'ai plongé dans les entrailles du blog. Le premier clic de souris révéla un effroyable mélange de lettres et de chiffres, du moins en apparence. Car en fait, c'est très organisé. Je n'ai opéré que de très modestes modifications en plus de vos suggestions. 

     Et je dois remercier par ordre d'apparition dans les commentaires :

    1 - Vince : Merci pour ta suggestion, très appréciée.
    2 - Morts ou Vifs : merci pour ton analyse lucide et réconfortante.
    3 - Bo Sauvage : merci pour m'avoir écrit la suite de lettres et de nombres nécessaires à l'intervention (en plus ma mémoire a retrouvé quelques éléments perdus)

    Merci à tous pour avoir joué le jeu et avoir confirmé ma première intuition. La simplicité et la clarté d'une mise en page sont la garantie d'une lecture facile et agréable.

     Mention spéciale pour l'estampille « BS Touch » !!!!

     

     

     

     

    mis en ligne 04:27 (c'est très tard ou très tôt, au choix)


    2 commentaires
  • Comme prévu, je me suis penché dans le code pour changer un peu l'aspect de ce blog. J'ai galeré.
    - Primo, je ne suis pas un spécialiste du html et css. 
    - Deuxio, le peu que j'en savais, je l'avais oublié ou perdu en cours de route.
    - Tercio, ça prend un temps fou et OB (over-blog) n'accepte pas tout.
    Conclusion : c'est simple et je ne sais plus quelle tendance choisir.

    Et là il me vient l'idée de faire appel à mes lecteurs (quelle galère pour eux) pour me dire leurs préférences. Je suis pas suceptible et j'accepte toutes les critiques, observations, suggestions, et même le non-dit si certains s'en foutent royalement !

    Les modèles aux noms évocateurs (n'importe quoi !) et clic pour voir en plus grand, of course !!!

     tournesol vert  entre chiens et loups

     

     

     

     prune (et pas vinasse !)  mandarine

    Et maintenant je sais que je peux compter sur vous tous, avec votre objectivité, votre sérieux et votre indulgence !

    - T'en fait pas un peu trop, Pouxi ? Ça fait léchouille, non ?
    - Ben non. Faut c'qui faut ! Faut assumer !
    - Ah bon. Ok, c'est toi qui voit ... et si t'as que du négatif ?
    - J'assume !
    - Et que du positif ?
    - J'assume !
    - Et si t'as des visites et que personne ne ...
    - J'assume !
    - Et si ...
    - J'assume encore !!! (ça me fatigue ces discussions, pfffuuuii )
    - Bon, bon .......

    mis en ligne 01:18


    5 commentaires
  • C'est ce que disait ma grand-mère tous les ans. Je n'ai compris l'allusion que bien plus tard. Pourquoi disait-elle cela, je n'en sais rien. Que regrettait-elle de cette nuit du 4 août 1789 ? L'abolition de tous les privilèges ? Je ne sais pas. Mais plutôt la façon de mettre à bas un édifice qui a conduit aux exactions qu'on connaît. Dix ans de guerre civile ont suivi. Et le calme est revenu. Et paf, nous sommes partis sur l'Empire. Les français sont insupportables. Savent-ils au moins ce qu'ils veulent ? Et dire que Louis XVI avait décidé de démolir la Bastille ! D'ailleurs qui aurait pu le regretter. En revanche on pourrait regretter la façon dont la France a remis d'autres privilèges au fur et à mesure des Restaurations, des Empires et même de la République. Et ces privilèges actuels sont plus odieux que les autres car il ne s'annoncent pas, ils se voient sous prétexte de la grandeur du pays avec la devise "Liberté, égalité, fraternité". D'ailleurs au début "fraternité" n'était pas dans la devise... A chacun de relire l'histoire comme il l'entend.

    La majorité des historiens considèrent cette "foutue nuit" comme l'acte fondateur de notre république. Et je vous renvoie à vos manuels scolaires ! Voici un (tout) petit résumé (éphéméride site www.france-pittoresque.com)

    Paris, le 4 août 1789
    La nuit du 4 août, le vicomte de Noailles ouvre les enchères en proposant l'égalité devant l'impôt, l'abolition des droits féodaux, la suppression des corvées et des servitudes. Les surenchères commencent. Et chacun, tout en gesticulant et en criant, sacrifie allégrement le bien de son voisin. L'évêque Lubersac propose la suppression du droit exclusif de chasse. - " L'évêque nous ôte la chasse, murmure le duc du Châtelet, Nemrod fameux, je vais lui ôter ses dîmes..." On abolit les colombiers, les garennes, les banalités, les juridictions seigneuriales et le peu qui reste encore du servage. Le duc d'Orléans, le futur Philippe-Égalité, est le premier à se dépouiller. « A ce moment, écrit un témoin, l'Assemblée offre l'aspect d'une troupe de gens ivres placés dans un magasin de meubles précieux, qui cassent et brisent à l'envie tout ce qui se trouve sous leurs mains. »
    Les privilèges les plus incroyables, les faits les plus grotesques, trouvent l'Assemblée crédule. Un cultivateur breton prétend qu'il existe dans certains cantons « un droit autorisant le seigneur à faire éventrer deux de ses vassaux au retour de la chasse, pour se délasser en mettant ses pieds dans leurs ventres sanglants ». A l'unanimité, la « chancelière » bretonne est supprimée, sans que personne ne mette seulement en doute cette histoire de brigands... A 3 heures du matin, la vieille France s'est effondrée. L'armature même du pays est à terre.

    Heureusement qu'il n'y a plus de privilèges dans notre beau pays et que notre magnifique "Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen" du 26 août 1789 déclare dans un élan patriotique et généreux "Article premier - Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ...."

    Je me sens "Sans-Culotte" et d'humeur frondeuse ! Mais ça c'est pour le folklore.

    Bonne journée à tous !


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  • Ben oui, débordé ! C'est bête à dire mais j'ai plein de dossiers à finir au mois d'août, et avec quelques collègues qui dès la fin de la semaine s'envolerons pour leurs vacances, je suis en peu bousculé.

    Et si vous saviez le nombre de papiers perso qui par pure fainéantise s'entasse mollement, mais sûrement, chez moi, vous seriez horrifié à l'idée de les classer. Faut dire que je classe les choses deux fois par an. Entre EDF, Télécom, charges immeuble, relevé banque, etc., etc. cela ne fait guère qu'un document de chaque tous les mois, voire tous les trimestres, donc j'entasse !

    Et comme le temps est élastique, (certains prétendent qu'il n'y a que 24 heures dans une journée, pfuui !), j'ai décidé de me plonger, via html et css, dans le look de ce blog. Oui, je sais il est pas très, euh... pas terrible.
    C'est dingue les problèmes qu'on rencontre quand il s'agit de marier les couleurs. Un coup le texte est illisible et le coup d'après c'est à hurler, le vert est vitriolé (c'est plus qu'acide) et le rouge n'a rien à faire ici, quant au jaune pourquoi il est devenu orange, je ne sais plus. Encore un code couleur mal écrit ! Et puis on est influencé par tous les blogs sur lesquels on navigue. Ne pas copier, oublier nos lectures, faire selon sa tête, à son idée. Borde*, c'est quoi cette couleur sublime chez machin... Où est passée mon image ? Tiens, il est tard, pas étonnant que je patauge !

    (PS. : html, ça veut bien dire « Homme Très Motivé au Lit », non ?)

    mis en ligne 23:54


    2 commentaires



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